No sense words harmony // Luka Sanchez

In the middle of the trees. My knees. Amiss-take. Floe in the lake. Is there a cat in the phone ?

Rien. Rien du tout. Voilà à quoi a servi cette soirée ! Je suis sorti, comme d'habitude, en quête d'une bonne soirée, et possiblement une nuit tout aussi intéressante. Mais non. Apparemment ce soir il y avait un regroupement ailleurs. Nous étions sortis, en fait, Luka et moi, pour aller boire quelques verres, profiter de la vue pour sa part, danser avec n'importe qui pour la mienne, et surtout profiter de l'ambiance de boîte. La même qui repousse les plus prudes. Nous nous sommes rapidement installés, commandant nos boissons, et rapidement on a commencé à discuter et s'amuser. Ce qui est bien avec Luka c'est qui nous en faut pas trop étant donné qu'on a beaucoup de centre d'intérêts en communs. Cependant, là où normalement nous ne pouvons pas passer plus de quinze minutes ensemble sans se faire offrir de verre, cette fois les gentlemen n'étaient vraisemblablement pas au rendez-vous. Pire que tout, personne ne m'intéressait. Ni  sur la piste, ni au bar, ni ailleurs. Et pourtant c'est pas faute d'avoir regardé du coin de l’œil la porte d'entrée en espérant voir y apparaître la personne qui rendrait ma nuit beaucoup moins difficile à vivre.

Luka pour sa part n'avait pas l'air dérangé par ce manque d'intérêt à notre égard. Il est généralement plus sage que moi, et lorsque nous sortons, je remarque souvent qu'il n'est pas dans la même attente. Il chercher de l'amusement et de la compagnie ; je cherche une drogue. La barrière est fine, je n'ai finis par remarqué que j'étais passé de l'autre côté qu'en côtoyant d'autre personnes. Luka est un très bon exemple. Donc là où je suis à la limite d'une crise de manque, il a juste une petite dalle. C'est assez troublant comme constatation, ça me rapproche un peu plus de ce que j'ai pu lire sur internet. Peut être faudrait-il que j'en parle avec un médecin. Mais je ne me vois pas devoir prendre un traitement rendant potentiellement dépendant pour soigner une dépendance. Enfin dépendance ou pas, les cocktails étaient très bon. Et ça se laissait boire sans difficulté. Même si frustration, plus alcool n'est jamais un bon mélange.

Au final on a décidé de rentrer. J'étais assez d'accord, et de toute manière trop ivre pour refuser quelque chose ou jouer au fou à dormir dehors. Dormir dehors en Islande. Quelle idée. Alors on est parti, marchant dans les rue de Reykjavik pour rejoindre le parc où se sont plantées les tentes du cirque. On discute toujours, on rit aussi beaucoup, notre humour étant décuplé par les verres et, peut être contre ma volonté, par réflexe, ou je ne sais pas, je ne me retiens plus autant de me tenir à distance de Luka. J'ose plus le toucher, juste poser ma main sur son épaule pour le regarder dans les yeux, avant de me mettre à rire en repensant à la blague qu'il vient de me raconter. Je finis même par m'accrocher à son bras, prendre sa main, ou simplement poser ma tête dans le creux de son cou. L'hilarité cache le mal-être, sourire rend heureux. Le contact me calme un tant soit peu. Nous entrons dans le cirque, qui est encore plein de vie. Nous sommes rentrés tôt, il n'est que deux heures moins le quart. Seulement... Cette nuit risque d'être très longue.

« Alors, on fait quoi maintenant ? »

Je ne suis pas fatigué, et j'imagine, peut être à tord que lui non plus. Mais une chose est sûre, nous avons beaucoup trop rit pour pouvoir s'endormir juste en fermant les yeux. Pour ma part je sais déjà ce que je veux faire, malheureusement il faut au moins être deux, et que la deuxième personne n'ai pas envie de partir en courant. Et encore plus malheureusement, la personne à laquelle je pense qui pourrait m'aider là maintenant tout de suite, ne doit pas être disponible. Et je réalise que ce serait affreux d'abandonner Luka comme ça. Il ne mérite pas de passer après mes caprices. Ou ceux de mon corps qu'en sais-je.

« J'ai de quoi boire si tu veux, sinon, on peut simplement aller s'asseoir quelque part, c'est toi qui choisis, on fait ce que tu veux ! »

Si j'ai même plus la capacité de profiter simplement de mes amis, aussi sexy soient-il, c'est que je suis tombé bien bas. La nuit sera longue, mais au moins, je n'aurais rien à me reprocher. Et quelque part ça me frustre autant que je me sens bien.

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Apollo & Luka

Il est dégouté, je le vois très bien. Il faut dire aussi qu'on a passé une soirée minable. Pas un mec de baisable à draguer. On a connu mieux comme soirée Apo' et moi. J'aime bien ces moments qu'on passe ensemble. On a sympathisé y'a un moment, notre amour des animaux nous rapprochant, puis on s'est mis à sortir le soir, appréciant tous les deux d'aller boire un peu et de rentrer en charmante compagnie. On était venu pour ça, décompresser après une dure journée pour ma part, je n'avais pas spécialement envie de m'envoyer en l'air. Si un beau mec se présentait je n'aurais pas dit non mais ce n'était pas la priorité, passer une bonne soirée avec mon ami me suffisait. Mais la soirée avait été pourri de ce côté là et je sentais sa déception.

Pourtant il souriait, se rapprochant de moi, riant des blagues pourries qu'on pouvait faire. Moi j'appréciais ce petit moment, même s'il était encore tôt et que j'allais passer le reste de la nuit seul avec Kit Kat. Je trouverais mieux un autre jour, ce n'était pas grave. On avait pu discuter au moins sans se faire interrompre toutes les cinq minutes par un lourd venu nous draguer. Cela faisait longtemps qu'on avait pas pu discuter comme ça. Je ne me confiais jamais bien sur, il y a trop de choses dans ma vie que personne ne doit savoir, même un ami comme Apollo, mais parler était quand même agréable. C'était ce que je recherchais dans ces sorties, pas spécialement m'envoyer en l'air mais surtout oublier un peu, oublier tout ce qui faisait que ma vie était devenue aussi merdique.

« Alors, on fait quoi maintenant ?

La question fatidique... on venait juste de rentrer au cirque. Il était à peine deux heures du matin. Je n'avais pas sommeil, pas envie que la soirée s'arrête déjà alors que je m'amusais. Je m'étais laisser aller à boire un peu plus que d'habitude aussi et j'avais l'alcool joyeux. Je riais à chacune de nos conneries, plus léger et insouciant que je ne l'avais été depuis longtemps.

« J'ai de quoi boire si tu veux, sinon, on peut simplement aller s'asseoir quelque part, c'est toi qui choisis, on fait ce que tu veux ! »

Je souris en entendant sa première proposition. Une idée merveilleuse pour passer le reste de la soirée. Continuer à boire un peu. Puis c'est pas comme si j'étais vraiment loin de ma caravane et que je ne pouvais pas y retourner plus tard même si c'était en titubant un peu. Juste un peu j'allais pas boire tant que ça non plus.

- On va chez toi! Il est beaucoup trop tôt pour aller se coucher et je dis pas non à quelques verres de plus.

Je lui souris à nouveau et le prend par la taille pour l'entrainer vers sa caravane. Pour le soutenir? Pour me soutenir? Je ne sais pas trop, peut être un petit peu des deux.

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Mon sourire s'élargit, la journée n'est définitivement pas terminée et la nuit non plus ! Luka ne pouvait plus me faire plaisir qu'en acceptant de rester un peu avec moi. Me retrouver seul maintenant n'aurait même pas été imaginable. C'est alors bras dessus, bras dessous, mains posées sur les hanches que nous nous dirigeons chez moi. Si toute les caravanes se ressemblent de l'extérieur nous avons chacun une manière de les aménager. La seule contrainte c'est qu'il n'y a la place que pour un lit, une commode, un poil à bois et un autre meuble s'il ne s'avère pas trop grand.

Je tourne la clé dans la porte, sans trop de difficulté, je n'ai pas tant bu que ça pour ne pas réussir à trouver la serrure. J'ouvre en grand la porte pour que mon invité entre avant moi, puis je le suis. Heureusement je ne suis pas extrêmement bordélique, et je n'ai pas trop de quoi mettre le bazar. Au fond de la pièce de deux et demi par cinq il y a mon lit, en longueur, dont les pied touche une bibliothèque qui me sert davantage d'étagère. Il y a de nombreux coussins parce que j'adore ça, des plaids à foison, qui me rappelle le canapé de chez mes parents et des cadres pour donner de la personnalité à tout ça. Par terre, le parquet sous le lit est recouvert de tapis, qui dépassent un peu vers nous. Là encore il y a une collection de coussins çà et là qui donnent très envie de se laisser tomber dessus. Plus près vers nous, il y a une commode surplombée d'une fenêtre et juste avant à notre gauche il y a un porte manteau. Il est plein, vestes, manteaux, chapeaux, parapluies, écharpes, c'est la full merde. Et si on se rapproche on peut constater qu'il y a une quantité de paire de chaussure aberrante qui jonchent le sol jusque en dessous de la commode. En face de tout ça il y a le poil à bois, et à sa droite, à la notre donc aussi, plus proche de nous, un miroir sur pied. Bien pratique quand je fais le check de mes tenues pour sortir.

« Bon bah tu risques pas de te perdre ! »

En même temps je n'ai jamais eu tendance à aimer les endroit très grands et spacieux. J'ai toujours été très cocooning, ou intime, tout dépend du point de vue. Pour ma part je retire en priorité mes chaussures, on est jamais mieux qu'en chaussettes ou pieds nus chez soi. Puis je me dirige ver mon lit pour attraper quelque chose en dessous. Une belle boîte où je garde mes bouteilles. Pas les bières, non ça je les pose juste dans un coin, là ce sont les belles bouteilles, vin, rhum, champagne même quand il m'arrive d'en avoir. Schnaps, dont je me passe très mal depuis qu'un certain démon m'y a fait goûté. Je l'ouvre et la laisse à la vue de Luka ainsi que les bières pour qu'il choisisse.

« Prends ce que tu veux, j'en ai d'autres, » je lui dis en retirant ma veste. Il fait pas hyper froid en ce moment, et en partant je n'avais pas voulu prendre un manteau pour ne pas m'encombrer. Je la pose sur le porte manteau, puis je reviens me poser sur mon lit.

J'en profite pour le détailler un peu. Pourquoi se priver après tout. Luka c'est un peu le beau gosse par excellence, le genre que personne peut dire que c'est pas son style. Grand, musclé comme il faut, brun, des yeux magnifiques et un sourire étincelant et très communicateur. Une barbe pour la virilité et nous avons là un bel homme sexy as fuck. Ça pour sûr il en fait tourner des têtes, et je me mentirais à moi-même si je n'avouais pas qu'il me fait un effet dingue. Mais c'est aussi très certainement lié à l'alcool et la frustration. Et au manque, qui se fait de plus en plus ressentir. Ça risque de finir par se voir, mais pour le moment, c'est pas l'heure de me laisser dépasser, j'ai un ami auquel je tiens à accueillir comme il se doit.

« Alors de quoi on parle ? Pitié ne me raconte pas à nouveau la blague des nains et du pingouin »

Rien que d'y repenser je ris.

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Apollo & Luka

On part tant bien que mal vers sa caravane. Putain je le savais que j'aurais pas du boire autant. Je commence à plus tenir sur mes jambes, enfin ce qu'il en reste. Je serais bien avancé si je me retrouvais par terre, incapable de me relever ou pire... On arrive pourtant à sa caravane. Je rentre et détail un moment l'endroit. C'est agréable, plutôt douillé comme décoration avec ces tapis et ces coussins un peu partout. J'ai envie de m'y laisser tomber, de m'y blottir et de rester comme ça pendant des heures. Mais non... c'est une mauvaise idée. Je serais incapable de me relever si jamais je fais ça. A la place je reste debout, figé comme un abruti.

