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 :: Noah's ark circus comes to town :: behind the scenes :: Try to no fall
I feel so good tonight (Apollo/Edward)
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Publié : Dim 8 Oct - 11:41



I FEEL SO GOOD TONIGHT
Feel the heat of passion, baby. Light up the night. We could start a fire. Come on, let it burn baby…


Sous mes chaussures, le sable crisse agréablement, me donnant une impression de sécurité qui contraste avec ce que je suis en train de faire. Même si le cirque s’est établi en Islande, la tente d’entraînement est toujours couverte par les fins grains qui empêchent de glisser et de se faire mal. Si nous nous entraînions directement sur le sol dur et glacé de cette contrée, il y aurait beaucoup plus d’accidents et moins de numéros. Alors chacun veille à ce que la zone soit bien sablée, même si à certains endroits subsistent des petites flaques de verglas mais il faudrait être sot ou extrêmement maladroit pour glisser dessus.
-et ce blabla inutile sur le sable est sensé nous amener à quoi au juste ?
-A rien du tout, j’avais juste envie de m’amuser un peu, de disserter sur quelque chose de…
-totalement ennuyeux, tout le monde s’en fout !
-Qui sait ? Peut-être que ça aura son importance plus tard.
-mais bien sûr. En attendant, reprends le fil de ton récit et évite de nous déballer un discours exalté sur je-ne-sais quelle idiotie comme tu sais si bien le faire.

Soit, je passe à autre chose. Cela maintenant plusieurs heures que je suis sous la tente d’entraînement et j’avoue être plutôt satisfait de mon dernier tour. Ça m’a demandé énormément de travail et je crois que mon poignet va avoir un peu de mal à s’en remettre mais j’ai atteint un degré de précision très satisfaisant et je me réjouis à l’avance à l’idée de présenter ce petit dernier lors de mon prochain spectacle. Le tour en lui-même est assez basique, une carte qui, lancée dans un chapeau en apparence totalement vide, fait s’envoler une myriade de papillons en papier. Simple me direz-vous ? Point du tout.
Ceux qui me connaissent savent deux choses à propos de mes tours : ils requièrent beaucoup de préparation pour le matériel et en général, il y a du feu. Je ne saurais expliquer mon petit penchant pour la pyrotechnie.
-on dit pyromanie

Bref, pour l’art de jouer avec le feu mais je trouve fascinant le fait de pouvoir user de cette matière dansante et destructrice pour émerveiller les spectateurs. Ça m’a déjà coûté mes sourcils (huit fois), mes mains (heureusement, toujours des brûlures bénignes) et beaucoup de chemises. Mais ces petits accrocs m’ont permis de mettre au point un substitut moins dangereux, une sorte de feu artificiel qui désagrège des matières spécifiques mais ne brûle pas la peau (par contre, ça laisse une légère odeur de cannelle sur l’épiderme, bizarrerie chimique).
Malheureusement, pour ce tout-ci, je ne peux pas utiliser mon invention mais la vraie fleur rouge qui a permis à nos ancêtres d’évoluer (et de manger cuit). Mais assez de bavardage explicatif, place à l’action.

D’un geste théâtral, je dépose donc mon chapeau sur une table couverte d’une nappe, me recule de plusieurs pas, histoire de ne pas donner l’impression que l’exercice est trop facile. Surtout qu’il est loin de l’être. Je sors une carte, celle qu’une dame du public aura choisie au hasard, met le feu à l’un des coins et c’est là que ça se complique. Il me faut lancer la carte directement dans le chapeau pour embraser la fausse doublure et faire s’envoler les papillons. Sauf que la nappe que j’ai achetée est assez inflammable donc il ne faut pas que je me rate. Mais pas d’inquiétude à avoir, je m’entraîne depuis le début de la journée, mon mouvement est maintenant sûr et je tombe dans le mille à chaque fois. Surtout que tout le monde est parti vaquer  à ses occupations donc je suis plongé dans le silence le plus complet. Allons-y, je ramène le poignet d'un geste souple, fixe le chapeau.

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Dernière édition par Edward Khan le Lun 9 Oct - 8:14, édité 1 fois
Apollo Méliès
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Publié : Lun 9 Oct - 3:24





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“Presti”, comme dans presto, rapide. “Digit”, comme dans “doigt”. La prestidigitation, l’art de mouvoir rapidement ses doigts.

C'est bon, c'est fait, j'ai fini ma journée, en avance, et sans rien avoir oublié ni être allé au sanatorium pour une raison absurde. Non parce que je peux bien y aller, mais je préfère quand j'y vais pendant les pauses. Quoique Lief n'apprécie pas trop que je vienne le déranger pendant son travail. Même s'il ne travaille pas en général quand j'arrive. Et qu'il ne remets réellement sa blouse de médecin que lorsque je repars. Enfin c'est pas important, pour le moment tout ce qu'il y a savoir c'est que j'ai fini, en avance et que je vais pouvoir faire ce que je veux pour la fin d'après midi et pour la soirée. Et ça, c'est bon.

Je finis de ranger les outils, et le reste, je vérifie que les animaux vont bien, fais un dernier tour pour être sûr que personne n'aura rien à me reprocher. Mais non, tout est nickel. Je me félicite intérieurement pour le travail fourni et surtout pour la qualité de ce dernier puis je quitte la tente. Dehors il ne fais pas très chaud, mais je vais survivre, surtout lorsque je serais sous la douche. Je me dirige rapidement vers les roulottes d'habitation pour récupérer mes vêtements, ma serviette, savons et shampoing puis je m'en vais vers les douches communes. Rien de moins bien que de l'eau chaude quand il fait froid, et personne ne pourra me faire entendre le contraire. Si, s'il y avait un truc de mieux ce serait que je ne sois pas tout seul sous ma douche. Malheureusement, en pleine journée il y a rarement beaucoup de monde disponible pour venir me tenir compagnie. Après du coup côté positif, il y a rarement beaucoup de monde déjà présent sous les douches, ce qui me permet d'en profiter pour chanter sans gène.

