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Sujet : NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself.   NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself. Empty
Publié : Lun 10 Aoû - 11:34


   
To smoke, and have coffee - and if you do it together, it's fantastic.

   

Nastasha Romy Pogash


   
I wanted to see him so bad that I didn't even dare imagine him anymore.

   

NOM ▽ Pogash. C’est en réalité son nom de jeune fille dont elle se sert depuis maintenant deux ans. Elle s’appelle en réalité et officiellement sur ses papiers, Koenning, le nom de son ex-mari dont elle n’a jamais divorcée.
PRÉNOMS ▽ Nastasha. Un prénom aux consonances germaniques, suivit de son second prénom, Romy, en hommage à l’actrice Romy Schneider dont était particulièrement friande sa mère.
SURNOM(S) ▽ Nasta est le premier venant à l’esprit. Nana, ce diminutif quelque peu ridicule est réservé aux intimistes.
ÂGE ▽ 24 ans, née le 16 Décembre 1991. Une enfant des années 90 dans toute sa splendeur, époque dont elle a parfois du mal à se détacher.
LIEU DE NAISSANCE ▽ Hambourg, en Allemagne.
ORIGINES ▽ Exclusivement Allemandes, elle n’a rien de très exotique à part son léger accent et ses tâches de rousseurs.
ORIENTATION SEXUELLE ▽ Hétérosexuelle, le mariage ne l’a pas dégoûtée des hommes.
STATUT CIVIL ▽ Mariée.
MÉTIER ET/OU ÉTUDES ▽  Le jour, elle est une aide polyvalente. À la nuit tombée, elle rejoint son confessionnal du côté des forains en tant que Geisha ou Thérapeute selon le point de vue. Elle écoute les gens parler à travers son confessionnal, elle garde leurs paroles. S’ils payent, ils peuvent parler en face à face dans un lieu plus tranquille dans lequel elle devient dès lors maternelle, plus tactile afin d’aider et rassurer, sans ambiguité.
GROUPE ▽ Magician Hat.

Nastasha a eu autant de couleurs de cheveux que de vies différentes ; c’est à dire trois. ▽ La journée, Nastasha est une aide au Cirque. Magiciens, Clowns, Forains, qu’importe. Elle n’a pas d’attributions particulières, elle seconde les demandeurs. Qu’importe le boulot donné, elle le fera. ▽ À la nuit tombée, elle revient vers le confessionnal, et devient cette sorte de Thérapeute sans prétentions parlant et écoutant de manière anonyme. Les langues se délient et on dépose à ses pieds soucis, désirs et secrets gratuitement. C’est comme parler au confessionnal avec un Prêtre, elle vous voit de moitié sans que vous la voyez, seul le son de sa voix étant véritable. ▽ Pour une certaine somme, elle accepte d’être vue et de parler en face à face avec la personne, de faire le nécessaire pour l’aider. ▽ Elle est une prostituée des sentiments quelque part, le tout sans sexualité. ▽ Puisque sa vie s’est calquée sur le schéma des actrices à avoir plusieurs rôles, les personnes payant pour une consultation privée sont tenue au secret. Le premier qui mouchera concernant son identité verra ses secrets être révélés en retour de manière peu délicate, dans un grand déballage publique. ▽ Chose ironique, elle a parfois du mal à parler, s’exprimer, les mots restent bloqués dans sa gorge, refusent de sortir. C’est pour cela qu’elle a choisit d’écouter, qu’elle est une oreille attentive puisqu’elle ne peut participer à sa guise verbalement lorsqu’elle est stressée ou mal à l’aise. ▽ Pour combler ce manque d’expression, elle a prit l’habitude de parler dans un vieil enregistreur à cassette, de s’y exprimer comme pour en faire un journal audio lorsqu’elle est tranquille. C’est un moyen de se souvenir de chaque moment où elle a désiré parler et ne pouvait s’exprimer, trop honteuse, aigrie ou amère. ▽ Avant d’arriver aux États Unis, elle était mariée, avec un enfant ainsi qu’Antiquaire à Berlin avec un diplôme en Histoire de l’Art. ▽ Elle est venue dans le cirque par choix afin de retrouver la trace de son ex-mari, suite à son propre abandon. revanche ou remords, à vous de voir. ▽ Nastasha a gardé des traces de chacune de ses vies, corporellement, mentalement et matériellement.