« Bon bah tu risques pas de te perdre ! »

Je laisse échapper un petit rire à sa remarque. Là c'est clair j'ai vraiment beaucoup trop bu et je commence à toucher le fond. Et je suis toujours là, planté comme un piquet, pendant qu'il fouille sous son lit. Non mais il va me sortir quoi là? Une malette remplie de menottes et autre jouets façon cinquante nuances de Grey? Non parce que le sado masochisme c'est pas mon truc et j'ai trouvé le film. Peut être que s'il s'était tapé un mec au lieu de l'autre cruche ça aurait pu être plus intéressant.

Mais finalement il sort une bouteille de schnaps et mon sourire s'aggrandit. C'est beaucoup mieux que le fouet ça.

« Prends ce que tu veux, j'en ai d'autres, »

Je souris et m'approche de la bouteille de schnaps. Je crois que j'ai dépassé le stade où une simple bière suffirait à mon bonheur. Je fais comme Apollo et retire ma veste avant d'aller me poser sur son lit à ses côtés, souriant avec ma bouteille à la main. Je prends une gorgée et savoure un instant la chaleur de l'alcool le long de ma gorge.

« Alors de quoi on parle ? Pitié ne me raconte pas à nouveau la blague des nains et du pingouin »

Je souris et laisse échapper un nouveau rire.

- Pourquoi? Elle est drôle pourtant.

Ca faisait mourir de rire les autres étudiants à la fac de véto. Peut être qu'il faut être véto pour rire de cette blague? Boarf j'en sais rien mais moi je l'aime bien cette blague.

- Mais j'en ai une autre par contre si tu veux. Sans nains ni pingouins...

Je lui tends la bouteille et m'éclaircit un peu la gorge avant de me lancer dans ma blague.

- C'est une bonne soeur qui va voir la Mère supérieure complètement affolée et qui crie "Ma Mère!! Ma Mère!! Je suis enceinte mais je n'ai pas pêché je vous le jure!!!" La Mère supérieure la rassure comme elle peut, lui assurant que ce n'est pas grave. Le lendemain une autre soeur arrive en courant dans le bureau de la Mère supérieure et se met à hurler "Ma Mère!! Ma Mère!! Je suis enceinte!!! Mais je n'ai pas pêché je vous le promets ma Mère". La Mère supérieure la rassure à son tour et la laisse quitter son bureau en commençant à se poser des questions quand même.

Je lui souris et reprend une gorgée de la bouteille, faisant durer un peu le suspens.

- Quelques jours plus tard, c'est la Mère supérieure qui se retrouve enceinte. Elle décide alors de convoquer une réunion avec toutes les soeurs pour leur parler.

Je me redresse alors et prend un air distingué, tentant d'imiter celui de la Mère supérieure.

- "Mes soeurs nous avons un problème... nos fidèles ont recommencé à se masturber sur nos cierges..."

Je le regarde en souriant, lui laissant le temps de comprendre la chute. Bon elle est pas terrible comme blague mais j'avoue que moi elle me fait rire à chaque fois.

- Mais on peut faire ce que tu veux si tu n'as plus envie que je te raconte mes blagues.

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No sense words harmony // Luka Sanchez

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Luka n'a pas l'air mal à l'aise, juste bourré, comme moi en fait. Heureusement que sa caravane n'est pas loin, il devrait pas se paumer en rentrant. Enfin pour le moment il n'a même pas l'air d'y penser. Vue la manière qu'il a de regarder ma bouteille de schnaps je pourrais presque me mettre à envier l'objet en verre. Enfin de toute façon je suis même pas sûr qu'il soit en capacité de remarquer quoi que ce soit concernant mon état, alors tant mieux ! Il finit tout de même par s’asseoir à côté de moi, la bouteille à la main, en train de l'ouvrir avec l'assurance d'un enfant de trois ans tombant sur un bouchon à système de protection. Je le regarde faire, et surtout galérer avant d'enfin le voir réussir. La gorgée n'en sera que plus apprécié pour le mérite.

« Bien sûr, j'ai pas dit le contraire, je ris encore d'ailleurs.. »

Et c'est vrai, juste repensé à la chute de cette blague mon sourire s'accentue. Et en même temps je sais pas si c'est vraiment bien de rire sur ce genre de blague vraiment pourrie. Après tout, d'un certain point de vue on pourrait facilement se dire que ce pingouin n'a vraiment pas eu de chance. Pauvre Noot Noot.. Je ris nerveusement, et aussi à cause de l'alcool dans mes veines pendant qu'il m'annonce qu'il en a une autre. Je suis curieux et surtout, j'aime beaucoup sa façon de raconter les blagues. C'est pas donné à tout le monde. Je hoche la tête positivement alors qu'il se prépare à raconter son histoire, me passant la bouteille au passage que je porte sans cérémonie à mes lèvres pour boire à mon tour.

Il commence à me raconter une histoire de bonne sœur et de leurs souci de fécondation alors que je l'écoute avec attention, oubliant même de boire. Je n'y repense que lorsque qu'il récupère la bouteille pour marquer un temps d'arrêt. J'attends la suite en me demandant où tout cela va aller, même si je sais déjà que je ne vais pas être déçu. Il reprend alors son histoire au moment où je reprend le Schnaps pour en prendre une gorgée. Erreur fatale. J'avais pas calculé que je n'aurais peut être pas encore avalé au niveau de la chute. Je vais pas faire un dessin, on a tous craché un jour en riant. Bon, j'ai peut être eu la lucidité de mettre mes mains devant ma bouche, mais ça n'a pas empêché le liquide de finir par tomber sur mes plaid et mon pantalon. Je jure, mais en vrai je suis vraiment heureux que l'alcool ne soit pas remonté dans mon nez, alors c'est déjà une victoire en soi !

« Oh putain merde pardon » je m'exclame alors que je ris encore. C'est vrai que ce genre de blague a toujours tendance à te mettre en tête l'image liée. Et c'est aussi dégueulasse que drôle. Oui j'ai un humour ça, mais en même temps je suis vraiment un très bon public, que ça soit noir ou absurde, je ris presque à tout. Là c'est sale, absurde et noir. Combo max.
« Bordel, je m'en suis foutu partout ! Bravo Luka ! » Je ris toujours alors que je me relève, mon pantalon collant à ma cuisse de façon très désagréable. Je tire un peu sur la partie désormais mouillée en espérant qu'elle ne touchera plus ma peau par la suite. Eh, on a tous des réflexes stupides, alors faut pas juger.

« Si on faisait vraiment ce que je veux je suis pas sûr que tu aurais accepté de venir chez moi. La prochaine fois préviens que c'est la fin de la blague, que j'ai le temps d'avaler. »

Je suis tellement déçu de ne pas avoir pu finir ma gorgée, ce gâchis. Et lui qui a maintenant la bouteille ! Je vais pas le laisser la finir tout seul ! Non mais ! Mais en même temps, je suis vraiment pas à l'aise avec mon pantalon collant. Oh eh puis merde, caleçon c'est bien aussi, et puis au moins j'aurais pas trop à penser à retirer mes habits avant de m'endormir !

« Puisque c'est de ta faute, j'imagine que ça te dérange pas si j'enlève mon pantalon. Comme ça je pourrais pas plus le dégueulasser à cause de toi ! » Je rigole bien entendu, c'est pas contre lui, et c'est dit avec autant de second degré que s'il pense alors que je suis sérieux, c'est qu'il faut vraiment lui réapprendre les base de l'humour. Mais je sais qu'il en aura suffisamment, mon bas désormais par terre en est la preuve. Je reviens ensuite m'asseoir sur le lit à coté de lui. Et je récupère la bouteille pour boire un peu avant de la poser sur mes cuisses en attendant qu'il l'a récupère à son tour.

« Ok, on disait quoi ? »

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Apollo & Luka

Il éclate de rire et je ne peux me retenir de faire de même. Mon hilarité augment quand je le vois recracher une partie du schnaps sur lui même. Non mais lui aussi, il sait pas que c'est dangereux de boire quand on nous raconte une blague. On ne sait jamais quand la chute va arriver et quand elle arrive les conséquences sont souvent dramatiques. La preuve, son pauvre pantalon en a fait les frais ce soir.

Il m'engueule mais tout ce que j'arrive à faire c'est me marrer encore plus. Il se lève et je peux voir à quel point son pantalon le colle, lui faisant comme une seconde peau. Merde... je n'avais remarqué qu'il était aussi bien foutu. Il faut dire aussi que je ne regarde jamais mes amis de cette façon là. Ca serait trop compliqué à gérer ensuite. Je n'ai pas envie de gâcher une amitié pour une baise vite fait. C'est pour ça que je ne couche qu'avec des inconnus que je peux jeter et oublier rapidement pour passer au suivant. Avec un ami, ce ne serait pas faisable. Mais merde... ce con d'Apollo est vraiment bien foutu, avec un arrière train comme je les aime.

« Si on faisait vraiment ce que je veux je suis pas sûr que tu aurais accepté de venir chez moi. La prochaine fois préviens que c'est la fin de la blague, que j'ai le temps d'avaler. »

Erreur, j'appréciais vraiment ce moment qu'on passait ensemble, à boire et rire pour des conneries. Et noooooon pour la blague, on prévenait pas de ces choses là sinon ça perdait tout son charme.

« Puisque c'est de ta faute, j'imagine que ça te dérange pas si j'enlève mon pantalon. Comme ça je pourrais pas plus le dégueulasser à cause de toi ! »

Je relève les yeux, le goulot de la bouteille de schnaps encore contre mes lèvres. Il est sérieux là? Ah... ben oui... Il fait glisser le tissu trempé sur ses jambes se retrouvant en caleçon devant moi, caleçon qui ne cache pas grand chose de son anatomie qui a l'air plutôt appréciable. J'avale une gorgée et repose la bouteille, tournant la tête pour tenter de me calmer. Ok... c'est l'alcool... et le manque... c'est pour ça que je me mets à le reluquer comme ça... et parce qu'il est en putain de caleçon devant moi ce con!!

Je le laisse récupérer la bouteille et tente de retrouver un peu contenance. C'est pas parce qu'il est à moitié à poil devant moi que je vais lui sauter dessus. Je sais me tenir quand même.

« Ok, on disait quoi ? »

Je souris et profite du changement de sujet pour retrouver un semblant de maitrise.

- Pour ma part je te racontais une blague plutôt drôle quoi que déguelasse tandis que toi...

Je lève une main et commence à compter sur mes doigts.

- Tu nous as prouvé que tu ne savais pas boire proprement. Ne me rejette pas la faute dessus, on prévient pas de la chute d'une blague, tu devais anticiper. Ensuite tu as sorti une remarque bizarre pour éviter de me dire ce que tu voulais faire. Parce que moi je suis très partant pour passer la soirée à boire du schnaps si c'est ce que tu veux.

Je vois pas ce qu'il pourrait vouloir faire de plus, ni même ce qu'il aurait envie de faire et qui pourrait me faire fuir.

- Quoi que.. si tu veux qu'on joue à un strip poker ou une connerie du genre et que tu as commencé le jeu en virant ton pantalon ne compte pas sur moi!! Le haut c'est le maximum que j'enlève, même pour baiser.

Le bas est trop affreux pour que je le montre à qui que ce soit. Entre ma jambe amputée à gauche et la droite remplie de cicatrices, il y aurait de quoi faire fuir n'importe qui.

Je me penche et récupère la bouteille sur ses cuisses avant de la porter à mes lèvres.

- Mais si tu veux j'ai d'autres blagues du genre en stock. Je t'ai déjà raconté celle du curé, de la soeur et du chameau?

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Je le regarde me rappeler ce que nous faisions. C'est vrai, on bois, et on raconte des blague. Bien loin de ce que je fais habituellement. Pourtant je ne voudrais pas que Luka passe un mauvais moment, alors s'il s'amuse bien, on va continuer. Et puis merde, je bois très bien, quand on ne me fait pas rire au moment où j'ai la bouche pleine ! Enfin bon, il a le droit de se moquer, j'ai vraiment pas été une lumière sur ce coup. J'aurais du me douter que j'allais rire, quelque soit la blague. Je ris depuis tout à l'heure à absolument n'importe quoi. Je souris, hoche la tête alors qu'il continue de compter sur ces doigts. Même si je sais pas ce qu'il compte.