Je me glisse sous l'eau chaude, souriant de bien être comme je le fais chaque jour. L'eau qui coule fait disparaître petit à petit la crasse et l'odeur, et détend mes muscles. Que ça fais du bien, je pourrais y rester des heures. Si je n'avais pas d'autres chose de prévues. J'attrape mon shampoing, me lave les cheveux ; ils commençaient vraiment à en avoir besoin. J'espère qu'ils sécheront vite, je n'ai vraiment pas envie d'y passer des plombes, surtout avec le froid qu'il fait dehors. Je suis résistant certes, mais faut pas pousser. La crève n'est jamais très loin, et elle ne serait certainement pas la bienvenue. Je me savonne, faisant des bulles avec mes mains et le gel douche, et je me rince. Ca ne sert à rien de rester ici trop longtemps. J'attrape ma serviette, essore mes boucles brunes autant que je peux et m'emmitoufle dedans. Puis je me sèche un peu plus correctement et m'habille. Bon point, mes cheveux ont déjà arrêté de goutter partout.

C'est bon je suis prêt, et il est l'heure. L'heure de quoi ? D'aller voir un ami que je n'ai pas vu depuis un moment ! Edward s'entraîne tous les jours et habituellement je ne peux pas aller le voir. Aujourd'hui je vais lui faire la surprise de ma présence, et il a intérêt à en être satisfait. Quoiqu'en vrai il pourrait n'en avoir rien à faire que je m'en ficherait. J'ai entendu dire qu'il s'était réellement amélioré, donc j'ai très envie d'aller voir ce que ça donne maintenant. Bien qu'il n'était déjà pas mauvais à la base, enfin c'est un avis personnel. Toujours est-il que petit à petit son nom raisonne de plus en plus dans le cirque, et il est généralement suivi de compliments. Je me dirige donc vers la tente d'entraînement, où je pense que je le trouverais, en train de répéter en boucle tel ou tel tour pour être sûr de le maîtrise de font en comble. Lorsque j'arrive, je constate qu'il y a d'autre artistes qui s'entraîne. Des novices, qui, on le voit bien, ne sont pas vraiment au point, et des Étoiles, qui commencent à s'échauffer pour le spectacle du soir. D'ailleurs il y a toujours un petit groupe de gens qui ne font rien, et qui regarde leur Idole, ce qui m'arrache toujours un sourire. On habite tous relativement près, et je n'ai jamais entendu parler de cannibalisme au cirque, je me demande ce qui les empêche d'aller parler à ces personnes, qui même si elles sont en tête d'affiche, restent humaines. Oui je sais que parfois, ils peuvent être un peu trop fiers et ils ne se prennent pas pour rien, mais ils seraient idiot de ne pas profiter un peu de leur notoriété.

Sur la scène au fond je remarque enfin mon ami. Edward est là en train de préparer un tour avec toute la concentration du monde. Il faut dire qu'il y a très peu de bruit en fin de compte sous cette tente. On entend les respirations, et quelques applaudissement et c'est tout. Je me rapproche assez pour voir le beau magicien. Je ne dis rien, je ne suis pas le seul à l'observer, et à côté de moi, j'entends qu'il refait son tour depuis le matin. Je suis admiratif d'une telle patience. Enfin il doit être calé du coup maintenant. Hâte de voir ce que ça va donner !






« Merde Edward, est-ce que ça va ?! Tu m'as fais peur putain ! »

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Publié : Mar 10 Oct - 13:28



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Toutes ces idioties sur le fait de devenir la carte, de penser comme la carte ou je-ne-sais-quoi, ce n’est pas pour moi, c’est plus abrutissant qu’autre chose. En revanche, quand on dit qu’avant un moment important, le temps se décompose, on est plus proche de la vérité. Ralenti dramatique ou simple effet de mon imagination, je plie le poignet au ralenti, fixant mon objectif avec détermination, j’ai réussi avant, cette fois-ci, c’est la bonne. Si je réussis, et je n’en doute pas, je peux me permettre d’arrêter mon entraînement pour aujourd’hui.
-c’est horriblement chiant de te sentir tout faire au ralenti.
-Tu sais très bien que ce n’est qu’une image, je ne suis pas vraiment au ralenti.
-ce serait drôle, tout le monde qui bouge normalement et toi, excessivement lent.
-Il faut toujours que tu cherches une façon de me déconcentrer, je peux te dire que ça ne fonctionnera pas.
-et tu penses que le palefrenier qui vient d’arriver pourrait le faire pour moi ?

Mon œil est attiré par une nouvelle forme près de moi, à distance respectueuse mais néanmoins aisément reconnaissable à son caractère longiligne et d’habitude surmontée d’une touffe folle comme un lampadaire avec une perruque. Apollo Méliès, je n’aurais pas cru qu’il viendrait. Mais c’est vrai que notre dernière entrevue remonte à loin. Entre les entraînements et le spectacle, je n’ai pas eu trop de temps à lui consacrer. Et puis, Daniel me mange pas mal de temps même si je ne peux pas lui reprocher, c’est assez agréable d’avoir un metteur en scène aussi investi, et il est agréable à regarder. Bref, ma concentration commence à partir à la dérive et il faut que je la récupère parce qu’en attendant, la carte se consume et si j’attends trop longtemps, elle me lèchera chaudement les doigts.
-assume, la présence d’Apollo te met un peu la pression. Les autres, tu ne les connais pas mais lui, si.
-Ça  va, ce n’est pas comme si c’était la Reine d’Angleterre
-hum…il a un côté grande folle je trouve, dans la posture peut-être
-Quoi qu’il en soit, c’est un ami, pas de quoi s’affoler
-et pourtant, tu es en train de perdre du temps à cogiter….
Techniquement, tout ceci ne se passe qu’en une fraction de demi-secondes mais c’est bien assez pour me faire froncer les sourcils, je dois reprendre mon calme, j’ai fait cet exercice toute la sainte journée, je suis presque devenu pro, pas de raison que je me loupe. Même si Captain Pas de bol vient d’arriver. Chacune de nos sorties comporte toujours un chapitre malchanceux alors je commence à faire le rapprochement. Apollo….je veux bien que tu attendes dehors en fait…