   

Karma


   

Nastasha est avant tout ce visage lumineux aux expressions multiples, cette grande enfant qui a grandit quelque peu malgré elle, devenant une adulte cabossée. Elle est de ceux qui se sont accrochés à l’insouciance si forts qu’ils en sont ressortit les poings meurtris à force d’avoir voulu la retenir. Elle est du genre fuyard, à préférer tout laisser derrière elle et recommencer plutôt que d’affronter en égoïste qu’elle est. Pour avoir du courage, il faut aussi avoir de la bonté. Et c’est ce qu’elle donne en impression, avec ces airs taquins, ses paroles piquantes et ses mimiques extravagante malgré son apparence. Elle est mélancolique, plus sensible qu’on aurait tendance à le croire, possédant une pudeur modérée. Cela signifie qu’elle n’aura aucune gêne à pleurer face à vous, à hurler s’il le faut, à monter debout sur une table pour attirer votre attention ou bien à avouer qu’elle parle souvent toute seule. C’est ce même côté que les enfants ont, cette pudeur zéro face aux sentiments et aux comportement totalement libérés. C’est aussi ça, d’avoir baigné dans un univers quelque peu hippie. Véritable caméléon, actrice dans l’âme, le fait d’avoir eu plusieurs vies, plusieurs identités afin de se contenter, de faire taire l’impatience en elle l’a fait devenir ce genre de menteuses convaincantes. De celles qui vous mentent droit dans les yeux, non pas par amusement, mais par besoin, qui ne recèle aucune méchanceté au fond. Sûrement névrosée, mais qui ne l’est pas après tout? Elle est impulsive, colérique, les scènes de ménages sont horribles avec elle qui cherchera toujours à titiller vos points sensibles jusqu’à ce que vous craquiez, car pointer vos points faibles sera son moyen de défense. Elle est une bombe à retardement, empaquetée dans un papier cadeau alléchant.

TAQUINE / IMPULSIVE / COLÉRIQUE / MENTEUSE / SANS PUDEUR / SENSIBLE / EXTRAVAGANTE / À L’ÉCOUTE / ACCESSIBLE / GALANTE / GRANDE ENFANT / COMÉDIENNE / ÉGOÏSTE / MÉLANCOLIQUE.



   

Show


   

Il y a cette insigne lumineuse, ce néon bleu qui se dénote de l’obscurité dont les fils entremêlés écrivent « I Keep your Secrets. ». Chaque soirs, dès la nuit tombée, celui-ci s’allume comme pour signaler sa présence. Derrière des lourds rideaux se trouve un fauteuil ainsi que face à vous un téléphone devant lequel se dresse un miroir. C’est une cabine, insonorisée, intime, face à votre propre reflet. Il vous suffit de décrocher ce vieux téléphone, d’y parler, pour que la conversation commence. Ce confessional est libre d’expression, vous êtes face à une anonyme qui jamais ne trahira vos secrets. Vous pouvez raconter votre journée, vos secrets, vos coups de gueules, tout y passe. Le tout est gratuit bien qu’à l’entrée se trouve une petite boîte dans laquelle vous pouvez y glisser ce que vous voulez. Quelques pièces, billets, fonds de poches, lettres. Nastasha n’est pas visible mais elle vous voit. Et si vous désirez atteindre la partie plus intime du confessionnal, il suffit de glisser quelques billets sur le comptoir supportant le téléphone. Un bruit de serrure et une lumière rouge s’allumera, vous invitant à ouvrir une porte cachée derrière un énième rideau. Si vous lui faites confiance, elle se doit d’en faire de même, son identité se doit d’être tu, quoiqu’il arrive afin que son business puisse toujours fonctionner. La pièce plus intimiste n’a rien à avoir avec celle d’un Love Hotel, il permet simplement d’assouvir la curiosité ou bien de parler face à face lorsque son propre reflet met mal à l’aise. Nastasha est une sorte de Geisha, elle est là pour converser, pas pour coucher. Il se peut qu’elle soit tactile si l’on désire, mais les choses ne déborderont jamais, car, comm elle le dit : « Je ne suis pas une pute. Je ne couche pas pour de l’argent. Mais je suis une escroc, parce que je monnaye vos sentiments. »



   

   

   


Bonjour ! Moi c'est Camille, sur la toile on me connait sous le pseudo de Maatinale. J'ai 19 ans et je vis dans une cave. J'ai trouvé le forum via les top-sites et je le trouve si moche, nulle, que j'ai décidé de faire un DC ! Pour finir je dirai : NAPNAP!  pervv

