Luka Sanchez ♦ Prisoner of the past ♦
 | ✦ Sujet : Hide my head I want to drown my sorrow ♦ Luka Publié : Jeu 7 Sep - 9:23 | | |
| 
nom : Sanchez
prénom : Luka
surnom(s) : Lu'
âge : 30ans depuis le 2 mai dernier
nationalité : Los Angeles
origines : Américain, né d'une mère russe et d'un père mexicain
sexualité : Homo, la gente féminine ne m'attire absolument pas
statut : Veuf
groupe : Umbrella of funambule
rang : Le staff
profession : Vétérinaire
ancienneté : Un peu plus d'un an, pratiquement deux ans
particularité : J'ai perdu une partie de ma jambe gauche lors d'un accident de voiture... un secret, une honte que je garde pour moi et dont personne n'est au courant
| SANCHEZ LUKA Hide my head I want to drown my sorrow  personnalité
▼
C'est difficile à dire, à décrire... le caractère d'une personne évolue tellement au fil du temps. Je ne suis plus le gamin que j'étais autrefois, celui qui était si innocent, qui voyait le bien chez tout le monde, qui voulait sauver tout un chacun. Je ne suis plus l'adolescent qui rêvait d'aventure, de fuir son quotidien pour vivre de grandes choses. Il l'a fait, il a vécu toutes ses choses mais tout cela est bien terminé. Je ne suis plus le jeune adulte avec des projets d'avenir et des rêves plein les yeux, qui croyait en la vie et l'amour, qui voyait déjà sa vie s'écouler comme un long fleuve tranquille. La vie de couple, la maison, les enfants peut être un jour... Mais tout ça est bien terminé. Ils ont tous disparu, laissant place à l'adulte que je suis aujourd'hui. Mes belles illusions sont envolées, je sais qu'on ne peut se voiler la face à croire que tout le monde a une part de bonté en lui. Je sais que l'amour ne rime pas avec toujours. L'amour ça fait mal. On s'attache, on donne trop de soi et on finit par souffrir le jour où on perd tout ça. Car ce jour arrivera tôt ou tard, se dire qu'il ne viendra pas résume une fois de plus à se voiler la face. Je préfère la compagnie de mes petits protégés, des animaux dont j'ai la charge, à celle de mes semblables. Je ne me confie pas, je sais où tout cela nous ménerait de toute façon et je n'en ai pas envie. Certes j'ai l'air tout à fait amical et charmant avec tout le monde. Mais rare sont ceux, pour ne pas dire inexistant, à pouvoir franchir le mur que j'ai bâti autour de moi. Quelques relations amicales, des histoires d'un soir, mais jamais plus, je n'en ai plus envie. Traitez moi de vieux aigri si vous voulez, je considère juste que j'ai pris assez de coups durs dans ma vie pour ne pas vouloir en subir davantage. Mon boulot, mes sorties... je ne veux rien de plus.
| noah's & you
▼
Je ne suis pas un artiste, je ne brille pas dans la lumière. De toute façon je n'ai jamais rien voulu de tout ça. Mon rêve a toujours été de prendre soin des animaux mais pas du banal chien chien à sa mémére, les stages que j'avais effectué dans ce genre de cabinets avaient été assez traumatisants comme ça. Ma passion ça a toujours été les animaux sauvages. Là où j'ai été le plus heureux c'était quand je travaillais dans une réserve africaine, au contact de ces animaux merveilleux dans leur habitat naturel. J'ai tout plaqué par amour. J'ai travaillé dans un zoo, trouvant un peu de stabilité. Mais je ne veux plus de ça. Alors quand j'ai vu que le cirque recrutait j'ai sauté sur l'occassion. Voyager, ne pas rester toujours au même endroit... c'était idéal pour tout oublier et garder ce métier qui est toute ma vie.
