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 | ✦ Sujet : I'm Going to hell anyway ☼ Aslan Wilmore Publié : Sam 9 Sep - 0:30 | | |
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nom : Wilmore
prénoms : Aslan Leo Dillon
surnom(s) : Cloud Lion, The Lion, Lion, Machin, Eh oh toi là
âge : 26 ans, 27 le 21 février prochain.
nationalité : Anglaise.
origines : Trop pour être toutes citées. Espagnoles/Galloises, principalement.
sexualité : Circassien
statut : Mort. C'est une longue histoire.
groupe : magic hat
rang : i'm who i'm (artiste)
profession : acrobate/vendeur de barbes à papa.
ancienneté : 3 ans, bientôt 4.
particularité : cyclothymique, pyromane et abluphobe.
| Aslan Wilmore Run until you Fly  personnalité
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je suis simple. Beaucoup de gens me trouvent froid, mais je ne suis que méfiant. Je me distance du monde pour qu'il ne puisse pas me faire tomber. Romantique dans l'âme, je suis néanmoins brisé. Je n'accordes pas ma confiance facilement. Je ne suis pas amical, mais je sais être un bon ami. Les sourires que je donne sont des masques pour plaire, pour avancer, pour ne pas décevoir. Ils sont fatiguants. Je suis fatigué.
Dans le cirque, je suis une ombre. Connu sans être reconnu. Peu de gens m'adressent la parole en dehors du travail, et je ne m'en plains pas. Ceux qui m'apprécient savent que j'aime ma solitude. J'aime le mouvement quand il m'entoure, sans me prendre en compte. Je suis l'observateur. Les yeux qui fixent la vie. Il arrive même que je soit l'amant pour certains, et certaines. Je reçoit les confidences sur l'oreiller. Après tout, à qui pourrais-je bien parler de tout ça ?
Mais un jour, je parlerais. Un jour, j'ouvrirais mes ailes et je regarderais de haut ceux qui me prennent pour un imbécile. Un jour, je redeviendrais l'oiseau social que j'étais. Mais pour l'instant, je me repose, tapis dans l'ombre. Je panse mes plaies.
| noah's & you
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Je suis un oiseau. J'étends mes ailes sous le chapiteau lorsque le public retient son souffle. Trapèze, cerceau aérien, je fait les deux. Mais mon véritable talent, c'est la corde en V. Lorsque je suis là-haut, je ne crains rien. Je ne crains personne. J'enfile mon plus beau sourire et mon léotard, et je m'élance dans les airs. Rarement seul. Je ne sers que de numéro de fond pendant que d'autres sont les vedettes. Je rattrape mes partenaires pour les renvoyer, et les regarder voler. Je suis un oiseau aux ailes cassées.
Quand je ne suis pas dans les airs, je vends des barbes à papa à la fête foraine. Les gens passent, leurs visages souriant. Les enfants adore mon stand, et j'aime les voir heureux. Personne ne reconnait l'acrobate. Personne ne voit l'aigle. Entouré de sucre, je suis un flamand rose. Je me repose en regardant le monde. Je peux rester des heures à regarder le monde.
Parfois, je passe voir les gens du freak show. Je ne me sens pas vraiment différent d'eux. J'aime les admirer. Ils ont ce que je n'ai pas, la liberté d'être différent. Du moins c'est ce que je vois, lorsqu'ils sourient en faisant leurs numéros. Personne ne leurs demande de sourire. Ils ne sont pas là pour sourire. Alors ces sourires doivent être authentiques. Non ?
| histoire
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Chapitre Premier : Poussin
Mes parents m'ont toujours raconté que j'étais né sur la pointe de Gibraltar, alors qu'ils se promenaient. Je ne les ai jamais vraiment cru, mais je trouvais l'histoire si belle que je n'ai jamais cherché à savoir s'il s'agissait de la vérité.
J'étais le premier de leurs enfants. Le premier à voir le jour du moins. Ma mère était de faible constitution, et la famille de mon père connaissait un taux de mortalité infantile élevé. J'étais le premier à survivre, le lion parmi les agneaux, et mes parents ont décider de m'apeller ainsi. Comme si ce n'était pas assez, ils me le rapellait à maintes et maintes reprises. J'étais leur chance. J'étais leur espoir. J'étais leur.