   Pour le bottin :
 
Code:
[color=#A30300][b]Emma Stone[/b][/color] - Nastasha Pogash
 

   
   


Dernière édition par Nastasha Pogash le Lun 10 Aoû - 11:46, édité 1 fois
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Publié : Lun 10 Aoû - 11:36


 
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Histoire


 
Insérer une petits citation ici

Allumant une cigarette, les bras croisés face à ces baies vitrées s’étendant uniformément, elle regarda la ville s’étendre. Celle-ci était tracée par de grandes veines, lumineuse et dynamique. Elle plaqua doucement ses mains contre l’une d’elle, la faisant basculer pour faire circuler un peu d’air, préparant soigneusement ce qu’elle allait faire. C’était comme préméditer le crime parfait, avec lenteur et réflexion. Elle posa sa tête contre une vitre voisine, voulant simplement sentir l’air frais de cette fin de journée. Retournant dans le centre du salon, elle s’agenouilla face à la table basse, appuyant sur le bouton du vieil enregistreur à cassettes. L’un de ces objets du passé dont on ne pouvait se passer, à la mine déconfite et parfois pathétique, à l’image de son courage, fissuré et poussiéreux.

« Blake, elle se racla la gorge, hésitante, prenant une large inspiration tout en tripotant la vieille photo face à elle, se sentant étrangère. Elle parlait à un étranger et lui, écouterait le son d’une voix qui lui était inconnue.  — J’ai tellement envie de te voir que je n’ose même plus t’imaginer. Je sais que je ne suis pas digne de toi. Mais je tenais, en adulte— enfin, en tentative d’en être une, de t’expliquer. Qu’une fois pour toute tu saches, la raison pour laquelle tout cela est arrivé. Pourquoi nous en sommes arrivés là, à un point tel que nous vivrons toujours avec ce poids, cette culpabilité. Non pas te concernant. Car te laisser aux mains de ma famille a été la meilleure décision que j’ai pu faire. Ne me crois pas égoïste. Nous étions deux grands enfants, incapable de t’apporter ce qui t’étais nécessaire. Je sais que tu vis bien avec Tante Sally et son mari. Nous ne faisons plus parti de ta vie et je me doute que tu dois être indifférent nous concernant, nous sommes des fantômes dont tu entends parfois parler et dont les noms et images ne t’évoquent aucune sensibilité particulière. Alors, plutôt que t’envoyer une lettre que tu liras à tes dix-huit ans, je préfère t’envoyer cette cassette. Que tu saches notre histoire, car elle est aussi la tienne. Sally saura quand te la donner, je le sais, elle a cet instinct que je n’ai jamais eu. » Elle marqua une pause, un léger rire s’échappant d’entre ses lèvres s’étirant machinalement, cet aveux montrant bien qu’elle était consciente de ce qu’elle était, sans honte mais avec une pointe de gêne. Nastasha se reprit cependant rapidement, désireuse de délier ses secrets qu’elle ne confiait à personne.