Peu importe le palefrenier, je prends une grande inspiration et donne une impulsion pour jeter cette maudite carte, guettant le moment où elle va atterrir dans le creux du chapeau, lâcher les papillons et où je pourrai enfin aller me coucher et me vider la tête. Et saluer mon ami, évidemment. Sauf qu’avec mes tergiversions qui n’ont pourtant pas duré plus d’une ou deux secondes, la carte a trop brûlé et, déséquilibrée, je la vois partir en vrille, tomber sur la nappe qui s’embrase. Et merde…. Si le tissu avait simplement pris feu, je pense que ça aurait fini sur une note comique, un petit fail devant témoins mais à la limite, c’est habituel de me voir brûler des accessoires (et plus ils sont coûteux, plus ça fait rire). En revanche, ça finit plus rarement en détonation de savant fou. Quelle chance j’ai !

La nappe se consumant fait chauffer la plaque à ressort dans mon couvre-chef qui bascule en même temps que la table et explose. Pour petit rappel, avec la chaleur, la plaque est sensée faire bondir les formes de papier. Pas de chance, j’ai dû trop serrer le mécanisme ou alors un esprit malveillant a jugé bon de bidouiller les réglages, toujours est-il qu’au lieu des papillons, c’est tout le mécanisme qui me saute dessus avec la force d’une balle de squash. Je tombe à la renverse et dans ma chute, je ne pense qu’à une chose : bordel, j’y étais presque ! Pourvu qu’il n’y ait pas de blessés.

Merde Edward, est-ce que ça va ?! Tu m'as fais peur putain !

Je me redresse en me frottant le front là où mon génie mécanique m’a sauvagement agressé, hoche la tête avec un grognement le temps de trouver quelque chose de plus constructif à dire, partagé entre la déception et la honte que ça se soit passé devant témoins. Et l’incompréhension aussi parce que j’étais sûr que ça marchait, ça marchait jusqu’ici et même très bien.
-c’était sans compter la visite de notre coton-tige adoré
Je tapote le genou d’Apollo pour lui montrer que ça va, je n’ai rien, me masse la tête avant de lever les yeux vers le palefrenier, un sourire incrédule sur les lèvres.

Salut Apollo, comment vas-tu ? T’es vraiment un porte-poisse, tu le sais ça ?

Ce n’est pas un reproche, plus une façon un peu bancale de plaisanter. Je me lève, regarde les dégâts avec l’œil de celui qui a la triste habitude de voir des champs de bataille. Ultime ironie, la nappe s’éteint sous mes yeux pendant que les papillons volètent un peu plus loin, sorte de doigt d’honneur ultime. Je regarde le spectacle, atterré, avant de me tourner vers Apollo, il y a du pour et du contre à sa présence (dans le contre, il y a le fait que mon tour a capoté) mais je l’aime bien alors je souris parce qu’après tout, ce genre de choses arrive et réussir à coordonner nos emplois du temps, ça, c’est rare.

Je ne serais pas contre une petite pause…quoiqu’à nous deux, on peut essayer de détruire le cirque.

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Publié : Mar 10 Oct - 15:14





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En effet c'est assez spectaculaire comme tour de magie, bien que je sois quasiment sûr que tout n'était pas prévu et surtout pas cette explosion digne d'un chimiste fou. Et le retour de mécanisme non plus. Edward est littéralement sur le cul, et en plus il doit être vraiment bien assommé. J'espère que ça va. Je monte sur la scène pour le rejoindre alors qu'il est étalé au sol, rekt by carte. J'ai envie de rire parce que ce qu'il vient de se passer est absurde et en même temps je suis réellement inquiet, les coups à la tête pouvant être dangereux. Et pendant que je le rejoins le mécanisme se met en route de manière à faire le tour comme il était prévu. C'est très joli en effet, dommage qu'il ne se fasse pas respecter par ses propres outils. Au moins c'est la nappe qui a brûlé, par lui, je suis un peu soulagé déjà, normalement il n'y aura pas à l'amener aux urgences.

Il se redresse un peu secoué, et m'indique qu'il va bien. Il à l'air tellement déçu et je le suis tout autant pour lui du coup. Je me demande vraiment ce qui s'est passé pour qu'il rate son tour à ce point. Je sens sa main sur mon genoux qui attire mon attention à lui et je constate qu'il me regarde en souriant. Certes il se masse la tête et il risque d'avoir une bosse, mais au moins il va bien et il a l'air heureux de me voir. Je lui rend son sourire alors qu'il me fait comprendre que je suis le contraire même d'une patte de lapin ou d'un trèfle à quatre feuilles. Il y a les gri-gri et les grou-grou, pour ma part je suis plus un grou-grou.