Bien sûr, je ne me suis pas rendu compte tout de suite de ce que cela voulait dire. Et j'ai vécu une enfance simple. Mon père travaillait dans la grotte de Saint Michel, et ma mère restait s'occuper de moi, véritable mère poule.
Je ne m'échappait que pour aller visiter les grottes de Gibraltar. J'aimais les stalactites qui descendaient du plafond et les crabes qui s'enfuyaient en me voyant arriver. J'étais le plus fort. J'étais le plus beau. J'étais le plus con.
Mes parents m'aimaient, j'avais des amis à l'école, et j'étais même amoureux. Annah qu'elle s'appelait. Elle était blonde, avec de longs cheveux qui lui caressaient les joues. Elle était belle, Annah, et elle m'aimait parce que j'étais beau. Parce que j'étais fort. Parce que j'étais le Lion.
Lorsque je suis arrivé au collège, Annah avait déménagé. J'avais pleuré, longtemps, dans les bras de ma mère, puis je m'étais relevé. J'étais toujours le Lion. J'étais toujours le chef. J'étais seul.
Alors je me suis fait des amis. Une cour. Je n'étais pas le plus populaire, mais je suivait celui qui l'était en emmenant d'autres avec moi.
Les cours ne m'intéressaient pas, mais je les suivaient assiduiment. Mes parents avaient fait de leurs mieux pour que je puisse apprendre, je ne pouvais pas les décevoir.
Je commençais à fumer, pour suivre, d'abord, et parce que j'aimais ça, ensuite. Je me rebellais dans l'ombre. J'entrais dans l'adolescence. Les filles ne m'intéressaient plus. J'avais perdu ma lionne. Lui m'intéressait beaucoup mais je ne l'intéressait pas. Dur moyen de découvrir la vie que de se heurter à la réalité. J'étais amoureux. J'étais bisexuel. J'étais brisé.
Chapitre Second : Coucou
Mais le collège passa bien vite, alors que j'entrais au lycée. J'étais un homme neuf. J'étais un homme fier. J'étais un homme.
Je suivais toujours les cours aussi assiduiment, mais je rêvais d'autre chose. Je regardais le ciel depuis ma petite fenêtre au fond de la salle de classe. Je rêvais de monter là-haut. Je rêvais de voir les nuages et ce qui se trouvait au dessus. Je rêvais de voler. La tête dans la lune ? Non. La tête dans les nuages.
Alors, pour donner des espoirs à mon rêve, je me forçait à être meilleur. Toujours meilleur. Je durcissais mes ailes à la cire si ça pouvait me permettre d'atteindre le soleil. J'avais un but. J'avais un rêve. Mais j'avais aussi des parents.
Et je déchantais bien vite en les écoutant. Je ne pouvais pas partir. J'étais encore un petit lionceau. Je devais rester à Gibraltar, sur la terre ferme et les aider. Je devais rester auprès d'eux. Je devais être là.
Alors je regardais le ciel encore plus. J'admirais ce que je n'avais pas le droit d'avoir. J'étais triste. J'étais fichu. J'étais piétiné.
Une fois mon diplôme en poche, j'ai été travailler dans les grottes, avec mon père. Ma vie était simple, je ne manquais de rien, et je pouvais voir mes parents heureux autour de moi. Mais les sourires que je plaquais sur mon visage n'étaient déjà plus qu'un masque. Ils ne servaient qu'à les rendre heureux eux. J'étais comme un lion enfermé dans une cage. J'étais comme un oiseau aux ailes brisées. J'étais vide.
Alors, j'ai décidé de partir. J'ai dit bonne nuit à mes parents, comme tout les soirs, et j'ai sauté par la fenêtre de ma chambre. La lune était pleine et sa lueur argentée se reflétait sur les vagues.