Je fronce les sourcil quand il commence à me parler strip Poker. Je suis vraiment nul à chier aux jeux de cartes, et puis je pars avec un handicape, alors non, je comptais pas lui proposer ça. Remarque si déjà il refuse ça, j'imagine que ce soir je vais vraiment devoir prendre sur moi. Ce qui va être vraiment très dur si à côté de ça je continue de boire. Que faire... Je ne suis pas sûr de contrôler quoi que ce soit quand il viendra le moment d'ouvrir la deuxième bouteille. Je sursaute lorsqu'il se penche pour attraper la bouteille, bordel, focus Apollo, te laisse pas aller. Pourquoi ma libido devrait-elle régir ma vie et m'empêcher d'avoir des relations saines ?! Je veux dire, sans que le simple fait qu'il y ait un homme dans la même pièce que moi ne me mette pas dans de tels états.

Et penser à ça n'arrange rien. Je grogne intérieurement, me mets quelques gentilles claques et me concentre à nouveau sur ce que me dit l'homme... l'ami en face de moi. Oui, des blagues pourquoi pas, ça me changera les idées. Après tout ça a bien marché jusque là. Pourquoi est-ce que ça changerait. Parce que plus ça va, plus je suis en manque ? On s'en fout putain ! Je récupère la bouteille des mains de Luka, peut être un peu trop brutalement, et je m'en rends compte.

« Pardon, oui. Enfin non, je crois pas, raconte la moi » je demande en m'efforçant de le regarder et lui sourire comme si de rien n'était.

Cette fois je pense bien à boire et avaler avant qu'il ne commence sa blague. Je suis tellement absorbé par ce récit de désert, de belle sœur et de curé que l'espace de quelques minutes j'oublie l'image que je renvoie, gardant la bouteille en verre posée contre ma bouche tendis que ma langue joue avec le goulot de manière totalement inconsciente. Je finis par m'en rendre compte au moment où il donne la chute et trop perturbé pour assimilé cette dernière je ne ris pas. Enfin si, mais pas autant qu'elle l'aurait mérité. Je cache ma gène derrière une grosse gorgée de schnaps et des excuses totalement bidons.

« Pardon je pense que je suis trop bourré pour comprendre bien, j'ai pas réussi à écouter ta blague en entière. »

Je suis stupide c'est définitif, maintenant il va certainement se braquer, je viens de lui dire qu'il n'est pas intéressant alors qu'en fait c'est tout le contraire et c'est bien ça le problème. Et puis comment je pourrais être plus bourré que tout à l'heure alors que je n'ai pas bu, quel putain de blaireau je suis. Et encore je suis méchant envers les blaireaux. Je n'ose plus regarder Luka maintenant, et j'ai chaud, très chaud. A cause de l'alcool, de lui, la chaleur de l'endroit ou de la honte, j'en sais trop rien, et je m'en fous. Il faut absolument que je m'éloigne de mon ami avant qu'il n'en sois plus un. Je cache comme je peux mon visage, regardant la sortie, qui me paraît soudainement si loin. Et cette porte qui referme un air frais qui me ferait le plus grand bien.

« Je vais prendre un peu d'air, J'ai un peu chaud » Ok, je vais fermer ma gueule à partir de maintenant, me lever et aller ouvrir la porte pour calmer un peu tout ça. Je vais faire ça oui.

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Apollo & Luka

Il me prend la bouteille des mains et je le regarde surpris par ce petit accès de violence.

« Pardon, oui. Enfin non, je crois pas, raconte la moi »

Je lui souris, acceptant ainsi ses excuses. Je me redresse et me lance dans le récit de ma blague. Celle là elle est quand même plus osée que la précédente. Je me lâche un peu, l'alcool aidant, et commence à mimer mon texte en même temps que je le récite et... PUTAIN MAIS IL FAIT QUOI AVEC SA LANGUE?? Je bute sur moi et tente de reprendre tant bien que mal mon récit. Pourtant mon cerveau est concentré sur une chose uniquement, la langue d'Apollo qui est entrain de tourner autour de cette putain de bouteille. Je ne dois pas penser à ce que cette langue pourrait faire ailleurs... non je ne dois pas y penser... et merde.

Je m'éclaircis la gorge tentant tant bien que mal de finir de raconter mon histoire mais ça devient de plus en plus du... non difficile!! Ca devient de plus en plus difficile avec ce qu'il est entrain de faire avec sa bouteille.

-... dans le cul du chameau on verra si ça le fait revenir!!

J'avoue, j'ai complètement gâché la chute. Il rit à peine, plus pour me faire plaisir je pense que par réelle envie de rire.

« Pardon je pense que je suis trop bourré pour comprendre bien, j'ai pas réussi à écouter ta blague en entière. »

En même temps vu qu'il était plus occupé à sucer sa bouteille qu'à m'écouter ce n'est pas étonnant. Mais bon ce n'est pas grave. Je crois qu'on commence à être un peu trop bourré pour continuer ce petit jeu. Le plus raissonnable serait que je rentre dans ma caravane et que j'aille me coucher. Mais je n'ai pas envie de partir. Je me sens bien ici, dans cette ambiance détendue avec Apollo à mes côtés. J'aimerais rester encore un peu plus, même si ce n'est pas raissonnable.

« Je vais prendre un peu d'air, J'ai un peu chaud »

Je pose ma main sur sa cuisse pour le retenir. Un frisson me parcourt involontairement au contact de sa peau nue. Je ne devrais pas réagir comme ça... Je ne devrais pas mais... Il y a l'alcool, son corps à demi nu que j'ai du mal à ne pas détailler depuis tout à l'heure, ses joues un peu trop rouges, son jeu de langue avec la bouteille et maintenant ça... sa peau beaucoup trop douce sous ma main. Je me mords la lèvre, tentant de résister à cet élan de connerie.

- Reste s'il te plait je...

Je ne veux pas que tu partes... Je veux garder ce moment qui me fait tellement de bien... Je veux t'enlever les quelques vêtements qui te reste et dévorer tout ton corps. NON!! Non pas la dernière proposition. Je peux pas lui dire ça. Il va fuir et m'en vouloir. Mais en même temps quelle idée il a eu de se foutre à moitié nu devant moi et de jouer comme ça avec sa bouteille.

Je retire ma main en rougissant. Enfin, avec l'alcool ça ne doit pas vraiment se voir.

- Tu ne peux pas sortir à moitié nu avec ce froid. Et puis... tu risques de te faire violer par quelqu'un si tu te balades comme ça.

A commencer par moi d'ailleurs, mais je pense pouvoir me contrôler. Enfin du moins j'espère y arriver. Je lui pique la bouteille de schnaps et reprend une gorgée pour tenter de reprendre un peu contenance. Et c'est pas vraiment gagné.

- Je crois qu'il vaut mieux qu'on arrête les blagues, notre cerveau est plus vraiment en état de les comprendre.

Et le mien est d'ailleurs focalisé sur deux choses pour le moment, le contenu du caleçon d'Apollo et ce que sa langue pourrait faire ailleurs que sur une bouteille.

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No sense words harmony // Luka Sanchez

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Je sursaute. Que fait cette main sur ma cuisse. Mon corps est parcouru d'un frisson, j'espère qu'il ne se rendra pas compte de ma chair de poule. D'ailleurs j'espère qu'il va vite retirer sa main de là. Où au moins il ne compte pas la bouger, parce que je ne suis pas sûr de pouvoir rester silencieux alors. Je me déprime ; être en manque à ce point là ça tient de l'addiction. Je comprends pourquoi certaines personnes ne veulent pas de ma compagnie. Et il a fallu que Luka soit là dans un tel moment de faiblesse. Si je m'en sors en gardant notre amitié, je pense que j'aurais gagné quelque chose. Parce que pour le moment, j'ai réellement l'impression qu'il ne sait plus quoi faire. Il me demande de rester, mais je sens qu'il n'est pas très à l'aise. Tu m'étonnes. Je n'ose pas imaginer l'image que je renvoie en l'instant.

J'hésite vraiment à me reculer pour échapper à cette main, et à ce regard, j'ai l'impression qu'il me juge, et je sais pas pourquoi, je pense qu'il m'a vu toute à l'heure, d'ailleurs c'est comme s'il me voyait, qu'il devinait mes pensées, mais qu'il ne savait pas quoi en faire. Comme ces amis qui te regardent convalescent, avec pitié et sans trouver les mots. Dans ces moments là je préférerais être seul. Je voudrais être seul. Ou au moins en compagnie de quelqu'un, qui, je le sais, m'accueillerait sans complexe. Il retire sa main. Et une sensation de froid immense remplace celle de la chaleur de sa paume et je ressens le soudain besoin de me blottir contre lui, ou de pleurer. Ou les deux en même temps. Mais rien ne se passe. Je reste sans réaction, aussi neutre que possible.

Bien sûr que si je peux sortir, et c'est bien ce que je compte... Pardon ? Je m'arrête de respirer. Assez longtemps pour que je finisse par m'en rendre compte. Et quand j'inspire à nouveau, je sens que je tremble. Et aussi que j'ai besoin de plus d'air maintenant. J'ai beaucoup trop chaud et ce n'est définitivement plus la faute de l'alcool. Je profite du fait qu'il soit occupé à boire pour me détacher de lui, regardant mon tapis, le trouvant soudainement très intéressant. Malheureusement, impossible de faire croire à qui que ce soit que j'ai totalement oublié la présence de mon ami sur mon lit. Je le regarde de nouveau lorsqu'il reprend la parole. Fini les blague donc. Je sais pas ce qu'on va bien pouvoir faire du coup. Je lui proposerait bien de rentrer chez lui mais j'en suis tout bonnement incapable. Cependant le silence qui vient s'installer va rapidement devenir pesant, et j'ai l'impression que je dois m'expliquer.

« Je vais te dire. Si je ne sors pas ça va être très dur de me contenir, et là, dans l'état dans lequel je me trouve, je serais consentant pour n'importe quoi. Tu comprends ? J'attends que ça, ce serait même pas un viol, parce que je suis beaucoup trop en manque. Et tu sais ce que c'est le pire dans tout ça, c'est qu'il y a même pas douze heure, j'ai couché avec quelqu'un. Et là, ce soir, enfin, cette nuit, juste parce qu'il n'y avait pas un seul type intéressant au bar, je suis en crise et tu es beaucoup trop sexy. Je suis tellement désolé de te laisser voir ça putain. »

Je tremble, j'ai envie de pleurer et pourtant j'y arrive pas. Ça c'est à cause de l'alcool. J'ai définitivement pas l'alcool triste, au contraire. Je n'ose pas le regarder dans les yeux, j'ai peur de ce que je pourrais y lire. De toute façon ce n'est pas comme si j'allais lui demander de m'aider. Il est mon ami avant tout, même avant ça. Du coup malgré tout je suis soulagé d'avoir pu lui partager la raison de mon mal-être. Au moins il aura aussi la raison de son départ. J'esquisse un sourire, je suis pas un monstre, mais je me sens toujours aussi ridicule par ailleurs. En fait cette situation me rappelle de manière très vicieuse que je ne peux définitivement pas avoir de relation saine avec un homme dont on peut dire qu'il est sexy. A cause de quoi. J'ai la réponse, mais je déteste la donner. Pourtant elle apparaît comme une évidence puisque je n'arrive plus à vivre normalement.

« Bon du coup... Je vais te laisser y aller, j'espère que j'ai rien brisé, je t'apprécie beaucoup trop et j'adore sortir avec toi. Et je dois de toute façon sortir, je vais pas pouvoir rester seul. Tu peux garder la bouteille, et ce que je viens de te dire aussi. »

Cette fois c'est la bonne, je vais vraiment pouvoir me lever et aller ouvrir c'est porte.

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No sense words harmony

Apollo & Luka

Le silence s'installe pesant entre nous. Je ne sais pas ce qui s'est passé, comment tout a pu basculer en si peu de temps. Pourquoi tout d'un coup il a envie de fuir cette caravane, pourquoi ce silence s'est installé entre nous. Et une part de mon cerveau lui reste bloqué sur le corps d'Apollo et toutes les choses que j'aimerais que l'on fasse, même si c'est une connerie...