« Malheureusement, j'espérais qu'en ne me remarquant pas tu arriverais à faire ton tour normalement. La prochaine fois je te regarderai faire avec des jumelles depuis l'autre bout du cirque »
Je ris, soulagé de constater qu'il n'a rien, et qu'il prend ça avec humour. Edward est vraiment l'artiste que je connaisse avec le plus d'autodérision, ça fait du bien. Son public s'est dispersé, sans doute gêné pour lui de son échec, mais lui il garde un sourire radieux qui ferait fondre le cœur de beaucoup de monde. Les papillons s'envolent encore dans tous les sens à côté de nous, au moins il n'a pas totalement foiré le tour ! Puis il me propose de faire une pause dans son entraînement, et ce n'est pas moi qui vais le contrarier là dessus, d'ailleurs comme il dit, on ferait mieux de s'éloigner avant de détruire totalement la tente.

« Allez, ça te fera du bien de rester sur une défaite ! » c'est de l'humour bien entendu, je sais qu'il refait ce même tour depuis des heures en y arrivant à chaque fois, et que là c'est la faute à pas de chance. Pas de chance c'est moi si vous avez pas bien suivi. « On fait quoi, on va se poser à la cafétéria pour boire un chocolat chaud ou on sort en ville et on essaye de trouver un café ? »

Dans les deux cas, il faut commencer par se relever, et nettoyer un peu tout ce bazar. Du coup je tend la main à mon ami pour le remettre sur ses pieds. Ici, pas de personne pour amener le matériel et s'occuper des problème technique, tout est à faire par l'artiste, sauf s'il trouve une âme charitable qui pourra l'aider. Je me dirige vers le chapeau qui maintenant montre un ressort bien visible, même si je pense qu'en début de spectacle, il est un chapeau tout ce qu'il y a de plus banal, le but étant de provoquer la surprise. Il doit même à tout les coup le montrer de près à un membre du public pour lui prouver qu'il n'est pas « truqué ». Bien sûr qu'il y a un truc, comment tu veux que ça marche autrement ? La magie c'est un art parce qu'il faut une précision de fou, si créais réellement quelque chose à partir de rien tu serais un menteur. Il n'y a qu'une sorte de personne qui réussisse à faire ça, et ce sont les Dieux.

Pour la nappe, on aura heureusement juste besoin de passer un coup de balayette pour finir le travail. Elle a totalement disparu laissant place à des centres qui ne sentent pas très bon. On les rapportera à sa famille plus tard, pour le moment, le petit tas noir va finir à la poubelle. Le plus chiant en fin de compte c'est de récupérer c'est papillons éparpillés partout et vachement nombreux. Il s'est réellement embêté à tous les faire à la main ?! Edward est un grand malade, je le respecte tellement, jamais je n'aurais la patience de faire tout ça pour ensuite devoir tout récupérer, voire tout refaire puisque certains ont cramé avec le reste. Enfin je vais pas me plaindre, je pense déjà au moment que je vais passer avec mon ami, et à la boisson chaude dont j'ai très envie depuis toute à l'heure. Et au passage je prendrais aussi de quoi grignoter. Ça va être bien !

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Publié : Jeu 12 Oct - 12:56



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Plus pour me faire plaindre que par réel dépit, j’affiche une moue boudeuse en regardant le chantier autour de nous, sûr que du point de vue des spectateurs, ça devait être particulier. Dans le genre gros échec cuisant probablement. Peu importe, ce qui est fait est achevé, je ne vais pas m’apitoyer là-dessus pendant des heures, j’ai mieux à faire de toute façon. Comme passer du temps avec Apollo, c’est un bon plan et dans celui-ci au moins, il y a peu de chances que je finisse blessé, du moins, je ne serais pas le seul.

Le palefrenier me tend la main et je l’accepte volontiers, me remet debout avec un grognement endolori, la scène n’est pas très agréable quand on tombe dessus figurez-vous. Ma montre indique une heure assez tardive de l’après-midi, je ne pensais pas m’être acharné sur ce tour si longtemps. Ca explique pourquoi mon poignet répond si mal. La question que pose la grande perche bouclée est importante et réclame toute mon attention : où prendre une boisson chaude ? Hum…Dilemme, dilemme.
- on voit que tu n’as que ça à foutre de réfléchir à où prendre une boisson chaude. T’es pire qu’un chômeur.
- « Trouvez un métier qui vous plaît et vous n’aurez jamais à travailler »
- pff…le pire, c’est que tu as l’air fier de sortir ce genre de conneries.
-Il y a plus atroce : je suis payé.
- me parle pas de ton petit salaire de magicien à deux balles, tu n’es même pas dans le spectacle pour grands garçons.
- Ça viendra bien assez tôt
- oui, si tu arrêtes de mettre le feu à tout ce que tu touches.

Disons la cafétéria, je suis un peu fatigué et je n’ai pas très envie d’exhiber ma bosse en ville. D’ailleurs, j’ai une idée : on prend des ravitaillements à la cafétéria et on va dans une des caravanes pour être au chaud, ça te convient ?

Je lui lance un sourire, retrouve déjà un semblant de bonne humeur. Il est, je crois, difficile de rester morose ou énervé avec Apollo, il est toujours si léger et enthousiaste que l’on ne peut que le suivre. Et puis, je lui dois bien ça vu le nombre de fois où je lui ai fait faux bond à cause de mes entraînements et répétitions. Entre mes exercices et les entrevues avec Daniel, mes soirées sont très remplies. Cependant, je suis loin de m’en plaindre, j’ai un but et je suis de plus en plus convaincu que je peux l’atteindre.
-un  jour je serai le meilleur dresseur….
- C’est un peu parodique mais il y a de l’idée.
- tu es ridicule…T’as pas passé l’âge de ce genre d’idioties de héros d’animé ?
- Apparemment non.

