Juliette Mortimer

 
 

 
 
 
 

 

Histoire

 
L'aiguille s'enfonça délicatement dans la texture pour continuer son chemin au travers des fils et des divers obstacles qui se dressait devant elle. Une fois en place, un sourire se dessina sur un visage emplit de maquillage fait il y a de cela quelques heures seulement. Des feuilles et des branches dans les cheveux, la silhouette élancée ricanait de manière effrayante. Sa voix résonnait tendit que le vent soufflait contre les fenêtres de sa caravane. Un bruit sourd fonça contre la porte, la silhouette aux longs cheveux noir se retourne et lâche l'objet contenant l'aiguille. Ce dernier tombe au sol. Sa forme d'étoile disproportionné montre une photo sur la branche la plus au nord. Une photo d'un vieil homme à l'air sévère.

S'approchant doucement, le membre éventre légèrement le bout de métal. Un cri en résonne, douleur et bonheur rimant alors encore. Un jaune diabolique apparait, suivit d'un rire sadique faisant comprendre que le moment est au meurtre de l'interruption d'un rituel satanique et malsain. Acte visant à adonner un plaisir morbide, glauque et surtout interdit aux moins de dix-huit ans. Encore heureux que seul l'esprit est présent de la chose... si douce au sein du nid maléfique d'où il sort.

Le sourire du Chat du Cheshire apparait, admirant l'affront qu'il venait de commettre. La porte fini par céder et disparaitre dans les ténèbres. Laissant place à une créature du jour te de la nuit dont le visage prenait les couleurs. Le malsain de l'extérieur pénétra avec ardeur dans le couffin du propriétaire sans se faire inviter. Repoussant le métal soumit avec une poigne de fer, seul les présents dans la boite de métal pouvaient dire ce qui s'était passé par la suite. Tout ce dont l’extérieur pouvait témoigner c'était que des hurlements se frayèrent un chemin en dehors de ce lieu clos. La sombre Nout se fit transpercé maintes fois par ce phénomène dérangeant.



La beauté apparente avait de dessiné sur elle un masque vaudoo. Lâchant le bloc noir qui lui servait à se refaire le visage selon ses désirs, ce dernier tomba sur un bout d'arbre salit par des composants néfastes à sa santé tandis qu'ils composaient des messages. Sur le côté, un tas de tissu en forme d'étoile avec une photo dessus gisait. De multiples aiguilles lui servaient d'habits tel un mannequin défilant pour la gloire d'un égoïste qui ne pense qu'à l’appât du gain en revendant de la stupidité.

Un affront de lumière vint se poser pile sur des mots dégoutant, qui révulsait la bête des esprits. "Ma fille adorée", "je t'en supplie", ou encore: "Ton père veut t'enterrer." voir des "Ton fiancé te recherche, je crains qu'il ne sache où te trouver..."

Une chose étrange vint après ces derniers mots. Un fin métal, blessant à la moindre fausse manipulation se posa avec passion, fougue et discrétion. Un rire s'éleva.

Sur le reste du support de bois se dressait divers objets emplis de liquide, des poudres et bien d'autres choses encore. Il semblait même qu'une préparation sentant la mort était en cours. La mort à la rose.