| histoire
▼
Je m’accroche à sa jambe. Je ne veux pas la lâcher. J’ai peur… Les bruits, les odeurs, tout m’effraie dans cet endroit. Je regarde d’un œil inquiet la forme sombre entrain de manipuler les couteaux un peu plus. La lame étincelle un instant avant de s’abattre sur la planche en bois et je sursaute, serrant un peu plus fort contre moi mon ours en peluche, me serrant contre sa jambe. Ricky m’a averti. Il m’a dit que si je n’étais pas sage il couperait mes doigts pour les mettre dans la soupe et les servir aux clients. Je ne l’ai pas cru au début, il se moque souvent de moi et puis il avait toujours tous ses doigts alors que maman n’arrête pas de le gronder. Mais ici, apparemment, il reste sage. Alors j’ai fini par le croire et maintenant que je vois ce grand couteau s’abattre avec force, je le crois de plus en plus. « Je ne peux pas le garder, je te l’ai déjà dit. J’ai rendez-vous avec le prof de Ricardo, tu m’avais promis que tu le garderais. » Je me blottis plus fort contre elle. Je ne veux pas qu’elle me laisse, pas avec lui. Il n’a pas l’air emballé non plus vu la tête qu’il fait et le soupir qu’il pousse. « Ce n’est pas la place d’un enfant ici. Il pourrait se faire mal. » « Alors va à l’école !! Je resterais pour le garder. » Le ton monte et je sens que je suis la raison de leur dispute. Je n’ai rien fait moi pourtant, c’est Ricky qui a encore fait des bêtises à l’école. Moi je veux juste pouvoir rester avec maman. J’adore quand elle me prend dans ses bras. Je glisse mes doigts dans ses longs cheveux blonds. Il n’y a qu’elle qui les a comme ça. Ricky et moi on a les cheveux marrons, comme papa, ce monsieur que je connais à peine et qui pourrait me couper un doigt si je ne suis pas sage. Maman dit que papa travaille beaucoup au restaurant, qu’il est obligé pour qu’on ait de quoi manger, et que c’est pour ça qu’elle est seule pour nous garder tout le temps. Elle est toujours triste quand elle raconte ça et je ne sais pas pourquoi. Alors je viens l’embrasser sur la joue et je lui dis que je l’aime et que je m’en fiche de ne pas voir papa parce que je l’ai à elle et que moi je veux bien rester tout le temps avec elle. « Bien… laisse le moi… mais je te préviens que si jamais il fout le bordel ça va mal aller !! » Je tremble et me serre un peu plus contre elle. Si je ne suis pas sage il va me couper un doigt. Ricky avait raison. Je sens les larmes venir quand elle s’accroupit devant moi et m’embrasse sur la joue. J’essaie de m’accrocher à elle mais elle me repousse doucement. « Je reviens vite mon Luka. Sois sage avec papa. » Je hoche doucement la tête, incapable de parler. Elle s’en va et je reste dans un coin de l’immense cuisine, le regardant avec peur. Au bout de plusieurs minutes il semble se souvenir que je suis là. Il se retourne et me regarde en soupirant. « Allez viens par là Luka, je ne vais pas te manger. » Je m’approche doucement. J’ai peur que si je ne lui obéis pas il me coupe un doigt. Je m’arrête à côté de lui et le regarde un peu anxieux. « Tu veux me donner un coup de main ? » Je hoche timidement la tête, toujours trop effrayé. Il me hisse sur un tabouret à côté de lui et commence à m’expliquer ce qu’il prépare. Je me détends petit à petit. Je me mets même à sourire quand il me dit que je travaille bien. Au final j’ai le sourire aux lèvres et les joues recouvertes de sauce tomate quand Maman et Ricky viennent nous rejoindre. J’étais sur qu’il mentait.