Le fruit de mon dur labeur est en train de papillonner partout autour de nous et je me lance à la poursuite des nombreux survivants pour les ranger à l’abri en prévision d’un prochain essai
-je crois que tu veux dire « échec »
parce que non, il n’est pas dit que je vais abandonner aussi facilement, ce n’est que partie remise, j’y étais presque. Apollo m’aide à tout ramasser et nettoyer, il faudra que je le remercie correctement parce que mine de rien, ça représente une sacrée tâche que de faire le ménage derrière moi. Un papillon blagueur vient des poser au sommet des boucles et je réprime un rire, remarque par ailleurs que les cheveux d’habitude fous sont plus plats et semblent même avoir reçu un semblant de discipline. Je fais la conversation pendant que nous rangeons, histoire que ce ne soit pas trop ennuyeux.

Toi, tu as profité que tout le monde bosse pour piquer l’eau chaude. C’est mal. T’aurais eu moins pu m’attendre, que j’en ai un peu. Ça aurait peut-être évité que je déclenche une Apocalypse.

Enfin, les déboires sont effacés de la surface de la Terre et nous pouvons respirer tranquillement. Je m’approche du palefrenier, met théâtralement mon chapeau farceur sur la tête avec un grand sourire qui s'efface brusquement quand je le prend par les épaules avec l'air le plus sérieux du monde.
Bon, allons nous gaver comme il faut. Mais avant, une toute petite question : suis-je défiguré à vie ? Parce que ça peut avoir un impact sur ma carrière.


Je lui lance un regard tragique qui contraste avec mon sourire amusé, je me retiens de rire pour garder un peu de sérieux. Et puis, c’est vrai que ça peut jouer sur ma vie de magicien, il me faudrait porter un masque, comme le fantôme de l’opéra…Il faut dire ce qui est, je joue beaucoup sur mon physique au quotidien alors si je suis défiguré, je dois être mis au courant rapidement.

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Publié : Ven 13 Oct - 17:32





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Bon bah cafétéria pour cette fois. Très bien, au moins on aura pas à marcher très longtemps. Et sans mauvais jeu de mot, je ne pense pas que Edward ait la tête à ça. Avec du recul en repensant au shoot qu'il s'est pris, un sourire m’apparaît. J'espère vraiment que quelqu'un a filmé ça, parce j'aimerais vraiment avoir l'occasion de le revoir. D'autant plus que ce n'est pas grave et qu'il n'a pas l'air si affecté que cela, ou alors il cache bien son jeu. Mais connaissant un peu le personnage, je me doute qu'il serait le premier à en rire en voyant une telle vidéo.

Nous finissons de toute nettoyer, nullement aidés par qui que ce soit, mais en même temps il n'y a pas tant de bordel que ça. C'est très éparpillé, mais des papillons en papier c'est toujours plus simple à ramasser que des confettis. Je pense que j'aurais haï Edward s'il avait fallu ramassé des confettis en vrai. J'aurais aspiré tout ça fissa, fait main ou pas. Heureusement, j'aime bien ces petits origamis, ils sont très bien fait, et ils ont survécu à une explosion et un incendie. Des survivants !

« Voilà, il n'y a plus rien par là, qu'est-ce que tu fous ? » je le vois tendre la main vers moi, ou plus précisément vers le haut de mon crâne avant de me montrer l'un de ses survivants. Il s'était réellement logé dans mes cheveux ? Quel inconscient, s'ils avaient été totalement sec on ne l'aurait plus jamais retrouvé ! Je ris alors qu'il rejoint le reste de la troupe au fond du chapeau magique. Il ne reste qu'à balayé les déchus et à libérer la scène pour qui voudrait venir s’entraîner après Edward.

Sa remarque m'amuse, il n'a pas tord, j'ai bien pris mon temps en plus sous l'eau chaude. Quitte à faire chier le monde, autant faire ça bien. Je lui accorde un sourire fier et malin avant de lui répondre avec autant d'humour

« Donc je retiens que tu veux te doucher avec moi ! De toute façon si je n'étais pas allé me doucher, tu aurais juste loupé ton tour un peu plus tôt, et en plus j'aurais senti le cheval. »

J'entends le clic du mécanisme de son chapeau et constate qu'il n'est à nouveau plus qu'un haut de forme tout à faire classique. En apparence tout du moins, parce qu'au fond il y a une multitude de papillons farceurs. Je le regarde sans comprendre lorsqu'il m'attrape brusquement les épaules avec tout le sérieux du monde. J'ai un origami collé sur la gueule maintenant ? Je me mets à rire de façon totalement incontrôlée lorsqu'il m'expose la raison de ce changement d'attitude soudain. Je ne m'y attendais tellement pas, et il est tellement imprévisible que j'étais à mille lieu de cela. Je me calme difficilement alors que je suis maintenant dépité et fasciné à la fois.

« Cet œil au beurre noir a son charme disons. Mais non t'as rien, peut être une bosse, mais là comme ça je vois pas. Par contre tu risque d'avoir mal au dos demain vue comment t'es tombé. »

Je viens alors coller ma main sur sa joue « tu es toujours aussi parfait » je lui dis sourire au lèvres, me moquant ouvertement mais néanmoins avec gentillesse de lui et de sa « hantise » de la défiguration. Je pense que si vraiment il avait été défiguré, il serait déjà dans l'ambulance, direction l'hôpital, certainement évanoui et dans un triste état. Il s'en tire avec un chocolat chaud et à manger, donc on est bien loin de ce scénario catastrophe.

« Par contre je ferais un check du chapeau avant de le remettre si j'étais toi, faudrait pas qu'il se déclenche tout seul et te fasse un trou dans le crâne. » Je suis un peu plus sérieux pour ça par contre, j'ai rarement confiance deux fois en une chose qui m'a trahis. Ou fait du mal. Ou dans son cas les deux. Et de si près, je ne suis pas sûr qu'il ne sera pas défiguré si ça recommençait. Et puis j'ai pas envie de ramasser à nouveau ses putains de papillons maculés de son sang !