« Il y avait cette fille qui travaillait dans cette vieille boutique d’Antiquaire du centre de Berlin. Elle était née dans cet amas de vieilleries, de bibelots plus ou moins sordides. Et pour elle, tout était une aventure, un jeu. Même faire les courses en était une, tout était prétexte à rire. Elle avait dix-neuf ans. Quand tu auras cet âge, aussi jolies soient-elles, méfie-toi de leur insouciance. À cet âge-là, c’est ce qui fait leur charme. Plus tard, c’est ce qu’on déteste le plus chez elles, parce qu’elles sont incapables de grandir. Elles restent toujours des petites filles. Et puis il y avait ce déménageur, bien plus âgé. Il est venu déposer des meubles, puis il est revenu, régulièrement en tant que client. Il a acheté, tout. Tout et n’importe quoi. Jusqu’à ne plus savoir quoi faire de tout ça. Ils se sont fréquentés, ont joués aux grands enfants en pensant que tout serait facile. Ils ont quittés Berlin durant des mois et ont voyagé, beaucoup voyagé. À travers l’Europe et ses pays voisins, en voiture parce qu’ils ne pouvaient se permettre de prendre le train. Et puisque l’aventure, la vraie s’offrait enfin à elle, elle n’avait jamais été aussi épanouie. Elle était la première levée et la dernière couchée, ravie de pouvoir quitter son Berlin natale. Dès qu’ils s’arrêtaient à une station, elle courait vers le téléphone mis en libre service pour appeler son père, lui raconter où ils étaient. C’était un rituel. Elle décrivait le paysage, ce qui l’entourait et lorsque le plein avait été fait, le café bu, les provisions achetées, elle se mettait à chantonner car dire au revoir demandait du courage. Et elle raccrochait. Au bout d’un temps, elle est tombée enceinte. Elle avait alors vingt ans. Elle a trouvé ça fantastique, elle ne s’est pas un instant posée la question de savoir si cela était bien ou mal, trop tôt ou trop de boulot. Elle se disait qu’ils sauraient y faire, qu’elle travaillerait à nouveau en attendant chez son père, que lui retrouverait du travail. Ils sont alors rentrés sur Berlin, pleins de souvenirs et d’aventures dans la tête, des valises remplit de souvenirs, de photos en tout genre, toutes plus sordides les unes que les autres. Ils se sont mariés dans la campagne Berlinoise, seuls au monde, parce qu’ils étaient totalement exclusif l’un à l’autre. Les mois sont passés et il finit par trouver du travail. Elle lui faisait confiance, sans lui poser trop de questions. Ils ont prit un petit appartement aux fenêtres blanches et aux murs bleus, aux escaliers irréguliers et aux boiseries usées. Ils s’y sont installés et ont accueillit quelques mois plus tard, trois, peut-être quatre je ne sais plus, un petit garçon. Ils l’ont nommés Blake, parce que ça sonnait bien. Ça sonnait de manière exotique, lointaine, américaine en outre. Parce qu’ils rêvaient un jour d’y aller, quand ils auraient amassés le nécessaire pour. Et quand elle, aurait amassé le courage nécessaire pour dire au revoir à sa famille, à ses habitudes qu’elle niait en bloc alors qu’elle en avait besoin. Elle n’était pas une mauvaise mère. Elle travaillait tandis que lui, dans l’arrière boutique, dormait ou bien pleurait. Elle se relayait avec son père et fermait tard le soir, revenant dans l’appartement bleu. Elle était fatiguée, dieu qu’elle était fatiguée. Mais elle continuait de sourire dans ses pulls un peu grands, sa cigarette au coin des lèvres. Parce qu’elle avait le nécessaire. Mais il rentrait encore plus tard, lorsqu’il rentrait. Au début, ça leur convenait, car les retrouvailles valaient la peine. »

Elle s’arrêta soudainement, coupant net l’enregistrement lorsqu’elle entendit le bruit des clefs dans la serrure. Elle cacha l’appareil sous un oreiller, s’assit sur le canapé, l’air de rien, affichant un sourire. Le lendemain, elle refit le même rituel, gestes pour gestes, recommençant là où elle s’était arrêtée.