Je suis allé dans les jardins, une dernière fois, et j'ai revu toute ma vie défiler, comme dans un album photo. J'ai sorti de ma poche la vieille photo sépia de ma naissance, abimée au coins et au niveau des pliures à cause des années. J'ai souri, et j'ai pleuré, caressant le visage de ma mère.
Puis j'ai pris un bateau. Je partais pour Alicante, où j'espérais faire des études de pilote dans l'armée. J'étais triste de laisser mes parents derrière. J'étais seul. Mais pour la première fois depuis longtemps, j'étais plein d'espoirs.
Chapitre Troisième : Hirondelle
En arrivant à Alicante, pourtant, je me rendis rapidement compte de plusieurs choses. Je n'avais pas fait de recherches sur la ville. J'étais perdu, je ne savais pas ou aller pour commencer mon éducation, et de toute façon, rentrer dans l'armée n'était pas aussi simple. Alors je du prendre un petit boulot de serveur le temps de retomber sur mes pieds.
A mon plus grand étonnement, cette vie là me convenait. Moi qui rêvait de ne pas me poser, j'aimais admirer la vue depuis mon petit studio, et marcher sur le port au soleil couchant. Pour une fois dans ma vie, je n'étais pas le Lion. Je n'étais pas vital. Je n'étais que moi.
Et puis un jour, elle est arrivée. Je reconnaissais ses yeux, ceux féroces d'un prédateur, et je reconnaissais la courbe de ses cheveux qui lui caressaient le visage.
Elle ne me reconnaissait pas, au début, et j'avais choisis de voir ou notre rencontre nous emmènerais sans qu'elle me reconnaisse. J'étais heureux de la revoir. J'étais euphorique. J'étais déjà perdu.
Il me fallu peu de temps pour qu'elle retombe sous mon charme, et que nous recommencions notre histoire, là ou elle s'était arrêtée. Elle ne savait toujours pas qui j'étais, et je me gardais bien de lui dire.
Un soir, alors que j'allais la rejoindre dans la villa qu'elle partageait avec ses parents pour les vacances, je reçu un message dans lequel elle me demandait des explications. Elle avait deviné. Après tout, c'était elle ma lionne. Elle était belle. Elle était forte. Mais surtout, elle était rusée.
Notre dernière conversation eu lieu sur le balcon de sa villa. Il faisait nuit, et la lune qui se reflétait sur la mer en contrebas me ramenait soudain à mes erreurs passées. Elle était assise sur le balcon, dos au vide. Un fantôme de sourire éclaira son visage lorsque j'arrivais, et elle se redressa légèrement avant de tapoter la pierre blanche à coté d'elle.
Je m'étais assis, et elle avait commencé à me demander pourquoi je lui avais tout caché. Elle était emportée dans son discours, ses bras s'agitant devant elle, lorsqu'une bourrasque de vent la fit basculer. Je tentais de la rattraper, et réussit à la faire retomber d l'autre coté du balcon. Mais c'était à présent moi qui tombait. Je l'entendait crier mon nom, mais déjà je sombrais dans le flots glacés. Je ne voyais rien. Je ne sentais rien. Je n'entendais plus que mon nom sur ses lèvres.
Chapitre Quatrième : Albatros
Lorsque je me réveillais, la mer avait déposé mon corps à quelques kilomètres de la villa d'Annah, en bas d'une montagne. Un touriste qui passait par-là m'avait vu étendu sur le sol. Il était français, et ne maîtrisait pas du tout l'espagnol, mais avec l'anglais, il réussit à me demander mon nom. Je le regardais, longuement, incapable de répondre. Je ne savais pas où j'étais. Je ne savais pas qui j'étais. Tout ce que je savais, c'est que je voulait être libre, et que je l'étais.
Je restait longtemps avec ce touriste. Il m'appris le français, et moi je lui appris l'espagnol. Puis, finalement, il me laissa à Benidorm à la fin de ses vacances. Retrouver un travail s'avérait difficile sans identité, et je ne fut même pas écouté dans beaucoup de cas.