« Je vais te dire. Si je ne sors pas ça va être très dur de me contenir, et là, dans l'état dans lequel je me trouve, je serais consentant pour n'importe quoi. Tu comprends ? J'attends que ça, ce serait même pas un viol, parce que je suis beaucoup trop en manque. Et tu sais ce que c'est le pire dans tout ça, c'est qu'il y a même pas douze heure, j'ai couché avec quelqu'un. Et là, ce soir, enfin, cette nuit, juste parce qu'il n'y avait pas un seul type intéressant au bar, je suis en crise et tu es beaucoup trop sexy. Je suis tellement désolé de te laisser voir ça putain. »

Je reste un moment figé, essayant de démêler tant bien que mal avec mon cerveau embrumé ce qu'il est entrain de me dire. Ok... pour ses appétits débordant j'avais remarqué, ce n'est pas une surprise ce qu'il me dit. Je savais bien qu'il était terriblement frustré quand on est rentré. Je reste figé sur le fait qu'il me trouve beaucoup trop sexy. Est ce que par hasard il serait entrain de sous entendre ce que je crois qu'il sous entend? Je crois que oui... La partie raissonnable de mon cerveau me dit de fuir, que je ne devrais pas foutre en l'air notre amitié pour une seule séance de baiser. L'autre, celle que l'alcool a réveillé, n'a qu'une envie, se jeter sur Apollo pour lui enlever ces maudits tee shirt et boxer.

« Bon du coup... Je vais te laisser y aller, j'espère que j'ai rien brisé, je t'apprécie beaucoup trop et j'adore sortir avec toi. Et je dois de toute façon sortir, je vais pas pouvoir rester seul. Tu peux garder la bouteille, et ce que je viens de te dire aussi. »

L'abruti... il se sent mal alors qu'il n'a rien brisé. On a rien fait, pas encore me dit une petite voix perfide, rien n'a été brisé. C'est si je ne m'en vais pas, que je reste, que je cède qu'on risque de foutre la merde. Mais voir mon ami mal comme ça me fait de la peine. C'est que j'y tiens à ce petit con quand même. Certes il ne sait pas tout, voir rien du tout, de mon passé mais il est l'une des rares personnes que j'arrive à considérer comme un ami dans ce cirque.

Je me penche et prend doucement son visage entre mes mains pour le forcer à me regarder. Je ne peux pas le laisser comme ça se flageller mentalement alors qu'il n'a rien fait de mal.

- Apollo...

Je soupire, ne sachant pas vraiment comment m'y prendre.

- Arrête de t'en vouloir, tu n'as rien brisé. Je ne vais pas t'en vouloir pour avoir des envies. Et puis... ce n'était pas comme si je n'avais pas remarqué que tu avais des appétits plus important que les miens.

Et je ne vais certainement pas lui en vouloir pour ça. Je lâche son visage, me rendant compte de la proximité qui s'est établi entre nous. Mon cerveau tourne à plein régime. Que faire? Rester? Partir? Je soupire finalement tandis que je rend les armes.

- Peut être que je suis trop bourré pour savoir ce que je fais et que je vais le regretter. Ou peut être que je suis aussi trop en manque et que ça fait pas bon ménage. Et puis il y a aussi le fait que t'es à moitié à poil devant moi et que t'as sucé de façon complètement indécente cette pauvre bouteille!!

Bon ok j'avoue, je me suis peut être un peu trop énervé sur la dernière partie de mon discours. Mais putain je n'en peux plus. Je craque.

- Alors ok... tu connais mes règles... tu ne m'embrasses pas, tu me laisses garder le bas sans poser de questions et ce ne sera que pour cette fois...

Je ne peux pas oublier mes règles pour lui. Ce serait dramatique si je passais outre. Je ne peux pas faire ça, même si c'est mon ami, surtout parce que c'est lui. Je ne supporterais pas de voir ce genre de regard dans ses yeux s'il venait à savoir.

- Alors... c'est bon pour toi?

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No sense words harmony // Luka Sanchez

In the middle of the trees. My knees. Amiss-take. Floe in the lake. Is there a cat in the phone ?

J'entame le mouvement de sortie du lit, j'ai posé ma main sur le matelas, je m'appuie dessus pour me relever et au moment où je force sur le muscle afin de me retrouver debout, une paire de main me prend le visage. Je suis alors forcé de regarder Luka, et ce que je vois dans ses yeux ne me plaît vraiment pas. J'ai l'impression qu'il va me dire que ce n'est pas grave, qu'il ne va pas m'abandonner pour ça. S'il devait rester, je ne me retiendrais plus, je devrais lui demander de m'aider, et je n'ai vraiment pas envie d'être abaissé à ça. Pas envers un ami. Et sa bouche si près de la mienne, et ses mains posées sur mes joues, et la chaleur qui se dégage de son corps lui aussi beaucoup trop proche du mien. J'ai l'impression d'être totalement électrisé. La même sensation que l'on ressent juste avant de se faire dévorer les lèvres par un inconnu, et que l'on le lui rende au centuple. Pourtant cette fois, rien à voir, Luka n'est pas cet inconnu, et il ne me dévorera pas les lèvres. Au lieu de ça, il entamera une conversation dont je me serais vraiment bien passé.

Je déglutit lorsqu'il m'avoue qu'il n'est pas réellement surpris, et qu'il est au courant, ou au moins qu'il avait remarqué que je ne suis pas normal. Quelle honte.. Et surtout pourquoi est-ce qu'il me dit ça, et surtout qu'il reste ici à me regarder comme un enfant qu'on console après qu'il ai fait une bêtise. Je ne veux pas être consolé, je veux être soulagé, satisfait, libéré et pleins d'autre synonymes. Il finit par me lâcher tandis qu'il se recule. Je pense qu'il est prêt à partir maintenant, il a compris qu'il n'était pas la personne qui m'aiderait ce soir. Et je ne le lui aurait de toute manière pas demandé. Quoique s'il décide de rester, c'est je l'abandonne là, soit je le supplie de coucher avec moi. J'ai vraiment aucune dignité.

Alors qu'il soupire, je suppose qu'il va se lever pour quitter ma caravane. Pourtant il n'en fait rien, et lorsqu'il rouvre la bouche, c'est pour raconter quelque chose que je ne saisis pas. Il me dit qu'il est dans le même état que moi ? Non c'est pas possible de se foutre à ce point là de la gueule de quelqu'un. J'ai dû mal comprendre. Pourtant il l'air vraiment énervé, surtout en parlant de la bouteille. Donc il m'a vu. Génial, maintenant je suis encore moins digne de respect. Et je pense comprendre que je l'ai beaucoup perturbé, à cause de ça, et puis de ma tenue. Puis il continue. Il me propose un deal en quelque sorte. Pas de baiser, pas le dévêtir, et pas en redemander par la suite. Quel genre d'ami sadique fait ça ! J'ai envie de lui crier de partir au lieu de se foutre de ma gueule, mais la manque et la frustration parlent à ma place, et ils me disent qu'il est peut être, en fait certainement, bien bourré, et surtout bien excité lui aussi.

Un simple coup d’œil me permet d'avoir une réponse visuelle claire. Et aussi de perdre les derniers remparts de résistance. Je sens vraiment que c'est pas une bonne idée, mais il est là, il vient de me dire que je peux être soulagé, et vous savez ce que c'est... Même si les conséquences sont risquées, rien arrête le camé. Cette fois ci, ça va détruire un lien, et ça va avorter une bonne entente naissante. Mais mon corps ne supportera pas une minute de plus en sa compagnie sans trouver ce qu'il cherche, surtout maintenant que je sais qu'il accepte. Même si j'ai réellement l'impression qu'il se force pour moi. Je suis le dernier recours, mais je m'en tape totalement.

« Ok... faisons ça alors... » Je m’entends dire ça, et à nouveau si je le pouvais je me mettrais à pleurer. Ou au moins je disparaîtrais. Pourtant non, nous sommes bien là, tous les deux, maintenant à quelques seconde de baiser comme d'illustres inconnus et ne plus jamais en reparler derrière. Je ne préfère pas me miner un peu plus le moral, je récupère la bouteille pour la vider d'une traite, histoire de me re-saoulé autant que possible. Je sais que je n'aurais certainement pas oublié demain, mais au moins ce soir.

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Apollo & Luka

J'attends sa réponse, la boule au ventre. Il va refuser mes conditions je le sais. Il ne serait pas le premier à m'envoyer chier en les entendant. Mais je m'en fou quand ça vient d'inconnus. Je les laisse partir énervé et je passe à autre chose, ou plutôt à quelqu'un d'autre. Mais là je ne pourrais pas, parce que c'est Apollo... Et en même temps je ne peux pas lui dire. Je ne peux pas lui expliquer que je me refuse à le faire plus d'une fois avec la même personne de peur que l'on ne s'attache. Je ne peux pas lui dire que si je refuse qu'on retire mon pantalon c'est pour ne pas qu'on voit ce qu'il reste de ma jambe gauche ou même l'état pitoyable dans lequel est la droite. Je ne peux pas lui avouer que si je n'embrasse plus personne c'est parce que chaque baiser me fait penser à lui... que la dernière fois que ça m'est arrivé c'était lors de ma première soirée au cirque et que j'en ai pleuré pendant des heures. Il va changer de regard sur moi. Je ne sais pas ce que ce sera et je ne veux pas savoir. Peut être que ça lui coupera toute envie quand il regardera mon corps avec dégout. Je suis bien loin du mec sexy qu'il croit en réalité. Je ne suis plus qu'une épave qui n'a rien d'excitant. Et puis peut être que non... mais il me regardera avec pitié et ça changera tout. Je ne veux pas être l'handicapé de service, celui qu'on regarde avec pitié parce qu'il n'est pas comme tout le monde. Je veux juste pouvoir m'oublier un peu dans ses bras, craquer même si c'est mal, mais j'en ai tellement besoin... Alors j'ai tout tenté avec mes règles en priant pour qu'il les accepte, en espérant qu'elles ne viendront pas tout gâcher entre nous. Il avait certainement peur que je le repousse en m'avouant ce qu'il avait envie de faire mais j'ai bien peur que ce ne soit l'inverse qui se produise au final, que ce soit lui qui me repousse.

« Ok... faisons ça alors... »

Mon coeur rate un battement et je le regarde surpris. Il accepte? Mais... il ne devrait pas... c'est... c'est pas raissonnable ce que je lui demande... Je le regarde terminer la bouteille de schnaps sans trop savoir comment réagir. Le faire? Ne pas le faire? Oh et puis merde, je suis d'accord, il l'est aussi alors allons y.

Je lui enlève sa bouteille des mains et l'allonge sur le lit. Je m'allonge sur lui et dépose un baiser dans le coin de sa machoire. J'en mourrais d'envie, gouter la douceur de sa peau. C'est tellement bon qu'un léger gémissement s'échappe de mes lèvres. C'est aussi une façon de me faire pardonner parce que je ne vais pas le laisser m'embrasser et que ça peut le frustrer. Et le frustrer est la dernière chose dont j'ai envie là maintenant. Mes lèvres dérivent un peu plus bas, venant embrasser la peau tendre de son cou et un nouveau gémissement m'échappe. Je suis faible, beaucoup trop à mon goût, mais il est trop tard pour arrêter maintenant. Alors mes mains passent doucement sous son tee shirt, effleurant son ventre que je sens se contracter légérement. Elles remontent ensuite, emportant avec elles ce tee shirt que je rêve de lui enlever depuis bien trop longtemps.

J'en ai encore plus envie. Il est là... sous moi... vêtu uniquement de son boxer désormais et mon désir est déjà bien trop à l'étroit dans mon pantalon. Il est beaucoup trop bandant comme ça, pourquoi ne l'ai je pas encore remarqué? Je m'approche à nouveau de lui et laisse ma langue partir explorer son torse, jouant de mes lèvres, de ma langue et de mes dents pour mieux savourer.

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No sense words harmony // Luka Sanchez

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Je pensais pas qu'il entamerait la danse si rapidement, en fait je doutais encore sur le fait qu'il le ferait vraiment. Et pourtant le voilà déjà collé contre moi, ses lèvres collées à ma mâchoire alors qu'un soupire de soulagement et de satisfaction mêlés m'échappe. Bon dieu, j'ai l'impression d'être un fumeur qui prend une grande bouffée de nicotine au fond des poumons. Ou un plongeur apnéiste qui remonte la surface en ayant dépassé un record. Si misérable et si important en même temps. La contradiction est réelle et pourtant c'est comme si rien n'était capable de départager l'un ou l'autre. Un coup je suis le plus grand des hommes, la seconde d'après je suis un rat d’égouts.