~*~*~*~*~*~
On rentre de l’école, Ricky et moi. Il marche devant moi, donnant des coups de pied avec colère dans un caillou et marmonnant par moment. Il a encore eu une mauvaise note. Il sait qu’il va se faire engueuler en rentrant à la maison. Alors je marche sans rien dire à côté de lui, de peur qu’il ne passe sa colère sur moi. Il a peur que cette fois ci les parents ne l’envoie en pension. Je le comprends. Je n’ai pas envie non plus qu’il parte. Même si on est différents, complètement différents même, c’est mon grand frère et je l’aime. « Je t’aiderais Ricky ne t’en fais pas… tu ne partiras pas. » Il se retourne furieux et je me rends compte que j’ai dit ce qu’il ne fallait pas. Son orgueil en a pris un coup. Son petit frère n’est pas sensé l’aider à faire ses devoirs. C’est à lui de veiller sur moi et non l’inverse. Il me crie ça dessus avant de repartir furieux. Je soupire et continue d’avancer. Je m’arrête au bout d’un moment en voyant quelque chose au sol. Je m’approche et distingue un serpent plutôt mal en point. Ricky semble remarquer que je ne le suis plus car il s’arrête et vient me rejoindre. « Qu’est ce que tu fais ?! » Je ne peux détacher mes yeux de la petite créature qui semble à bout de force, trop mal pour réussir à bouger, pas encore assez mal pour laisser tomber et se laisser mourir. « Il est malade… » « Et alors ? C’est rien qu’un serpent. » « On devrait le prendre, l’amener chez le vétérinaire… il va mourir si on ne fait rien. » « Justement qu’il crève. Allez viens Luka. On va être en retard à la maison et je n’ai pas envie de leur donner une raison de plus de m’engueuler. » « J’arrive… » Je soupire et finis par me lever pour le rejoindre, prenant au passage doucement le petit animal et le mettant un peu à l’écart de la route, le mettant à l’abri dans un buisson. Je chuchote tout bas à l’animal comme s’il pouvait m’entendre ou me comprendre. « Je reviendrais te chercher je te le promets. » Je me lève finalement et part rejoindre mon frère.
~*~*~*~*~*~
Je pousse un soupir et repousse mon livre. Impossible de me concentrer avec tout ce bruit. Mon examen d’entrée à la fac est demain et je ne peux pas réfléchir en les entendant hurler comme ça. C’est toujours la même dispute qui revient. Ca commence toujours plus ou moins de la même façon. Ca part de Ricky et de ses conneries. Là c’est parce qu’il vient de se faire virer de la fac. Ses résultats sont trop catastrophiques. Il sèche les cours, sèche les entrainements alors qu’il a eu une bourse pour étudier grâce au sport. Puis ça dérive. Ma mère finit par sortir tout ce qu’elle a sur le cœur. Elle se plaint de cette vie. Ce n’était pas ce qu’elle voulait. Elle a quitté la Russie à dix huit ans pour devenir actrice à Hollywood. En chemin elle a rencontré mon père. Elle était serveuse dans le restaurant où il travaillait comme chef. Quelques mois plus tard elle tombait enceinte de Ricky, rangeant au placard tous ses rêves de devenir une grande star. Maintenant elle lui reproche sans cesse la vie qu’ils mènent. Être mariée à un propriétaire d’un petit restaurant mexicain avec deux enfants dont un qui ne fait que des conneries ce n’était pas vraiment ce qu’elle voulait. Je soupire et sors finalement. Je n’en peux plus de leurs disputes. Tant pis pour les révisions. Cela fait des semaines que je révise ce n’est pas une soirée de plus ou de moins qui va changer quelque chose. Je prends une veste et sors dans la ville. Ils n’ont même pas remarqué que je suis parti, trop pris par leurs cris. Mes pas m’entrainent tous seuls dans la ville. Je me retrouve devant un bar gay, celui devant lequel je passe régulièrement en rentrant. Il y a encore ce type devant. Il me regarde en souriant à chaque fois que je passe. Ca ne va jamais plus loin, juste un sourire qui me fait me sentir bizarre. Je me suis surpris à passer le plus souvent possible devant ce bar, espérant le voir. Puis quand je l’ai vu, qu’il m’a souri, je me sens mieux. Ce soir mes pas m’ont encore conduit devant ce bar. Il est là encore une fois, toujours à me sourire. Sauf que ce soir c’est différent. Ce soir je ne me contente pas de passer devant lui et de rentrer. Pour la première fois je le rejoins. Je me laisse entrainer par lui à l’intérieur. Je me laisse aller sur le rythme de la musique, me déhanchant doucement contre lui. Ce soir pour la première fois, il me ramène chez lui. Plus tard dans la nuit, quand nos corps s’unissent et bougent l’un contre l’autre j’oublie tout et je perds pied…
~*~*~*~*~*~