Je finis par entrer dans une petite troupe itinérante. Des gens cassés, comme moi. J'étais assez souple, et je n'avais pas peur de la hauteur, alors je devint acrobate. Les conditions n'étaient pas les meilleures, le public était rare, mais il régnait dans la troupe une douce chaleur entre les membres. J'avais un toît. j'avais de la nourriture. Et surtout, j'avais trouvé une nouvelle famille.
Ma vie avec la troupe était simple, et je visitais une grande partie de l'Espagne. Un vide subsistait pourtant. Je voyait les enfants autour de moi, et les couples qui se tenaient chaud la nuit. Il me manquait quelqu'un, et ce quelqu'un n'était pas dans le cirque.
Alors, dès que j'eut retrouvé mon nom et la plupart de mes souvenirs, et lorsque j'ai su que le gouvernement espagnol avait annoncé ma mort, je les quittais à Barcelone pour rejoindre un plus grand cirque encore. Le Noah Ark Circus. C'était un cirque international, et il fut dur de m'y faire une place. Mais, petit à petit, je gravit les échelons, dans l'ombre.
Si je ne pouvais pas trouver ce qui me manquais en Espagne, j'espérais que le monde serait assez grand pour combler mon vide.
Je n'avais plus rien qui me retenait. J'étais prêt pour un nouveau départ. Et, pour une fois, j'étais libre de voler comme je le souhaitais.
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● derrière l'écran ● Salut ! Moi c'est Ariel / Lee Harcroft / ArielHarcroft (aka Léandre). J'ai 18 ans (19 le 13 Octobre) ans, je suis un mââââle et je suis Etudiant en Théâtre. Je viens de Bordeaux, et j'ai trouvé votre forum grâce à Apollama  et je le trouve Lovely !. Sinon je fais du RPG sur forum depuis Jamais (2 ans entrecoupés) et j'ai une fréquence de connexion Aléatoire.... Concernant mon personnage, c'est un INVENTÉ et j'ai choisi Diego Barrueco comme avatar.
Dernière édition par Aslan Wilmore le Lun 11 Sep - 22:40, édité 3 fois |
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Belphégor ♦ Prisoner of the past ♦
| ✦ Sujet : Re: I'm Going to hell anyway ☼ Aslan Wilmore Publié : Sam 9 Sep - 11:09 | | |
| Bien que je te l'ai déjà souhaite, je te le re-souhaite officiellement, BIENVENUE CHEZ LES FOUS BG !   et ta fiche me semble déjà bien entamée, du coup, je ne sais pas si je dois te souhaiter bonne rédaction ...  Du coup, j'te souhaite de bien prendre ton pied avec ce perso  |
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Belphégor ♦ Prisoner of the past ♦
| ✦ Sujet : Re: I'm Going to hell anyway ☼ Aslan Wilmore Publié : Lun 25 Sep - 23:39 | | |
| Félicitations Tu viens d'intégrer officiellement la belle famille d'HYSTC  Félicitations à toi !
Nous t'annonçons avec grand plaisir que tu rejoins notre belle famille d'HYSTC ! Pour faire tes premiers pas et pour te permettre de prendre tes repères, voici une série de liens que tu peux visiter. Bienvenue chez toi 
Ici, c'est ta partie ! Tu trouveras tout ce dont du as besoin pour la gestion de ton personnage. C'est là que tu vas pouvoir créer une fiche où tu recenseras tes sujets, tes relations,... De plus, si tu veux enrichir ton personnage, tu peux créer des pré-liens et des scénarios.
Sinon, côté bottins, tu vas pouvoir recenser ta bouille et ton métier. Si tu fais partie du cirque et que tu es un artiste/novice/freak, il faut répertorier ton numéro. Et si tu es une étoile, n'oublie de consulter ce sujet pour voir si tu y apparait bien !
Pour terminer, je te conseille fortement de surveiller la partie des annonces et des nouvelles. Ainsi, tu seras prévenu dès que le staff y publiera quelque chose ! Et n'oublie pas que si tu as quelque chose à dire/à proposer/à protester/à commenter, tu peux t'exprimer dans ce sujet 
Sur ce, amuse-toi bien parmi nous ! 
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