Bon, maintenant, tea time !

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Publié : Sam 14 Oct - 18:05



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Mon intervention théâtrale a au moins le mérite de surprendre le palefrenier qui ouvre des yeux ronds, ne comprenant pas ce qui se passe, avant d’éclater d’un rire clair qui me rappelle combien Apollo est un grand enfant. C’est fou qu’une grande tige de 30 ans fasse autant penser à un gamin sur un toboggan !
-gare de ne pas trop filer la métaphore ou tu risques d’avoir des problèmes de conscience.
- Je te remercie pour ta sollicitude mais ça devrait aller, merci.
Sa remarque sur un mal de dos potentiel me fait grimacer, j’espère que je n’aurais pas l’air trop rouillé demain après-midi, ce serait gênant. Même si pour le moment, je ne ressens rien.

La main d’Apollo me surprend en venant se poser sur ma joue et je lève un sourcil interrogateur sans quitter Sir Bouclettes des yeux, me demandant ce qu’il manigance. Quoique je ne serais pas compte un baiser de soin pour ma bosse, juste un tout petit. C’est mon ami alors il peut bien faire ça pour moi… Je lui lance une moue faussement aguicheuse quand il parle de ma « perfection », comme si c’était possible d’être parfait ! Moi en tout cas, je suis loin de l’être. Mais Apollo n’a pas à le savoir et pour le moment, nous parvenons à maintenir une normalité relative, ce qui m’arrange.

Tu n’es pas mal non plus dans ton genre.

Grand sourire innocent de celui qui dit beaucoup en peu de mots, j’éclate de rire quand il regarde mon couvre-chef avec suspicion. Sûr qu’après m’avoir vu échouer lamentablement, il ne doit pas avoir très confiance en mon matériel. Je lui adresse un petit salut avec mon haut-de-forme, un clin d’œil en bonus, pas gêné le moins du monde de porter un instrument de mort sur la tête.

Ça fait partie des risques du métier et puis, je pense que c’est bon, il n’y aura pas de problème.

J’imite le bruit d’un mécanisme qui se détend puis le claquement significatif d’une tapette à souris qui se referme sur sa proie, rit en mimant la mort de façon ridicule. J’ai peur de mourir comme tout un chacun mais je ne pense pas que mourir maintenant serait possible. Ça manque de classe et puis, pour une fois que je peux voir Apollo…
-comme si la Mort décidait du bon moment en fonction de la météo ou de ton humeur ou même des gens que tu fréquentes. S’il y a autant de morts ridicules dans ce monde, c’est bien parce qu’elle peut frapper à tout moment.
- Sous la forme d’un chapeau par exemple ? Naaan, j’ai décidé il y a longtemps que je mourrais avec classe.
- tu as aussi dit que tu mourrais jeune.
- Chut….C’était une mauvaise passe.

Tout guilleret, je fais mine d’offrir mon bras à Apollo et lui emboite le pas vers la cafétéria, désireux de remplir mon estomac de quelque chose de chaud. Comme quoi, voir brûler la nappe et manquer d’incendier mes doigts n’a pas suffi à me dégoûter de la chaleur. L’air de rien, je rebondis –tard- sur une remarque que le palefrenier a fait pendant le nettoyage, plus pour l’embêter que pour vraiment relancer la conversation.

Pourquoi pas pour une douche à deux ? Je savonne très bien les dos…

Je n’en dis pas plus, regarde devant nous comme si de rien était, une main dans ma poche et l’esprit léger. Ça fait du bien de voir Apollo et je me dis que puisque l’accident s’est déjà produit, le reste de la soirée devrait s’avérer calme. Nous avons vécu pas mal de déboires lui et moi, maison hantée, musée fermé, je me demande même comment nous avons fait pour ne pas être attaqué par des requins depuis le temps. Toujours est-il que malgré toutes les catastrophes qu’il cause, j’aime bien Apollo, il est drôle, plutôt bien fait de sa personne et rarement le genre à se prendre la tête.

Sinon, qu’est-ce que tu racontes de beau depuis le temps ? Tu as rejoint les rangs de ceux qui veulent avoir Lief comme médecin privé ? J’ai entendu dire qu’il avait pas mal d’admirateurs…pauvre homme.

Je ris en imaginant une foule de gens venir le voir avec l’espoir que ça deviendra une consultation plus intime. Je n’ai vu le médecin que de loin et ça me suffit amplement. Par ailleurs, je serais curieux de savoir Apollo le fréquente intimement. En fait, c’est plus simple que ça, je me demande si Apollo fréquente intimement des gens. Il a l’air proche de tout le monde et j’entends parfois des bruits mais je n’aime pas trop faire confiance à des rumeurs, surtout aussi incertaines. Apollo peut avoir le partenaire qu’il veut, je m’en fiche totalement, c’est juste que j’aime bien les potins. Beaucoup même. Et ce serait amusant de pouvoir embêter le palefrenier avec ça.

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Publié : Lun 16 Oct - 16:08





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“Presti”, comme dans presto, rapide. “Digit”, comme dans “doigt”. La prestidigitation, l’art de mouvoir rapidement ses doigts.

J'attrape le bras de Edward et nous partons en direction de la cafétéria. Nous avons l'air de deux amis débiles partant faire une bêtise, lui avec son chapeau sauteur sur la tête et moi juste avec mon sourire et mon air d'enfant de huit ans dans un corps bien trop grand. Heureusement nous ne croisons pas grand monde et il n'y a pas une grosse distance entre les deux tentes. De toute façon, ce n'est pas comme si les membres du cirque s'indignaient facilement pour ce genre de chose. Les visiteurs je dis pas, mais ils n'ont pas accès à cette partie là de la ménagerie.