« Le jour où quelqu’un te manque, dis-lui simplement. J’ai si peu de conseils à te donner et je me doute que je suis la dernière personne à pouvoir en donner. Mais les rares que contiennent cette cassette, sont tirés d’histoires vraies. Grâce à son travail à lui, ils déménagèrent dans la banlieue de Berlin. Dans une maison moderne, aux bois ocres et aux grandes baies vitrées, avec un jardin. Le milieu de l’art payait bien, il était heureux d’offrir à sa femme et son enfant ce genre de choses. Mais il partait souvent, longtemps. Il était absent. Et petit à petit, au fur et à mesure des absences, les choses se ternirent. Parce qu’ils tenaient trop l’un à l’autre pour être sincères. Il revenait donc tard, lorsqu’il revenait. Et la jalousie le rongeait tandis qu’elle, se demandait pourquoi elle restait. Et la seule réponse évidente était Blake. Alors elle eut l’impression que cet enfant était son boulet, qu’il lui avait fait pour l’enfermée, qu’elle reste à jamais seule dans la grande maison ocre. Elle n’a pas détesté son enfant pour autant. Elle l’a d’autant plus aimée. C’était à lui qu’elle en voulait, pour disparaître petit à petit. Il était un spectre de l’homme qu’elle avait connu, dont la boisson était un réconfort. Il se murait dans le silence et elle était incapable de percer celui-ci, qu’importe qu’elle toque timidement ou qu’elle tape fort. Un soir il est rentré, disant que son collègue était en prison pour une affaire sinistre. Elle n’a pas cherchée à comprendre, elle l’a félicitée, bêtement. Et puis quelques jours passèrent avant qu’elle n’ait un coup de téléphone, de l’ancien collègue de son mari. Elle alla le voir, en prison, ne comprenant pas ce qu’il lui voulait. Et il lui raconta la vérité sur ces longs mois, ce qu’il en était vraiment. Il expliqua chaque mensonges, un à un. Et chaque fois qu’un masque tombait, elle se recroquevillait davantage. Au début, elle lui rit au nez. Et il réussis à la retenir par ses paroles. Cette jeune fille de vingt deux ans à qui on expliquait pourquoi son mari était un menteur, s’effondra simplement. Pas face à cet inconnu, elle avait trop de fierté. Mais quelque chose se brisa. Elle attendit qu’il rentre chez eux, à la maison, pour pouvoir s’expliquer. Elle lui dit qu’elle savait, elle repoussa le verre d’alcool. Ils se disputèrent. Comme à leur habitude depuis maintenant quelques temps, mais cette fois-ci, chacun fût au pied du mur. Il lui dit qu’il avait fait ça pour elle, elle lui rit au nez. Elle refusait qu’il mette ses erreurs sur son compte. Il la repoussa, elle hurla. Il finit par l’enfermer dans l’une des pièces. Il ne répondit plus. Et elle, elle continua de frapper cette porte, hurlant qu’elle ne lui pardonnerait pas et qu’il le savait, que c’était la raison pour laquelle il était lâche et qu’il l’enfermait. Car il savait que s’il laissait ne serait-ce qu’une ouverture, elle s’envolerait. Et il avait raison. Elle avait finit par être dégoûtée par ce déménageur qui à dix-neuf ans, lui avait fait visiter l’Europe. Elle entendait leur fils pleurait à l’autre bout de la maison, réveillé par leur dispute. Elle était toujours folle de rage et décida qu’il ne l’enfermerait plus. Que tout cela était révolu. Elle passa par la fenêtre, fit le tour pour atteindre la chambre de leur enfant. Elle le calma, le consola, s’approchant du salon pour vérifier qu’il dormait bien, son verre encore à la main. Elle fit ses affaires. Dans la panique, elle renversa une bougie qui alluma un grand feu qui avala les rideaux. Elle vit les flammes et ne dit rien. Elle s’en alla simplement, son fils dans les bras, claquant la porte derrière elle. Car à cet instant, elle n’avait qu’un seul désir, le même que lui : Qu’il disparaisse. »

Elle laissa un long silence suite à cela, incapable de continuer. Mais elle ne coupa pas pour autant, voulant qu’il entende ce silence parfois entrecoupé dans le fond d’un soupir saccadé. Elle reprit simplement, le ton plus posé.

« Elle est arrivée chez sa sœur en plein milieu de la nuit. Elle n’a rien voulu dire. Elle a simplement déposé l’enfant, s’est excusée, et est repartie. Elle a quitté Berlin et a choisit de partir pour les États Unis. Le Texas, plus précisément, pour ses paysages désertiques, son grand calme. Elle s’est décoloré les cheveux, elle est devenue blonde, reprenant son nom de jeune fille. Elle a parcourut les lieux, seule, elle est devenue cette jeune femme blonde solitaire, mystérieuse. Elle a écumé les bars, non pas pour la boisson mais pour les rencontres. Elle a vécu des aventures dignes de ces films qu’elle voyait étant plus jeune, elle a adoptée cette personnalité, ce comportement, avec ses lunettes rondes bleues ciels et ses yeux charbonneux. Elle s’est faite appelée Caitlyn. Ça sonnait mieux, elle se fondait dans la masse, dans cette vie de marginale. Elle a vu Vegas, elle a beaucoup joué, beaucoup perdu aussi.  Les côtes de la Californie et les terres de l’Arizona. Mais elle a toujours su retrouver les forces nécessaires pour se trouver un protecteur, quelqu’un qui serait-là sans trop poser de questions. Et lorsqu’il commençait à en poser trop, que tout cela ne lui convenait plus, elle disparaissait. C’était une habitude d’être devenu un fantôme. Elle quitta le Texas et ses alentours, décidant que le temps était venu pour elle de s’assagir. Elle ne pouvait plus être une grande enfant. Cette période dura un an. Une seule année. Elle alla du côté de la Pennsylvanie, teint ses cheveux en bruns. Elle devînt Jill, pour Jillian. Elle travailla dans une galerie d’art durant quelques mois et rencontra un collectionneur. Un New Yorkais. Elle vînt habiter avec lui au bout de quelques mois, ou dû moins, à force d’envahir son appartement avec ses affaires, elle finit par ne plus le quitter le matin venant. Et elle y est aujourd’hui toujours. Dans ce… sublime appartement. Mais deux ans étaient passés. Elle avait été Caitlyn, la sulfureuse puis Jill, l’assagie. Sans arriver à un compromis satisfaisant. Parce que qu’importe qu’elle soit loin de son Berlin natal, elle continuait de penser à son fils, à son mari dont elle ne s’était jamais séparée. Elle le savait vivant, quelque part, aux États Unis lui aussi, dans un cirque. Et puisqu’à nouveau, il était temps pour elle de quitter ce rôle qu’elle n’était pas, elle eut l’audace de penser qu’elle pourrait redevenir simplement Nastasha, la rousse. Qu’elle pourrait aller voir ce cirque, par curiosité. Juste par curiosité. Je t’embrasse fort Blake. »