Rapidement je perds mon tee-shirt, à la place sur ma peau frissonnante je sens le contact de ses mains pressantes, et de ses lèvres m'effleurant comme si j'étais en sucre. Et partout où il passe mon corps reste brûlant, et en même temps si froid que j'en ai la chaire de poule. Pour ma part , tandis que je ne faisais rien à part soupirer et gémir d'impatience et de satisfaction, les deux sensations prenant tour à tour le dessus sur l'autre, je me surprends à me retenir autant que possible de l'embrasser. Le but n'est vraiment pas de niquer encore plus de choses. La situation est déjà assez compliqué, n'allons pas l'aggraver.

Alors au lieu de ça, j'entreprends de me rendre un peu utile, défaisant d'un mouvement de doigt agile le bouton de son pantalon, baissant sa braguette. Heureux de constater qu'il n'est pas en reste, et qu'il n'a pas menti quand il disait être lui aussi excité. Mais mains viennent se faufiler sous son tee-shirt lorsqu'il part en exploration de mon torse. Je caresse alors les muscles bandés qui se trouvent sous mes doigts, me faisant violence pour ne pas le griffer, ne sachant pas comment il pourrait réagir. Certaines personnes ne supportent pas d'être marquées de quelques façon que ce soit, et je n'ai pas envie de tenter le diable à m'essayer sur Luka pour ensuite finir par le voir partir prématurément.

L'alcool commence à faire son effet, j'ai bien fait de finir cette bouteille. Je retrouve des sensations bien plus exacerbées, et une sensation de plénitude impatiente absolument indécente. De plus mon corps se réchauffe, commençant à contrebalancer les frissons froids et désagréables qui apparaissaient jusque là. Mais ça c'est aussi peut être grâce à Luka et son traitement si excitant. Cependant je ne compte pas le laisser tout seul dans le labeur, et je compte bien moi aussi lui rendre toutes les sensation qu'il me donne. Parce que je compte bien profiter de cette fois comme un cadeau fait par sa personne.

Je le pousse doucement, me retenant une fois de plus lorsqu'il est en face de moi de l'embrasser comme j'adore pourtant le faire, et au lieu de ça je finis de le pousser pour le forcer à s'allonger. Chacun son tour. Je le regarde, le détaille en me mordillant la lèvre. Résister, ou se focaliser sur autre chose. Et pourquoi pas ce morceau de ventre que je vois dépasser à cause de son tee-shirt un peu en pagaille. Je finis de relever suffisamment le vêtement pour venir embrasser la peau à côté de son nombril, traçant un cercle de baisers tout autour, pendant que mes mains profite de son buste, qu'elles caresses sur toute la longueur, s'attardant parfois un peu sur ses pectoraux. Ou ses hanches, profitant de ce corps finement musclé et si bien foutu. Puis je descend le long de la ligne qui relie son nombril à cette partie de l'anatomie de l'homme qui me fait devenir si faible. Je lèche cette peau un peu salée, et devenant de plus en plus sensible au fur et à mesure que je me rapproche de l'objet du crime.

/!\ Âmes sensibles s'abstenir ! /!\

Je pose alors l'une de mes mains sur le caleçon déformé par l'érection de Luka, constatant alors un peu plus son état et surtout sa taille conséquente. J'essaie de ne pas montrer de trop mon enthousiasme, ce serait mal venu de lui faire peut maintenant. Au lieu de ça je tente de capter son regarde tout en le caressant à travers le tissu. Puis je me penche pour remplacer mes doigts par mes lèvres, et ma langue, qui ne ne pose pas la question de savoir si c'est grave d'humidifier le caleçon. Au pire je pense qu'il allait bientôt le mettre à laver de toute façon. Je m'amuse un moment comme ça avant de penser à arrêter les conneries. Moins de cinq seconde plus tard je suce un ami que je n'aurais jamais imaginé dans cette situation avec moi avant ce soir. Faible que je suis.

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Apollo & Luka

Si délicieux... je n'arrive pas à m'arrêter de dévorer chaque centimètre de sa peau. Mes lèvres vont et viennent, ma langue les rejoint parfois et je vais même jusqu'à mordiller ses chairs par moment. C'est si bon... Je ne regrette abslument plus d'avoir craqué. Qu'importe ce qui pourra se passer plus tard, l'instant présent est trop délicieux pour avoir des regrets.

Je sens ses mains se faire curieuses, déboutonnant mon pantalon. Je me sens moins à l'étroit même si ce n'est pas assez pour le moment. J'aimerais davantage mais c'est trop tôt encore. Je frissonne doucement en sentant ses mains venir parcourir mon ventre. J'ai toujours été sensible à cet endroit là. Je me souviens, ça avait été particulièrement long et pénible de me faire tatouer à cet endroit là. Il avait fallu des heures pour dessiner le serpent qui partait du haut de ma hanche gauche pour descendre plus bas, la tête disparaissant sous l'élastique de mon boxer. Mais ça valait le coup. Je me sens complètement perdre la tête quand on l'effleure.

Il me repousse et je me laisse faire alors qu'il m'allonge sur son lit. Ses mains se font plus pressées sur mon torse et que sa langue fait naitre milles et unes sensations délicieuses sur mon ventre. Des gémissements, que je ne peux retenir, m'échappent alors que mon corps remue contre ma volonté. Il est beaucoup trop doué pour mon propre bien. Mon érection en est douloureuse et je n'ai qu'une envie, la voir soulagée d'une façon ou d'une autre.

Mon voeu est partiellement exaucé alors que je sens ses lèvres se poser dessus à travers le tissu de mon pantalon. Mais je suis trop frustré. J'ai envie de plus et... Je pousse un gémissement plus fort quand je sens ses lèvres se refermer sur moi. Je me répété mais il est beaucoup trop doué. C'est à peu près a seule pensée cohérente que j'arrive encore à avoir alors que mon corps n'est plus que gémissements.

Je ne peux que profiter de cet instant. Mais alors que je sens le plaisir devenir trop fort je pose une main sur son épaule et le repousse doucement pour le forcer à arrêter. L'arrêter a été difficile pour moi et je sens déjà la frustration revenir au galop. Mais je ne veux pas venir ainsi. La nuit ne fait que commencer, je ne veux pas qu'elle se termine si tôt.

Je le repousse à mon tour et vient me placer au dessus de lui. J'abandonne au passage mon tee shirt, il ne faisait que me gêner. Je lui souris, mon regard exprimant clairement mon envie. Je m'allonge sur lui et vient mordiller son cou avant de murmurer à son oreille :

- C'est à mon tour de jouer...

Je descend lentement, laissant mes mains caresser son torse puis son ventre. Je m'arrête au dessus de son boxer, déformé par son envie. Je souris et fais glisser le morceau du tissu sur ses jambes. Je le regarde avec envie, passant lentement ma langue sur mes lèvres, savourant à l'avance ce qui m'attend.

Je mets un léger coup de langue sur son gland, me délectant du son que j'entends. Je joue un peu comme ça avant de me décider à le sucer complétement. Je m'efforce de lui faire le plus de bien possible et la mélopée de gémissements est une récompense à mes efforts. Je prends mon temps, le conduisant au bord de la jouissance puis je m'arrête. Je ne veux pas non plus qu'il vienne tout de suite.

Je me redresse et vient à nouveau dévorer son cou. Mon érection est collé contre la sienne et j'ondule d'envie, gémissant de plus en plus fort.

Dans un souffle je parviens finalement à lui demander :

- Tu as ce qu'il faut...?

A savoir du lubrifiant, des capotes... il me reste encore un minimum de conscience pour penser à ne pas faire de conneries et à le préparer correctement. Sinon, vu la nuit que je compte lui faire passer, il n'arrivera plus à marcher demain.

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Mon but premier c'est de faire plaisir. De lui interdire l'idée même de vouloir arrêter, ou partir. Faire en sorte que cette même idée ne puisse pas exister. Mon but second et d'éviter que ça ne se termine trop vite. Un peu contradictoire avec le premier, mais on est pas à ça près niveau contradictions.

Je me concentre, lui offrant mes talents, mon expérience, et mon désir pour lui faire plaisir. Du simple coup de langue à la gorge profonde je fais en sorte de lui faite apprécier autant que j'apprécie. Et ses réactions sont si encourageantes, si valorisantes, comment pourrais-je me passer de ça. Je me sens un peu plus présent, utile, et tellement moins seul lorsque je constate le plaisir de mes partenaires. Un sentiment qui s'est transformé en besoin à assouvir. Mais c'est tellement transcendant, pourquoi voudrais-je que ça change en fin de compte.

Il finit par me repousser, et je deviner que c'est parce qu'il est d'accord avec moi, il ne veut certainement pas en finir trop rapidement. Je ne retiens cependant pas ce petit gémissement de frustration qui remontait le long de ma gorge. Je le plante mes yeux dans les siens avec un regard quémandant la suite de manière si explicite que des mots seraient moins forts pour le faire. Et lorsqu'il reprend sa position initiale pour venir dévorer mon cou je ne reviens pas non plus le gémissement de soulagement. Son buste est désormais dévêtu, et je peux serrer mes poings sur son dos lorsqu'il me promet un jeu dont il sera le meneur.

Ma peau sous ses doigts réagit comme une expérience chimique réussie et mon corps tout entier se met d'accord pour dire qu'il est un feux d'artifice de sensations, de gémissements et de soupires. Et lorsqu'il s'attaque l'une des parties sinon la plus sensible de mon corps en s'amusant à me faire languir, je ne peux retenir un juron.

« Putain... »

Mes bras caches mes yeux, comme si une lumière aveuglante était entrée dans la pièce, mais en réalité, cette lumière là est bien tapie sous mes paupières. Une de mes mains part, instinctivement tester la douceur ses cheveux de Luka alors que ce dernier me prouve qu'il est lui même très bon dans le domaine du sexe. Je n'en doutais pas vraiment, mais maintenant je suis convaincu que cet homme fait des ravages partout où il passe. Je ne sais pas s'il cherche l'amour, mais à mon avis, beaucoup on pu le trouver en lui. Intéressant, attentionné et beau comme un dieu. Et définitivement beaucoup trop doué ! Heureusement que je ne suis plus vraiment capable de tomber amoureux, et que je ne vois en Luka qu'un ami. D'ailleurs je ne sais réellement presque rien de lui. Est-ce qu'il me considère comme un ami ou un collègue du coup ? Enfin pour le moment, nous sommes justes deux bons coups.

Mon gémissement de frustration est vite avorté par une nouvelle vague de chaleur et de plaisir quand ses lèvres rejoignent mon cou et que plus bas, nos sexes sont mis en contact par l'ondulation de son bassin, et du mien. Je me mords les lèvres en gémissant, comme ma bouche n'a pas d'occupation. Ne pas l'embrasser et un défi de chaque seconde. Je l'entends me demander si j'ai ce qu'il faut. Il me regarde en attendant ma réponse, alors que je réfléchis avec le peut de raison qu'il me reste.

« Euh... Je suis pas sûr, dis moi que tu as où que tu en as rien à foutre »

Je suis vulgaire, je sais, mais je ne suis pas connu pour ma tenue et de toute façon c'est pas la question. Vraiment, j'espère qu'il a ce qu'il faut, ou alors que ça n'a pas d'importance pour lui. Je sais que c'est vraiment pas raisonnable, voire dangereux, mais je ne fais vraiment pas attention à ces choses là. Un main tremblante de désir sur la poitrine de Luka, je prie pour qu'il ne soit pas trop refroidit, ou qu'il ne faille pas s'arrêter là. Je le regarde, un air suppliant peut être pitoyable collé au visage. Je n'ai pas même fait de test de dépistage depuis un moment, je peux même pas tenter de le rassurer.

« Si tu as juste un préservatif c'est suffisant tu sais... je m'en contenterai »

Après tout c'est pas comme si j'étais pas habitué.

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Apollo & Luka

Je n'aime jamais vraiment ce moment où il faut redescendre une seconde sur terre, retrouver sa raison pour faire ce qu'il faut. J'ai l'impression de casser l'ambiance à chaque fois, de faire retomber l'excitation. On est loin des scènes dans les films où les deux héros se laissent emporter par leur envie sans jamais s'arrêter. Nous, on doit le faire si on ne veut pas le regretter.