Les seuls visiteurs qui pourraient nous croiser sont des jeunes en stage de cirque. De ceux que je voyais qui bavaient sur les artistes s’entraînant. D'ailleurs je revois le fan club d'Edward au moment où je suis arrivé, et ce jeune qui m'avait dit que le tour de magie était exceptionnel. Il a dû être aussi soufflé que mon ami sur ce coup là. Je ris doucement avant de regarder le magicien à ma gauche.

« J'ai vu que tu avais des groupies ! Bientôt la popularité et les rappels ! »

Je rigole, je sais bien qu'Edward fait ça avant tout pour s'amuser plus que pour être demandé et adulé. Mais on est bien loin du petit magicien qui devait tout donner pour garder le public à l'écoute lorsque je l'ai vu pour la première fois. Je me rappelle de l'impolitesse de certaine personnes qui sortaient téléphoner. Ses tours n'étaient certes pas grandioses, mais bien réalisés ! Un jeu de cartes et ça lui faisait tenir une bonne vingtaine de minutes. Il a ajouté le chapeau et la baguette, mais il reste tout aussi perfectionniste.

« Ah bah je serais pas contre un gratouillage, slash, nettoyage, slash massage de dos ! »

Ah faut pas me vendre du rêve comme ça ! Il parle tout de même à un palefrenier, c'est à dire une personne qui fait un boulot épuisant qui consiste à porter, frotter, bouger, tirer et plein d'autre verbes fatigant du genre. Pour le coup, je suis peut être pas épais, mais faut pas se demander pourquoi bien longtemps ! Mes muscles je les fais pas à la salle, il me suffit de travailler un peu plus que d'habitude et paf, ça apparaît comme des pâquerettes au printemps. Bon, pas beaucoup, mais juste assez pour pas être tout flasque. Alors me détendre un peu avec quelqu'un qui s'occupe de mon dos sous la douche, je dirais pas non.

Nous entrons sous la tente de la cafétéria, il n'y a pas grand monde, même le cuisinier semble avoir pris une pause. Néanmoins il y a toujours tout ce qu'il faut. Les machines à café, chocolats et thé sont toujours en route et il y a des panières de restes du petit déjeuné à disposition pour les petits creux. Fruits, viennoiseries, pain beurre confiture, nutella pour les gourmands et laitages. On ne manque jamais de rien ici, c'est impressionnant. Tandis que je me dirige vers la machine à chocolat chaud Edward me demande si je connais le nouveau médecin. Enfin nouveau, Lief quoi. Il n'est plus si nouveau mais c'est vrai qu'on s'était pas vu depuis un bon moment avec mon ami.

« Oh bah le pauvre me vois souvent à cause de ma poisse, donc oui on a finit par discuter un peu en dehors des consultations ! »

C'est un euphémisme pour dire qu'on a pas su retenir nos ardeurs. Mais en même temps il est médecin et je suis malade alors c'est son devoir de m'aider ! Alors certes, il existe certainement de vrais traitements voués à soigner tout ça, mais il n'est pas obligé d'être au courant. Un jour peut être, si la vie me baise une fois de trop, je viendrais le voir pour m'aider à arrêter tout ça. Pour le moment je repousse l'échéance.

« Il est extrêmement professionnel, impossible de le sortir de son cabinet tant qu'il n'a pas fini sa journée. Beaucoup trop sérieux cet homme là... »

Pourtant c'est généralement en pleine journée, pendant mes pauses à moi que j'aurais le plus besoin de lui. Ou de n'importe qui d'autre en fin de compte, c'est d'ailleurs pour ça que je ne suis pas venu le tenter tel un diable. Mais je me suis juré de le déconcentrer un peu pour m'amuser un jour. J'ai déjà un plan, et je me mets un point d'honneur à parvenir à mes faim. Mais pour le moment, l'heure est au goûter, et je ne préfère plus y penser. Et ce croissant fera très bien l'affaire avec mon chocolat chaud pour reprendre des forces

«  Et toi ? De nouvelles rencontres ? Des projets ? »

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Publié : Mer 18 Oct - 9:21



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Terre promise des estomacs perdus, paradis des âmes esseulées, la cafétéria est encore pleine de bonnes choses sur lesquelles nous nous jetons avec un minimum de retenue pour éviter de passer pour des animaux. Je ne me t’étais pas rendu compte que me manger mon propre chapeau pouvait ouvrir l’appétit, je note cette information pour l’avenir. En attendant, j’écoute Apollo me parler de Lief -c’est vrai que vu sa manie de se faire mal, il a dû le visiter souvent- tout en me servant une bonne tasse de thé bien chaud pour réchauffer mes doigts engourdis. Les viennoiseries ne mettent pas longtemps à me tenter et j’en attrape une le plus innocemment du monde, un jour, il faudra que je cesse de me comporter comme si grignoter était un crime, toute une éducation à balayer je suppose.

L’interrogation du palefrenier sur mes projets et rencontres me laisse un peu pensif, j’ai plutôt l’impression de stagner en ce moment, toutes les journées se ressemblent tant j’ai la tête dans la préparation de mes tours.
-dis le clairement, tu as une vie atrocement monotone et ennuyeuse, je peux te l’assurer.
- De toute façon, un rien t’ennuie, tu es le pire colocataire qui soit
- disons que l’on m’avait promis un peu plus de fun.
- Tant pis pour toi, il faudra te contenter de moi et de ma vie insipide et calme. Très calme. Le calme, c’est bien.
- patience…

Toujours la tête dans mes tours alors je ne rencontre pas grand monde. Il y a bien Daniel avec qui je passe mes soirées voire mes nuits…

J’ai un rire en pensant aux extravagances auxquelles je me plie parce que le metteur en scène a d’excellentes idées pour améliorer mon spectacle.  Dans le genre perfectionniste, il n’est pas mal non plus ce qui fait que j’ai assez peu de temps libre. C’est le prix à payer pour m’améliorer, je passe la journée à bosser les tours et lui donne le cadre pour les rendre plus impressionnants, plus théâtraux.