On s’est revu très souvent après cette première nuit. Cela fait même un an pratiquement qu’on sort ensemble en secret. Mes parents et mon frère ne sont pas au courant. Je n’ose même pas imaginer leur réaction s’ils le savaient. C’est suffisamment la merde en ce moment à la maison. Ricky s’est barré. On ne sait pas vraiment ce qu’il fait ni où il est. Je crois que tout n’est pas vraiment légal. Moi j’ai réussi l’examen d’entrée à la fac. Ca fait maintenant un an que j’étudie pour devenir vétérinaire. Mon rêve depuis que j’ai huit ans est entrain de devenir réalité. Je sors de cours et je ne peux m’empêcher de sourire. Il est là, juché sur sa moto, tellement sexy avec son blouson en cuir. Je le rejoins et me retiens de lui sauter dessus pour l’embrasser. Pas ici, les gens ne doivent pas savoir. Je monte à l’arrière et lui glisse rapidement à l’oreille que mes parents ne sont pas là ce soir. Ils se sont offert une soirée en amoureux pour décompresser un peu. Je l’entraine dans ma chambre, excité par ce goût d’interdit. C’est la première fois que je ramène quelqu’un dans ma chambre. J’ai bien fréquenté quelques filles mais ça n’a jamais été plus loin. Ce n’est pas comme avec lui. Là tout est différent. Je préfère les hommes, c’est sans appel, et je préfère particulièrement cet homme tout contre moi qui me fait voir des étoiles. Puis tout bascule… on entend des bruits au rez de chaussée. Ils sont revenus… Ils se disputent, encore. On se rhabille rapidement mais il est trop tard. Ma mère entre dans la chambre alors que je tente tant bien que mal de reboutonné mon pantalon. Lui, il est encore à sautiller en boxer pour tenter d’enfiler une jambe. Je vois dans son regard qu’elle a compris ce que nous étions entrain de faire. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas comprendre. Elle lui hurle de dégager et il ne se fait pas prier pour accepter. Je tente de bredouiller quelque chose, lui promettre que je vais tout lui expliquer mais ça ne sert à rien, les mots que je redoutais tant sorte de sa bouche. Pédale… dégénéré… monstre… Mon père arrive à ce moment là et leur dispute reprend de plus belle. Cette fois ce n’est pas Ricky qui déclenche tout mais moi. C’est de la faute de ma mère si je suis comme ça. Elle m’a trop couvé. Je suis resté trop longtemps dans ses jupes et voilà le résultat. Je tente tant bien que mal de me justifier à nouveau, tenter de leur faire comprendre qu’ils n’y sont pour rien et moi non plus, je suis ainsi. J’ai bien tenté de changer mais je ne peux pas. Mais je ne fais qu’augmenter la rage de mon père. Alors j’ai pris mes affaires et je suis parti…
~*~*~*~*~*~
Il est là devant nous, superbe comme à chaque fois que je le vois. Il se tient majestueux au milieu de la savane, sa crinière flamboyant autour de lui. Ca fait maintenant plus d’un an que je travaille dans cette réserve en Afrique, plus d’un an que je les vois chaque jour mais je suis subjugué devant ce spectacle chaque fois que je les vois. Puis j’entendis un cliquetis d’appareil photo et je soupire. C’est une nouveauté de mon patron, pour se faire plus d’argent. Il a prévu de faire venir des cars de touristes pour leur faire payer un prix exorbitant des safaris photos. Mais pour lancer son grand projet il a besoin de développer un site et tout un tas d’autres trucs à la con du genre. Il a donc engagé un photographe que je dois trimballer un peu partout dans la savane pour qu’il puisse prendre ses photos à la con. Je commence à être à bout de patience. Cela fait plus de quatre heures qu’on parcourt la réserve en long, large et travers. Il a pris je ne sais combien de photos mais ça semble ne pas être assez. Excédé je fini par lâcher en soupirant « vous avez bientôt fini ? » Il se retourne vers moi et a l’air surpris par ma remarque. Il bredouille que oui dans un anglais approximatif. Un français… comme si il n’avait pas pu trouver mieux que ce frenchie à la noix. Je le raccompagne finalement à notre camp, à où on soigne les animaux mais surtout là où on vit. Je descends de la jeep et soupir de soulagement quand je l’entends me parler. De ce que j’arrive à comprendre, il m’invite à diner. J’ai le plus grand mal du monde à me retenir de rire en l’entendant. « Vous êtes sérieux ? » Son beau sourire se fane. Il bredouille à nouveau, mal à l’aise, m’expliquant qu’il pensait que je pouvais être intéressé. Il est désolé, d’habitude il arrive plutôt bien à deviner qui l’est mais là… Je souris, commençant à me radoucir un peu. « Non ce n’est pas. Je le suis aussi mais… » Je parcours un instant du regard l’endroit où nous sommes puis je plonge à nouveau mon regard dans le sien en souriant. « Il n’y a pas vraiment de restaurant dans le coin. » Il suit mon regard puis on explose de rire tous les deux.