« Euh... Je suis pas sûr, dis moi que tu as où que tu en as rien à foutre »

Je me redresse et le regarde surpris? Il est sérieux là? Il veut vraiment prendre le risque de s'en passer? Mais.. mais non... Certes on est amis et je lui fais confiance mais pour ce qui est du sexe... je préfère être sérieux.

« Si tu as juste un préservatif c'est suffisant tu sais... je m'en contenterai »

Je réfléchis un instant. Oui c'est bon, j'ai des capotes. En général j'en prends toujours avec moi quand je sors. Mais du lubrifiant non, ça serait un peu trop galère de transporter ça aussi dans mes poches. Je me vois difficilement me balader avec un tube dans la poche. Dans le genre discret ça n'aurait pas vraiment été terrible. Tant pis, je vais devoir improviser. Malgré ce qu'il dit je ne vais pas y aller comme ça comme un sauvage.

- J'ai des capotes mais pas plus... Il va falloir improviser.

Je suce rapidement mes doigts pour les lubrifier. C'est tout ce que j'ai sous la main. Je me vois mal aller fouiller dans les affaires d'Apollo pour trouver de quoi faire l'affaire. Je n'ai pas envie qu'il se mette à regretter et que tout s'arrête. J'ai trop envie de lui, tellement que ça en devient douloureux. Je suis obligé de me forcer à rester calme pour penser à le préparer. J'aurais été capable d'y aller à sec tellement j'en ai envie là maintenant.

Une fois terminée, je descends ma main entre ses jambes et caresse doucement son entrée. Mes lèvres reviennent dévorer son cou, tentant de lui changer les idées de la douleur qui risque d'arriver dans un instant. Je le mordille doucement tandis que je fais pénétrer un premier doigt.

Prendre mon temps de le préparer est une torture. Je l'écoute, attentif à ne pas lui faire mal, mais chacun de ses gémissements me met au supplice de tout arrêter et de le prendre là maintenant. Je tiens finalement et termine de le préparer. Je doute de pouvoir faire mieux et de toute façon je n'en ai plus la patience.

Je me redresse et fouille mes poches pour trouver un préservatif que j'enfile rapidement. Je baisse juste un peu mon pantalon, assez pour pouvoir bouger mais juste au dessus de ma prothèse pour qu'il ne la voit pas. Je le regarde un instant. Il est si excitant allongé comme ça, complètement offert à moi. J'en meurs d'envie... J'ai un instant un éclair de lucidité. Je me dis qu'on fait peut ête une grosse connerie, qu'on risque de tout gâcher entre nous. Mais je l'entends gémir de frustration et toutes mes réticences s'évaporent.

Alors je me glisse entre ses jambes et unie lentement nos corps en laissant échapper un gémissement de plaisir et de soulagement mêlés.

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Il semble en pleine réflexion, et pendant deux seconde mon cerveau tourne à plein régime. S'il n'a pas ce qu'il faut et qu'il n'est pas aussi inconscient que moi, alors on risque de devoir s'arrêter là, ou pire, se finir autrement. Je ne supporterais certainement pas très bien ce genre de tournure des événements. Et quitte à perdre alors toute fierté je serais capable de le supplier de ne pas me laisser comme ça. Je me connais, je l'ai déjà eu fait, et même si ça me donne généralement envie envie de vomir par la suite. Je suis tellement pathétique dans ces moments là, je fais honte à voir. Et pourtant c'est toujours plus fort que moi. Je perds toute dignité, je perds beaucoup à chaque fois en fait.

Le soulagement lorsqu'il m'informe qu'il a au moins les capote, et surtout qu'il ne compte pas s'arrêter maintenant est si intense qu'il me faut un self control de malade pour ne pas l'attirer à moi et l'embrasser avec toute la passion du monde. Au lieu de ça je soupire de soulagement et le regarde dans les yeux, sourire aux lèvres en secouant la tête.

« Ne t'en fais pas pour moi, vraiment. »

C'est vrai que je ne m'inquiète pas trop pour ce qui est de me préparer. Certes il est imposant et il doit être inquiet à l'idée de risquer de me faire mal, mais je suis vraiment très résistant à la douleur, et ce genre de douleur là, je ne les ressens plus vraiment maintenant. Néanmoins, malgré l'impatience et l'envie, je ne compte pas l'empêcher de faire ce qu'il veut, surtout lorsque je devine qu'il compte me préparer de la meilleure des façon. Je suis ses mouvements du regard, constatant qu'il n'hésite pas un instant. Il est vraiment très responsable et prévoyant, c'est rare et plutôt agréable. J'apprécie d'autant plus cela que je devine que ça n'a rien à voir avec notre amitié, mais que c'est dans son tempérament.

Je tremble d'envie alors qu'il me tease de manière affreusement lente et je ne retiens pas des gémissement d'impatience et d'envie mêlés. Ses lèvres et ses dents contre la peau de mon cou m'électrisant, tirant des geignement inavouables. Puis alors qu'il me prépare toujours avec cette même lenteur lié à son inquiétude de ne pas vouloir me faire mal, je me retiens de lui demander d'arrêter pour me prendre comme ça, sans plus de cérémonie. Mais en même temps le moment est si intense, et suspendu. Et finalement au moment où j'allais mettre un terme à sa torture, il s'arrête de lui même. Je le regarde alors qu'il se redresse devant moi.

Je me repositionne, cuisses écartées, haletant de désir, le regard emplit d'impatience planté sur lui et ce qu'il est en train de faire. Il prend trop de temps, j'ai besoin de lui en moi maintenant, et lui il semble en veille. « Luka.. » je gémis frustré pour attirer son attention alors que les bras tendu vers lui je l'invite à venir se caler bien confortablement au fond de moi. Il se tourne vers moi puis se rapproche, et nous entrelaçons cinq de nos doigts, ma deuxième main occupé à froisser les draps. Je gémit et je soupire de soulagement et de plaisir en même temps que lui, lorsqu'en fin il me pénètre, sans interruption ni précipitation. Ni violent ni mou. Un mélange très appréciable que je nommerais Luka.

Je jure de satisfaction alors que ma main libre a migré sur son corps, que je m’efforce de ne pas trop labourer. Même si mes ongles ne sont pas des griffes, les marques ça va vite. Je cherche le contact, je cherche le plaisir, je roule le bassin pour l'inciter à ne pas rester là à ne rien faire. Mais de toute façon ce n'est pas son intention. Je devine qu'il sait être très efficace. Je devine aussi que ça va être très compliqué de ne pas venir chercher de baisers. Qui aurait cru que c'est si difficile de faire sans ! Je regarde l'homme en face de moi. Notre relation a bien changé ce soir, demain il sera difficile d'y comprendre quelque chose. Mais pour le moment j'y comprends qu'il me fait du bien, et que je compte lui en faire aussi.

« Luka~.. Hnn!! Fu-..ck »

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Je m'immobilise une fois en lui. C'est tellement bon que je suis obligé de m'accorder cet instant de pause si je ne veux pas déjà craquer. C'est peut être l'alcool je ne sais pas qui fait que j'ai déjà incroyablement chaud et que la tête me tourne. Ou peut être que c'est ce goût d'interdit, cette idée de le faire avec un ami alors que nous ne devrions pas, qui m'enivre à ce point.

Ses mains parcourent mon torse, déclenchant des frissons de plaisir sur leur passage. Je le sens onduler des hanches sous moi me signifiant sa frustration que je sois là à le regarder sans bouger encore. Alors je me décide à répondre à son désir et commence à aller et venir doucement en lui. Je suis rapidement récompensé par ses gémissements de plaisir et le juron qu'il a laissé échapper.

Je reste à ce rythme cruellement lent aussi bien pour lui que moi. Je laisse mes mains passer sur son torse, le caressant doucement du bout des doigts. Puis mes mains descendent plus bas et s'arrêtent juste au dessus de son membre gorgé de désir. Je l'effleure, taquin, du bout des doigts et sourit en voyant  sa réaction. Je joue avec comme ça un moment avant de me décider à le caresser pour de bon. Ma main calant le rythme de ses caresses sur celui de mes coups de rein.

Je prends mon pied et à l'entendre je sens qu'il prend le sien aussi mais je vois dans son regard, dans la façon qu'il a de mordre sa lèvre, qu'il meurt d'envie de m'embrasser et que ça le frustre. Il n'est pas le premier à réagir ainsi, à ne pas comprendre. Embrasser est tellement naturel dans ces moments là et je les force à aller contre ce besoin irréprésible, à se retenir alors qu'on devrait se laisser aller et ne penser à rien.

Je me force à me retirer et à arrêter mes caresses même si ce geste me coûte énormément. Mais ce sera plus facile pour lui de résister si on le fait ainsi. Mon souffle est déjà saccadé et j'ai des difficultés à parler.

- Re... retourne toi... s'il te plait...

Je le laisse faire puis m'allonge sur lui. Ce sera plus simple comme ça, plus de tentation et donc plus de frustration car il ne peut m'embrasser. Je suis plus détendu aussi comme ça. Il ne peut me voir et cela m'enlève un poids.

Je me frotte lascivement contre lui, faisant monter davantage le désir en nous. Cette frustration là je fais exprès de l'attiser. Le moment où je le prendrais à nouveau n'en sera que meilleur après ça. Et je le pénétre finalement, laissant échapper un nouveau gémissement de plaisir. Cette fois je n'attends pas et reprend mes coups de rein directement, plus rapidement que précédément, le prenant plus profondément aussi.

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Le temps semble se figer alors que Luka tel un médicament, soulage un mal qui s'était attiser au fur et à mesure de la soirée. Ou comme un héros qui sauve quelqu'un in extremis. Pas qu'il soit réellement dangereux de me laisser dans cet état, en tout cas pas autant que de laisser un psychopathe avec un couteau. Voyez moi je suis plus la poule avec le couteau, relativement inoffensif. Envers les autres en tout cas, parce que même si je ne me fais pas mal physiquement, contre ce genre de pratiques, je deviens irresponsable, et pouvant me retrouver dans des situations beaucoup plus dangereuses. Heureusement, Luka a tué cette possibilité dans l’œuf.

Je cherche le contact, je cherche le plaisir, toujours plus, et l'homme en face de moi parviens à satisfaire toutes mes demandes. Ou du moins c'est l'impression que j'en ai. Dans les deux cas, je l'en remercie en gémissant, et lui offrant la preuve de ses compétences agréablement maîtrisées. Mes hanches répondent aux siennes, et mes mains suivent le mouvement ses siennes sur ses bras, sur son torse, ou sur les draps

Je soupire de frustration lorsque Luka met un terme à tout ça. Pourquoi arrête-t-il ? J'allais dire quelque chose de certainement stupide avant qu'il ne me devance en me demande de me retourner. Je suis à la fois désolé et excité. Je le gêne, malgré moi. Je me sens mal pour lui, mais je ne veux pas gâcher ce qui s'est passé, je veux pas qu'on ait été si bouleversés à se laisser aller et niquer tout ça pour une question de regards et de position. Je me retourne, appréciant d'être sur un lit plutôt que par terre, au moins je peux poser ma tête sur un oreiller.

Une vague de chaleur déferle dans mon corps lorsque je le sens au dessus de moi, me dominant totalement. Son souffle que j'entends derrière moi me rassurant terriblement, et ses gestes, cette manière de tout faire pour ne pas briser le moment, au contraire. Je souffle son prénom dans un gémissement d'envie. La seconde d'après, comme s'il avait interprété ma demande muette, il me pénétrait de nouveau de la manière la plus agréable que je connaisse. Aucune hésitation, aucun arrêt, visant le fond, et commençant directement, sans attendre des vas et viens plus qu'enivrants.

Je feule et je laisse sortir un énième juron. Mais en même temps mon cerveau n'est plus capable d’aligner trois mot alors autant résumé mes pensées. Je m'offre un peu mieux, cherchant à nouveau le plus de sensations possible, mes mains maintenant inoccupées, à par à agripper les coussins, ou les barreaux de ma tête de lit. Petit à petit ma gorge laisse sortir des sons de plus en plus bruyants, commençant à davantage pouvoir être considérés comme des cris que des gémissements. On est bien loin de l'allure lente et lascive de toute à l'heure, j'ai l'impression que Luka a pas mal de frustration à évacuer lui aussi. Ou de la colère, ou autre chose. Un fort ressentiment en tout cas. Et je devine que ça ne vient pas de moi.