Coupant pour la dernière fois, elle retira la cassette, écrivant sur l’étiquette le nom de son fils, glissant celle-ci dans une enveloppe. Elle regarda autour d’elle, prit un sac léger qu’elle remplit à sa guise, laissant la plupart derrière elle. Il était temps de partir à nouveau, de s’éclipser sans mot, ni adresse ou numéro de téléphone. Elle voulait voir à quoi ressemblait ce cirque, sans y rester. Assister à une représentation ou deux peut-être, apercevoir peut-être un visage familier, faire le tour des cages et des coulisses et repartir, l’air de rien.


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Publié : Lun 10 Aoû - 11:43

Rebienvenue fangirl

Ton perso est tellement génial huhu
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Sujet : Re: NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself.   NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself. Empty
Publié : Lun 10 Aoû - 11:45

Merci ma Iskra. plup luv sleep
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Sujet : Re: NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself.   NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself. Empty
Publié : Lun 10 Aoû - 12:59

Re-bienvenue choupette hihi
Tu connais la maison patati patata... mdr Tu as fini du coup ou pas encore ? perv
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Sujet : Re: NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself.   NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself. Empty
Publié : Lun 10 Aoû - 13:04

Ayé, j'ai fini, j'voulais te laisser encore un peu de temps. mdr (avouons-le, valider une fiche à 3h du mat, c'était pas top :yy: )
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Sujet : Re: NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself.   NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself. Empty
Publié : Lun 10 Aoû - 13:16

J'avoue j'aurai eu du mal mdr Métier original en tout cas, à voir si cette fois on s'entendra perv
Bref tu connais la maison keu

Félicitations

Nous te souhaitons la bienvenue sur HYSTC



Félicitations, nous t'annonçons avec grand plaisir que tu rejoins la communauté HYSTC Pour faire des premiers pas parmi nous, voici quelques adresses qui te permettront de faciliter ton intégration et les premiers temps sur le forum. Tu peux dès à présent découvrir la partie réservée à ton personnage, là-bas tu pourras faire une demande de travail et créer ton répertoire de liens. N'hésite pas à créer tes scénarios par ici et si tu souhaites te faire parrainer c'est par . N'hésite pas à laisser un petit mot doux par ou ici.

Nous te remercions de ton inscription et nous espérons que tu vivras une grand aventure en notre compagnie

Amuse toi bien et si tu as des questions n'hésite à envoyer un message à l'un des membres du staff
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Sujet : Re: NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself.   NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself. Empty
Publié : Lun 10 Aoû - 22:46

Tu connais bien la maison mais je voulais quand même te souhaiter la bienvenue avec ce nouveau perso. Hâte de voir ce que Natasha donne en RP ! brill
Belphégor
♦ Prisoner of the past ♦
Belphégor
AVATAR : Rick Genest
PSEUDO : KSS ©
CREDITS : AV © Electric Soul // SI © kss
TICKETS : 5550
MEMBRE : 05/07/2015


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Sujet : Re: NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself.   NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself. Empty
Publié : Mar 11 Aoû - 0:00

Toi et moi, un lien directe ! sourcil
https://haveyouseentheclown.forumactif.org/t454-i-ll-haunt-you-yo
Contenu sponsorisé


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Sujet : Re: NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself.   NASTASHA ∖ There's nothing to fear but fear itself. Empty
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