~*~*~*~*~*~
« Jane ? » « Non Jean… » « Jeanie ? » Il explose de rire tandis que je fronce les sourcils. « Ok je laisse tomber il est imprononçable ton prénom. » Je me mets à bouder tandis qu’il se marre encore plus comme une baleine. On est pas parti diner au restaurant. On a trouvé un compromis. On s’est préparé un pique nique et on est parti s’installer dans un petit coin de la réserve que j’aime bien. Le soleil commence à se coucher. Le spectacle est magnifique et il est d’accord avec moi. Je commence à vraiment l’apprécier. Il est loin de l’idée que je m’étais fait de lui au premier abord. Il est beau, bon ça je l’avais déjà remarqué. Il est intelligent, cultivé. Il a beaucoup voyagé grâce à son travail. Il parle avec plaisir de ses voyages, faisant vivre son récit avec sa passion. Il a les yeux qui pétillent dans ces moments là. Je me sens fondre petit à petit pour lui, pour ce français au prénom imprononçable. Avant même que je ne m’en rende compte, avant que j’ai pu le faire, il est là… à m’embrasser… et je ne peux m’empêcher d’adorer ça.
~*~*~*~*~*~
Sa main trace des petits cercles sur mon torse. Je ferme les yeux, poussant des soupirs de plaisir par moment. « Luka ? » « Hmm… ? » Je n’ai pas envie d’ouvrir les yeux, je suis trop bien à cet instant même. Je sais de quoi il veut parler et je n’y tiens pas. J’ai tout fait pour éviter de penser à ce moment. Cela fait des jours que je le vois se rapprocher et maintenant qu’il est là, qu’on est beaucoup trop près pour faire comme s’il n’existait pas. « Je pars demain… » Je remue un peu, me collant davantage contre lui. Ca ne pouvait pas durer, on le savait. Son contrat ne devait durer que pour trois mois. On s’était fait une raison depuis le début. On ne devait pas s’attacher. On ne devait pas… « Je veux que tu viennes avec moi… »… tomber amoureux… Je me retourne vers lui et l’embrasse doucement. « J’ai déjà acheté mon billet et donné ma démission. » Il me sourit et roule sur moi pour venir m’embrasser avec envie.