Enfin, ses émotions ne me concernent pas, et je suis certain qu'il n'aimerait pas que je fasse de la psychologie de comptoirs avec lui, donc inutile d'y penser plus. Et puis c'est pas comme si c'était possible lorsque même y voir clair devient compliquer. Petit à petit le monde disparaît, et tout ce qu'il contient avec, plus de cirque, plus de souvenirs, plus de questions, et plus d'émotions sinon le plaisir, et Luka. L'un étant lié à l'autre. D'ailleurs, ça aurait bien pu être n'importe qui d'autre, le résultat aurait été le même. Heureusement que ce n'est pas une question de respect parce que je n'en suis définitivement pas digne en disant cela.

Son nom franchit la barrière de ma langue, l'encourageant, le remerciant aussi par la même occasion et veillant à me rappeler, ne surtout pas oublier que l'homme derrière mois s'appelle Luka. Luka c'est tout, rien d'autre. Cette technique marche bien en général, et lorsque je couche avec quelqu'un je m'arrange pour au moins connaître son nom, que je répète ensuite entre deux jurons et trois demandes. Je me protège ainsi.

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Et je me laisse aller, ne me retenant plus désormais. J'ai juste envie de me faire plaisir et à lui aussi par la même occasion, de nous laisser emporter par ce flot irrésistible qui m'enivre et me fait perdre la tête.

Je l'entends gémir encore et encore mon prénom en une douce litanie qui me fait perdre la tête et me donne encore plus envie de me laisser aller à nous satisfaire. Mes lèvres ne se desserrent pas, si ce n'est pour laisser échapper de légers gémissements. Je ne me risque plus à me laisser aller à prononcer un prénom. La dernière fois c'est le mauvais prénom qui est sorti et mon amant d'un soir est parti en me laissant frustré et le coeur en miettes. Je me protège pour éviter de penser à lui, toujours lui. Il n'y a qu'à lui que je pense quand un autre m'embrasse, que son prénom que j'ai envie de gémir parce qu'il n'y a que de lui dont j'ai réellement envie. Mais ce que je fais là maintenant me permet un peu de l'oublier, de le laisser partir loin de mon esprit et de profiter simplement l'espace d'un instant. Ce n'est pas en lui que je m'enfonce, pas lui qui me fait crier de plaisir. Et pour un moment j'arrive à l'oublier et à me concentrer uniquement sur mon plaisir et sur mon amant d'un soir. Même si cet amant est mon ami, pour le moment ça ne compte, seul importe la chaleur de sa peau contre la mienne et la douce litanie de gémissements mêlés à mon prénom qui retentit à mes oreilles.

Je laisse mes coups de reins s'accéléraient doucement, recherchant toujours plus de plaisir. A un moment je sens que j'atteins ce point si sensible qui ne manque pas de le faire crier. Je ne fais plus que ça alors que je sens les dernières résistances de mon corps commencer à lâcher. Encore quelques coups de reins, je ne sais plus combien, j'ai perdu toute notion du temps uniquement concentré sur ce que nous faisons, sur ce que je ressens. Je ne sais pas si c'est au bout d'une heure ou de dix minutes, mais je me libère enfin, criant mon plaisir tandis que je le sens faire de même.

Je me retire et me laisse tomber sur le dos à côté de lui. Je suis à bout de souffle. Ma poitrine se soulève rapidement. Mon torse est luisant de sueurs. Pourtant un léger sourire étire mes lèvres. J'adore ce moment après sexe, alors que le corps est complètement apaisé et détendu.

Je n'ose rien dire pour le moment, profitant juste de cette sensation.

Mon cerveau est encore trop embrumé par l'alcool pour regretter ce que nous avons fait. Au contraire, il ne pense qu'à une chose... la nuit vient de commencer et il est hors de question que je le laisse se reposer...

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Bon, c'est officiel, Luka est une bête. On dirait pas comme ça sous ses airs un peu trop sérieux et mystérieux, mais ce type là, il faut vraiment pas qu'il s'étonne si les gens en redemande ! Et faut pas qu'il se plaigne non plus, parce qu'il cherche putain ! Sérieusement, j'arrive pas à savoir si je l'adore pour ce qu'il vient de me faire voir, ou si je le déteste pour sa froideur à vous glacer le cœur. Heureusement le mien l'est déjà, complètement gelé, alors j'ai rien à craindre de ce côté là, mais putain, les pauvres jeunes hommes qui pourraient s'éprendre de lui doivent en baver. Cet homme te monte très haut dans l'espace et le lendemain te redescend très bas sous terre. Il y a de quoi l'insulter j'imagine. Mais je n'ai pas besoin de ça pour jurer personnellement, et puis on est pas encore demain. Et on est encore bien saouls.

Je le regarde alors qu'il est allongé à côté de moi, sa poitrine se relevant rapidement, il sourit. Au moins maintenant je sais que je suis pas le seul à vraiment avoir apprécie le moment. Remarque moi aussi je donne l'impression d'avoir couru le sprint. Et de l'avoir gagné en quelque sorte. Enfin c'est surtout mes draps qui ont tout gagné, et demain ils auront droit à un tour de manège dans l'une des machines des douches communes. Luka ne dit rien, il a l'air de profiter de cette sensation de plénitude. Moi aussi je profite faut pas croire, certes en pensant à mon linge de lit, mais tout de même, je me sens cruellement mieux. Pas satisfait, malheureusement, c'est devenu quasi impossible, encore moins repu mais au moins je ne suis plus tiraillé par le manque.

« Merci beaucoup ! »

Un grand sourire, c'est tout ce que je peux lui offrir, et je sais que lui ça lui suffira. Ce n'est pas le cas de tout le monde, mais même si je ne connais pas grand chose de lui, et que je n'ai aucune idée de ce qui le pousse à poser des règles sur ses parties de plaisir, je sais qu'à force de le côtoyé, j'ai compris qu'il était simple, discret, et pas très démonstratif. Pas du tout en fait. Il ne cherche rien, les relations sociales au delà de la pure amitié son comme les miennes, totalement inexistantes et je pense qu'il les fuit carrément. On se ressemble peut être finalement. Sur certains points en tout cas.

Cependant, ce n'est pas le moment de penser à ça. Généralement ce thème dérive sur un autre que je n'aime pas aborder. Jel laisse à nouveau traîner mon regard le long du corps de Luka pour constater qu'il n'a même pas pris la peine d'enlever son préservatif. Il est vraiment bien dans son monde de coton post coït. Soit, je vais le faire pour lui alors. Et puis en profiter au passage pour nettoyer un peu les traces de son plaisir sur son sexe visiblement aussi peu convaincu que moi de la satisfaction procuré par ce simple ébat. Je n'ai jamais compris les gens qui arrête tout après une fois et s'endorment. C'est impossible pour ma part, même avec une nuit blanche et une journée de travaille il me faut un minimum. Alors je suis d'accord pour dire que mon minimum n'est vraiment pas dans la moyenne et j'avoue en avoir épuisé plus d'un, mais toute de même. Une fois ?! Non. C'est juste impensable.

D'ailleurs n'y pensons pas. Je lèche et je suçote, recueillant jusqu'à la dernière goutte de sa semence. Il est tout propre ! Néanmoins le préservatif est maintenant inutilisable, il va falloir que je fouille mes tiroirs pour en trouver d'autre. J'imagine qu'il n'empêche pas toute la boîte avec lui quand il sort. Peut être deux ou trois remarque, mais bon, ne tentons pas un coup de poker, de toute façon c'est la base d'avoir ça quelque part. Je l'enjambe pour descendre du lit, et une fois pied à terre je cherche un peu çà et là. Finalement je savais bien que j'en avais ! Bon, je ne cherche pas à savoir ce que ça fait avec les kinders. Du coup je les déplace, les ramenant plus près du lit, à disposition si j'en ai besoin plus tard. Pour éviter les coups de stress comme toute à l'heure.

Je m'assoies à nouveau sur mon lit, ne voulant pas provoquer un mal de tête à Luka et puis aussi parce qu'il reste mon invité et que je dois m'en occuper, savoir s'il a besoin de quelque chose ou simplement lui demander si ça va.

« Pause clope, pause bouteille peut être ? » Pas de pause, ou fin du game ? J'espère pas en ce qui concerne la dernière possibilité. Je suis toujours opérationnel et pas du tout satisfait, même en étant déjà bien soulagé.

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« Merci beaucoup ! »

Je me retourne vers lui et sourit davantage en voyant son sourire. Je dirais bien que tout le plaisir a été pour moi mais à voir son sourire, il en a pris tout autant que moi. Je n'ai qu'une hâte, c'est recommencer. Maintenant qu'on s'est lancé là dedans autant y aller à fond. On aura tout le temps demain pour regretter, mais qu'on le fasse une fois ou trois ou quatre ne changera rien à cela.

Je souris et laisse échapper un gémissement quand il vient m'enlever mon préservatif et s'occuper de... nettoyer ce qu'il peut rester de notre moment à deux. Je sens même le désir qui commence à se réveiller en moi mais bien trop vite il arrête ce qu'il fait, me laissant frustré.

Je le suis du regard alors qu'il se lève pour aller fouiller dans ses affaires. Je me redresse et reboutonne mon pantalon. Merde... il va vraiment me laisser dans cet état? Je pensais qu'il était du genre plus endurant, qu'on allait pouvoir remettre ça plusieurs fois cette nuit. Je ne sais pas ce qu'il cherche mais je commence à avoir peur qu'il ne regrette déjà et qu'il ne me mette à la porte.

Je venais d'attraper mon tee shirt quand il revint vers moi avec un paquet de capotes qu'il pose à côté du lit. Je souris, soulagé. Je préfère ça. On va pouvoir continuer à s'amuser. Surtout que maintenant j'ai une putain d'érection à nouveau parce qu'il a eu la bonne idée de me sucer!!

« Pause clope, pause bouteille peut être ? »

Pause... Pause?!! Il se fout de ma gueule là? Après ce qu'il vient de me faire il croit peut être que je vais rester sagement à boire et à fumer? Il a perdu la tête? Il m'a refoutu une putain d'érection maintenant il a intérêt à assumer.

- Pause bouteille...

Mais s'il croit que je vais rester sagement à boire, il se trompe lourdement. J'attrape une bouteille neuve et l'ouvre avant d'en prendre une gorgée. Je le regarde ensuite avec un sourire vicieux et m'approche, posant une main sur son torse. Je le pousse doucement pour qu'il vienne se rallonger sur le lit. Je verse un peu de la bouteille dans son nombril et sourit en l'entendant réagir. Il a de la chance que la bouteille n'était pas au frigo. Je la repose et me penche pour nettoyer son nombril du bout de ma langue. Je souris en l'entendant réagir à nouveau. S'il croit que je vais m'arrêter là...

Je me redresse une fois tout nettoyé et revient me glisser entre ses jambes. Je mordille doucement son cou alors que je lui fais sentir mon érection.

- Tu m'as léché... tu m'as refait bandé... tu crois que tu vas t'en tirer et pouvoir faire une pause?

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Il fait un peu la gueule, est-ce j'ai dit ou fait quelque chose de mal ? Je ne pense pas. En fait je crois qu'il n'est pas pour les pauses. Mais ce tee-shirt qu'il a dans ses mains ne m'aide pas à savoir ce qu'il compte faire. Est-ce qu'il vient de se rappeler qu'il a oublié d'éteindre le gaz ? Cette excuse n'est pas valable mon cher, nos poêles à bois, fonctionnent, comme le nom l'indique, avec du bois. Laisse tomber aussi celle du « je suis crevé et je me lève tôt demain ». Je me sentirais plus qu'humilié si tu me faisais ce coup là. Heureusement, il attrape la bouteille en confirmant l'idée de la pause. Étonnant, je n'y aurais vraiment pas cru vu la tête qu'il tirait.

Bien entendu, c'était un double bluff. Je suis très nul au poker, et au jeu de chance en général. Et très mauvais menteur aussi, heureusement, je n'ai pas souvent l'occasion de devoir le faire. Enfin je saisis vite que la nature de la « pause bouteille » de Luka n'est pas réellement celle à laquelle je pensais, et en réalité, ça ne ressemble pas vraiment à une pause. Triple bluff, quel génie ! Je me retrouve allongé, avec de l'alcool au creux du nombril. Je frissonne en feulant de contentement. Il est bel et bien partant pour ne pas partir, j'aime cette idée, et inconsciemment, je me détend. Enfin pas très longtemps puisqu'il vient m'offrir un traitement absolument indécent et beaucoup trop excitant. Je me tends en gémissant une main posée sur la nuque de Luka, caressant distraitement les cheveux s'y trouvant

Il arrive à recueillir tout le liquide, et je me demande comment il a réussit à ne pas en mettre à côté en le versant toute à l'heure. Puis je me souvient qu'il pratique la chirurgie. Et que ce soit sur animaux ne change rien, cet homme ne tremble pas, il n'en a pas réellement le droit s'il ne veut pas faire d'erreur professionnelle. En tout cas tout ce qu'il le fait, il le fait avec minutie, et dans le cas présent ça n'en est qu'encore meilleur. C'est enivrant, et il n'en faut pas plus pour me donner chaud. Très chaud. Est-ce que je sens une pointe de vengeance dans cette action ?

Je peux affirmer que oui lorsqu'il me promet à voix haute qu'il va me rendre la monnaie de ma pièce pour l'avoir excité. Réellement, tout à l'heure ? Avant que je commence à fouiller ma chambre ? Quand j'ai nettoyé son plaisir ? Eh bah putain je me sous-estime. Ou alors je le surestime ? Enfin bon, le pauvre a dû se sentir abandonné j'imagine... Pardon mais je ne suis absolument pas désolé, surtout parce que maintenant je sens sa virilité contre moi, et ses dents sur mon cou, alors ça vaut bien toutes les frustrations du monde. Je soupire, non je ne crois pas que je vais m'en tirer comme ça. En tout cas j'espère pas, parce que maintenant je suis tout aussi excité que lui, voire plus.

« Je pensais pas que ça te ferait tant d'effet, mais on peut dire que tu as bien rattrapé le retard » ma respiration se fait à nouveau un peu plus lourde, alors que je cherche la fraîcheur. Mais avec son corps sur le bien, et sa présence contre moi c'est peine perdue. « mais je suppose que tu ne vas pas t'en contenter et me rendre cet affront au centuple ? » Je commence à comprendre sa démarche, et j'ai l'impression qu'on se ressemble pas moi, sur beaucoup de point. C'est moche de devoir coucher avec un ami pour comprendre qu'il s'agit d'un ami qui nous comprend. Surtout que cet ami en question n'en sera peut être plus un demain. Enfin n'y pensons pas, pour le moment, l'heure est à la fête. Prenez le sens du terme qui vous amuse le plus. Et je compte bien entendu me faire pardonner en lui laissant l'occasion de faire tout ce qu'il lui plaira de moi. Je peux lui faire confiance, il n'a des attentes que purement corporelles. J'apprécie l'échange.

« Du coup, puis-je me faire pardonner en m'offrant toi, corps et plaisirs ? » Oublions l'âme, remplaçons là, c'est bien plus sain pour lui et moi.

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« Je pensais pas que ça te ferait tant d'effet, mais on peut dire que tu as bien rattrapé le retard mais je suppose que tu ne vas pas t'en contenter et me rendre cet affront au centuple ? »

Oh que non je ne vais pas m'arrêter là. Il sous estime ses talents, je ne le pensais pas comme ça. Ou alors il sous estime ma résistance, ce qui est une erreur aussi, il est beaucoup trop sexy et doué pour que j'arrive à lui résister.

« Du coup, puis-je me faire pardonner en m'offrant toi, corps et plaisirs ? »

Je souris face à cette proposition alléchante. Je me redresse et avale une gorgée de la bouteille avant de la lui tendre. Je lui laisse quelques instants pour boire un peu. Le temps pour moi aussi de réfléchir à ce que je pourrais lui faire. Là tout de suite il y a tellement de choses que j'aimerais lui faire que je pourrais passer la nuit entière à le faire.

Je lui reprends finalement la bouteille et la pose loin de nous. Je la reprendrais mais un peu plus tard. Pour le moment je dois lui demandait quelque chose et je sens qu'il ne va pas aimer.

- Tu vas me détester mais... retourne toi... je te promets que tu vas aimer...

Je me doute qu'il doit être frustré que j'agisse ainsi. Ca ne doit pas être la façon dont il a l'habitude de le faire. Je devine qu'il est plus du genre tactile, qu'il adorerait m'embrasser, laisser ses mains courir un peu partout, ne pas avoir ce pantalon entre nous en permanence. D'habitude je me moque de ça. Mes partenaires je ne les ai que pour une nuit, peu m'importe leur avis. Je leur donne mes conditions, ils acceptent, ils n'ont plus à se plaindre. Mais là c'est différent, c'est mon ami et je culpabilise un peu de ne pas lui donner tout ce qu'il mériterait.

Je le vois se retourner et je tente d'oublier un peu ma culpabilité. Je sais ce que j'ai à faire pour me faire pardonner et je vais tout de suite m'y employer. Je reprends la bouteille d'alcool et en verse un peu sur son dos, la regardant couler le long de sa colonne vertébrale et terminer sa course dans le creux de ses reins. Un peu a glissé à côté et a taché les draps mais vu ce qu'on leur fait subir depuis tout à l'heure je crois qu'ils ne sont plus à ça près.

Je me penche et recommence à lécher l'alcool à même sa peau. Le mélange des deux m'enivre encore plus rapidement. Je fais remonter ma langue le long de son dos, embrasse un peu ses épaules puis redescend, ponctuant son dos de baiser pour retourner dans le creux de ses reins. Je m'attarde là un instant  pour mordiller sa peau douce parfumé encore à l'alcool. Il n'y a pas que les draps qui auront droit à un bon lavage demain je crois.

Je me redresse un instant, caressant d'une main ses délicieuses fesses avant de me laisser aller à lui faire subir la même torture que plus tôt, me laissant aller à les mordiller. Je vais prendre la bouteille, un sourire vicieux aux lèvres. S'il me voyait... peut être aurait-il peur? Ou serait-il encore plus excité en se demandant ce que je lui réserve. Que des bonnes choses, en espérant qu'il ne soit pas contre ce genre de pratique.

Je fais lentement glisser l'alcool juste entre ses fesses. Il y en a un peu qui tombe sur les draps mais bon, ils ne sont vraiment plus à ça près. Après la sueur, le sperme, l'alcool aussi un peu plus tôt... Je me penche et passe lentement ma langue sur le passage du liquide pour le récupérer. Je m'attarde un peu sur l'endroit, jouant de ma langue pour essuyer les dernières gouttes de liquide et en profiter pour lui faire le plus de bien possible. Je joins au bout d'un moment mes doigts pour en profiter pour le préparer un peu plus. Il va peut être raler encore mais je veux toujours faire les choses bien, même si je suis déjà passé par là avant. Et puis... j'avais dit que je le punissais non? Il faut bien le faire languir un peu...

Je reviens m'allonger sur lui, défaisant au passage mon pantalon pour lui faire sentir mon érection contre ses fesses. Je mordille son oreille avant de murmurer tout contre cette dernière :

- Dis moi... de quoi tu as envie?

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No sense words harmony // Luka Sanchez

In the middle of the trees. My knees. Amiss-take. Floe in the lake. Is there a cat in the phone ?

Je bois un peu, entretenons notre état d'ébriété au mieux pour retarder la gêne de la sobriété. Mais c'est aussi et surtout parce qu'il me propose la bouteille et que je comprends par ce geste qu'il veut que je boive. Et malgré tout, il vient juste de boire avant moi, alors quelque part, est-ce que ce n'est pas sa façon d'embrasser les gens. Pas de contact, un goulot en verre. Toujours aussi doué, je laisse des gouttes s'échapper d'entre mes lèvres pour dévaler sur mon cou. Il faut dire que j'ai toujours eu du mal avec les bouteilles pour ne pas m'en mettre partout alors puisque maintenant je tremble et je suis totalement beurré, il n'est plus d'actualité que de faire ça proprement. Il récupère la bouteille et la pose plus loin, je devine qu'il a une idée.

Je souris, son idée implique à nouveau que je me retourne. Mais je n'ai aucune raison de le détester pour ça. Ça a un côté très rassurant en un sens ; mes fesses font leur effet. Je ris un peu à cette pensée alors que je lui tourne le dos à nouveau. Ne sachant pas trop ce qu'il a prévu, je ne me mets pas à quatre pattes. Je suis tout de même sur les genoux mais assis sur les draps, bras tendu, dos cambré, le regardant pour savoir ce qu'il compte faire. Je suis un peu impatient je l'avoue, mais il me chauffe depuis tout à l'heure, et il fait exprès.

« Comme ça c'est bien? » je demande en le regardant, le cou un peu tordu pour pouvoir l'observer. Il ne répond pas, mais ça à l'air de lui aller puisqu'il attrape à nouveau la bouteille, un sourire posé sur les lèvres. Je frissonne lorsqu'il fait couler l'alcool entre mes omoplates. Le filets liquide descend comme un ruisseau le long de ma colonne vertébrale m'arrachant des jappements honteux. Mais qui en a cure ? Pas moi, et je le sais, pas lui non plus. Les draps peut être, comme d'habitude.

Je m'offre un peu mieux encore lorsqu'il se penche sur moi pour lécher ma peau parfumé. J'ai l'impression d'être une crêpe au rhum. Je soupire alors qu'il remonte tout le long de mon dos, jusqu'à ma nuque, où je lui offre un soupire d'aise et de désir imprévu. Enfin ce n'est pas comme si quoi que ce soit était prévu de toute manière. Ni ses dents sur mes épaules, ni sa langue sur mes vertébrés nerveuses, ni sa bouche au creux de mes reins. J'ai l'impression d'être une impératrice, respecté et vénéré. A qui l'on offre sans hésitation ses services. Il faudra que je le lui rende de la meilleures des façons qui soit.

Je me retrouve finalement à quatre pattes alors qu'il est maintenant occupé avec mon fessier. Je ne le regarde plus, j'apprécie simplement ce présent qu'il me fait, alors qu'il me torture avec une application plus qu'appréciable. Je soupire, et je tremble tellement ce traitement est bon. Je jappe à nouveau en sentant l'alcool couler sur moi. Et j'appréhende avec impatience ce qu'il va faire. Ce n'est pas très dur à deviner, ce qui m'excite indéniablement plus. Son nom sort de ma gorge alors qu'il me propose une préparation des plus qualitative. Je me tends de plaisir, et je m'offre autant que je peux, cherchant le contact, cherchant toujours plus de tout. C'est si bon et pourtant si frustrant. C'est fabuleux mais jamais assez, et il le sait.

Je perds mes moyens quand à nouveau il me surplombe, m'entourant de sa chaleur, de son odeur, et faisant caisse de raisonnante pour les sons tous plus indécents les uns que les autres qui sortent de ma gorge. Il me tease, il fait de moi l'incarnation du désir et du supplice. Faisant monter des vagues de chaleurs à travers mon corps, et me tendre davantage pour mieux encore le sentir contre moi. Et cette voix qui murmure à mon oreille, et ses dents qui la tyrannise. Comment veut-il que je parvienne à parler correctement avec un taux d'excitation comme celui là.

« Luka... Toi, putain.. te faire.. plaisir »

Je suis incapable de réfléchir, incapable de formuler quoi que ce soit de cohérent, ni en anglais, ni même en français, un bête mélange des deux incompréhensible. Je ne peux que gémir son prénom, la voix tremblante, et soupirer des onomatopées traduisant ma frustration et mon envie. Mon corps est bien plus expressif, mes mains serre les draps sans considération, mes hanches ondules, cherchant le contact, mes genoux et mes épaules tremble est mon dos est tellement nerveux qui c'est à se demander si avec un point d’acupuncture je n'en arriverais pas à jouir simplement et purement, sans rien avoir à faire de plus.

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