~*~*~*~*~*~
« Tu pourrais me laisser conduire quand même… » « Chéri… je t’aime de tout mon cœur, tu es un gars formidable et l’homme de ma vie… mais tu es aussi un putain d’américain qui sortit de ses voitures automatiques ne sait rien conduire. Alors vu que je tiens à ma voiture, tu me laisses conduire. » Je me réinstalle dans mon siège en soupirant. Il a raison mais je boude quand même. Je ne suis pas si catastrophique que ça au volant. Ce n’est pas parce que j’ai pété son embrayage la première fois que j’ai conduit que je ne suis pas capable de conduire à nouveau. Je reste un moment silencieux puis me décide à sortir de mon mutisme boudeur. « Tu comptes l’appeler comment ta saucisse sur pattes ? » Il soupire, un sourire étirant ses lèvres. « Alors déjà ce n’est pas une saucisse sur pattes, ça les teckels et c’est un yorkshire qu’on va chercher. Et je pensais à Kit Kat. » Je me redresse et le regarde les yeux limite exorbités. « Tu te fous de moi là ? » Devant son air un peu désolé mais bien trop sérieux pour mon propre bien, je ne peux que désespérer. « Déjà l’idée d’adopter un mini truc à poil j’étais pas pour. Je te signale que si je bosse dans un zoo au lieu d’avoir un cabinet en ville où je me ferais plus d’argent c’est pour une bonne raison. Je ne supporte pas les petits chiens chiens à sa mémére. Je fais un effort pour toi alors pitié ne lui donnons pas un nom ridicule. » Il soupire et n’ajoute rien. Ce projet de chien ensemble ça fait un moment qu’il l’a. Il veut concrétiser un peu plus notre relation. Je crois qu’il a besoin de ça pour se rassurer, pour se dire que je ne partirais pas. Il ne devrait pas avoir besoin de ça pourtant. Cela fait deux ans qu’on vit ensemble, que j’ai plaqué mon travail en Afrique pour le suivre à Paris. Mais il veut qu’on ait quelque chose de plus, comme cette boule de poil. Moi je voulais un serpent mais il en a peur. L’hypocrite, ça ne le gêne pas pourtant de lécher celui que j’ai tatoué sur le bas ventre. Donc on est partis sur un chien. Là encore il a ignoré mes suggestions. Je voulais un patou des pyrénées mais non il parait qu’un gros chien dans un deux pièces à Paris c’était pas terrible. Donc on va chercher le yorkshire qu’il a réservé et payé et qu’il veut appeler Kit Kat. « Tu proposes quoi alors ? » « Je sais pas moi Magnum ? Reconnais qu’on passe plus de temps à lécher des glaces qu’à bouffer des kit kat. » Vu la gueule qu’il est entrain de tirer je crois qu’il n’a pas apprécié ma blague. Le voilà qui tire la gueule maintenant. Il s’arrête au feu rouge et je me retourne vers lui en soupirant. « Chéri… s’il te plait ne me fais la tête. On l’appellera Kit Kat si tu veux. Je te promets même qu’on le promènera dans le parc. J’éviterais même de le filer à bouffer à mes lions. J’ai pas envie qu’il s’étouffent avec. » Je lui souris et je vois au petit sourire qu’il me rend qu’il ne me fait plus la tête. Je lui vole rapidement un baiser et le laisse redémarrer. Et puis tout bascule. Comme le jour où mes parents m’ont découvert dans les bras de mon premier amant. Il a suffi d’une seule seconde pour que mon univers entier bascule. Mais la première fois n’était rien comparée à celle-ci. La première fois j’ai pris un nouveau départ, je me suis trouvé un appartement, un petit boulot pour réussir à terminer mes études. J’ai commencé à vivre ma vie, à être vraiment moi-même. Mais cette fois là… je suis mort. On ne l’a pas vu. On n’a pas vu la voiture qui a grillé le feu rouge à notre gauche. Elle roulait trop vite pour nous voir ou pour s’arrêter. Elle a nous percuté de plein fouet et mon monde s’est écroulé.
~*~*~*~*~*~
Je pousse un grognement en sentant une langue râpeuse venir me caresser la joue. Je me retourne, tentant de m’éloigner de la chose qui m’a réveillé. Mais la dite chose saute par-dessus moi et revient à l’attaque. « Kit… dégage de là… » J’ouvre un œil et le voit entrain de me regarder avec son air triste, sa tête penchée sur le côté, tentant de m’amadouer. Le pervers, il sait très bien que je craque quand il me regarde comme ça. « T’as gagné je me lève. » Je me redresse et part vers la cuisine pour lui sortir sa pâtée. Il tourne en rond comme un excité avant de finalement se jeter dessus. « Abruti de chien. » Ca fait trois ans que je l’ai et il me désespère toujours autant. Je ne voulais pas le prendre. Je ne voulais pas avant l’accident et je voulais encore moins après. J’étais en rééducation, entrain d’essayer de faire fonctionner ce qui restait de mon corps, quand ces abrutis m’ont appelé. Ils ont osés m’engueuler parce qu’on n’était pas venu chercher cet abruti de chien. Ils se sont un peu calmés quand je leur ai gentiment expliqué que vu que l’un des deux propriétaires était mort et l’autre en rééducation, c’était devenu un peu compliqué de venir chercher un chien. Au final je l’ai récupéré le chien. C’était ça ou il finissait à la SPA et allez savoir ce qu’ils allaient lui faire là bas. Il est resté avec moi depuis. Il m’aide à ne pas complètement craquer. Il y a un truc qui a besoin de moi. Alors je me lève tous les matins, j’enfile ma prothèse sur ce qui me reste de jambe gauche, jusqu’au genou ça va, c’est après que ça se gâte. Puis je pars bosser pour le cirque, ce cirque où je suis rentré il y a pratiquement deux ans pour fuir, fuir une routine qui ne faisait que me faire sombrer davantage. Je fais ma vie comme si de rien n’était, comme si je n’étais pas balafré et amputé sous mes vêtements, comme si une part de moi n’était pas morte ce jour là. Je rentre ensuite le soir. Il m’arrive bien d’avoir quelques aventures mais rien de sérieux, rien qui n’aille au-delà de mes règles. Pas de baisers, pas de sentiments, pas d’attachement, pas la moindre chance qu’ils aperçoivent ce que mes vêtements cachent, pas de seconde fois… Le seul à partager mon lit est mon petit Kit Kat…
|
|
● derrière l'écran ● Salut ! Moi c'est moi. J'ai 1188 ans mois, je suis UNE LICORNE JE NE M'ABAISE PAS A CES CONSIDERATIONS DE SEXE et je suis caché pour éviter que les gens en blouse blanche me retrouvent. Je viens de Vénus, vous savez quand même que les licornes viennent de là , et j'ai trouvé votre forum grâce à mon petit doigt et je le trouve beauuuu  . Sinon je fais du RPG sur forum depuis oulaaaa je sais plus... 7ans peut être et j'ai une fréquence de connexion de merdique. Concernant mon personnage, c'est un INVENTÉ et j'ai choisi Nick Bateman ( à pas confondre avec Batman, c'est pas les même ) comme avatar.
Dernière édition par Luka Sanchez le Sam 23 Sep - 13:32, édité 4 fois |
|
Belphégor ♦ Prisoner of the past ♦
| ✦ Sujet : Re: Hide my head I want to drown my sorrow ♦ Luka Publié : Lun 25 Sep - 23:00 | | |
| Félicitations Tu viens d'intégrer officiellement la belle famille d'HYSTC  Félicitations à toi ! 
Nous t'annonçons avec grand plaisir que tu rejoins notre belle famille d'HYSTC ! Pour faire tes premiers pas et pour te permettre de prendre tes repères, voici une série de liens que tu peux visiter. Bienvenue chez toi 
Ici, c'est ta partie ! Tu trouveras tout ce dont du as besoin pour la gestion de ton personnage. C'est là que tu vas pouvoir créer une fiche où tu recenseras tes sujets, tes relations,... De plus, si tu veux enrichir ton personnage, tu peux créer des pré-liens et des scénarios.
Sinon, côté bottins, tu vas pouvoir recenser ta bouille et ton métier. Si tu fais partie du cirque et que tu es un artiste/novice/freak, il faut répertorier ton numéro. Et si tu es une étoile, n'oublie de consulter ce sujet pour voir si tu y apparait bien !
Pour terminer, je te conseille fortement de surveiller la partie des annonces et des nouvelles. Ainsi, tu seras prévenu dès que le staff y publiera quelque chose ! Et n'oublie pas que si tu as quelque chose à dire/à proposer/à protester/à commenter, tu peux t'exprimer dans ce sujet 
Sur ce, amuse-toi bien parmi nous ! 
|
|
on se secoue les puces pour programmer l'ouverture, promis 
... 
Mais évitez juste de le montrer devant tout le monde 