Sinon, je pourrais passer ma vie dans le cabinet de curiosités de Phoenix ! C’est une vraie caverne aux merveilles…Tous ces objets sont fascinants et Phoenix l’est tout autant, il est vraiment intéressant et particulier.

Phoenix est un sacré personnage, c’est le moins que l’on puisse dire, probablement l’être le plus mystérieux de tout le cirque et pourtant, nous avons des siamois et un homme à quatre bras. Comme quoi, l’étrangeté ne se cache pas toujours là où on l’attendrait.
-koff, koff, koff
Tout en buvant un peu de mon thé, je regarde Apollo avec un sourire, toujours ravi de le voir après tout ce temps. Il a une façon particulière d’être qui me pousse à rechercher sa compagnie, probablement qu’une partie de moi adore son côté poulain maladroit.

Tu veux aller dans ma caravane histoire d’être au chaud ? On pourra continuer à discuter.

Tout en attendant sa réponse, je croque avec délice dans mon pain au chocolat, me rend compte que malgré la température islandaise, nous sommes tous les deux assez peu vêtus. Apollo travaille dur et avec des bêtes donc il ne doit pas faire très froid dans les écuries et moi, j’ai rarement froid en plus de ne plus rien sentir une fois concentré sur l’un de mes tours. Si on tombe malade, on ne comprendra même pas pourquoi, j’en suis sûr. Je lance, un peu au hasard en me souvenant des dernières nouvelles, le quotidien du cirque peut être à la fois trépidant et vide alors je cherche de l'animation où je peux.

Il passe de nouveaux films au cinéma du coin, on pourrait essayer de s'éclipser un de ces soirs, qu'en dis-tu ?

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Dernière édition par Edward Khan le Mer 25 Oct - 14:27, édité 1 fois
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Publié : Lun 23 Oct - 15:03





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Je m'installe à une table bien trop grande pour deux personnes. Mais de toute manière la salle entière est disproportionnée J'avais cru entendre qu'en cas d’incendie, il fallait venir ici car la toile de la tente n'est pas inflammable. En même temps dans un endroit où les fourneaux sont quasiment tout le temps allumé, il vaut mieux. Je n'ose pas imaginer si tous les membres du cirque se retrouvaient là en même temps. Est-ce qu'au final la pièce serait assez grande ? Pas besoin de se poser la question maintenant, c'est pas en Islande qu'il va y avoir un feu, et encore moins qu'il deviendrait dangereux.

Devant moi mon chocolat chaud fumant, et un peu plus loin le thé d'Edward. Je souris au magicien alors qu'il me raconte qu'il fait des tas de chose mais qu'il est relativement seul tout le temps. Mis à par le fameux metteur en scène Daniel, qui, je le sais, fait des miracles. Le plus banal des spectacle devient avec lui un moment inoubliable. Les hommes de l'ombre sont aussi importants que les artistes sous la lumière n'est-ce pas. Ce n'est pas à moi qu'on dira le contraire, autrement je me mets en grève et on verra si les voltigeur arrivent toujours à tenir en équilibre sur le dos de chevaux sales et affamés. Pas de chance en plus, la grève c'est dans mes gênes.

« Daniel en a de la chance » Oui je suis un peu jaloux de ne pas pouvoir profiter de la présence d'Edward alors qu'il me dit que cet homme passe plusieurs heures à ses côtés. La vie est injuste, et je commence réellement à penser qu'il faudrait que je me reconvertisse dans les métiers de la scène pour pouvoir voir plus souvent mon ami. « Enfin si c'est lui qui a eu l'idée des papillon en origami, je le laisse bien volontiers prendre la priorité sur moi. Tu t'améliore de jours en jours. »

Il me raconte aussi qu'il aime aller vers le freak show, visiter le cabinet de curiosités et passer du temps avec son propriétaire. Maintenant je suis définitivement triste. Qu'il vienne me dire qu'il y a un lien entre ce musée et son spectacle avant que je ne lui envoie mon chocolat chaud à la figure. Je grogne, et je pense que je n'arrive pas à retenir une moue boudeuse. Après tout, pourquoi s'énerver, il ne peut pas deviner que certains soir où il s'amuse avec Daniel ou à découvrir des choses uniques et étrange je me fais plus chier qu'un lapin dans une cage. Et puis ma compagnie le soir n'est pas des plus agréable, puisqu'en général ça commence au bar, et ça se finit, ailleurs, sans l'ami qui m'accompagnait. Donc je ne peux pas lui en vouloir. Surtout quand il me propose de nous mettre au chaud dans sa caravane. Je ne vais certainement pas refuser de quitter cet endroit vide et trop grand pour plus douillet et chaleureux. Et encore moins en sa compagnie. Même si c'est pour discuter, de toute façon ça ne pourra que me faire du bien de converser avec Edward.

J'accepte et nous nous levons, ayant fini de manger et de boire. Nous nous dirigeons alors vers les caravanes, à peine plus loin, derrière les tentes des Etoiles, et je suis heureux de constater qu'étant passé artiste il n'est plus dans la tente commune des novices. C'est tout de même embêtant pour un homme de la trentaine de dormir avec des enfants parfois même pas encore majeurs et encore sur l'adolescence débile. Il me tarde de voir quel genre de déco il a pu faire. Est-ce que je vais me retrouver dans une pièce blinder d’objets de magicien, ou dans une pièce témoin d'un catalogue ikea ? Pendant que l'on marche, il me parle d'une possible sortie au cinéma. L'idée me fait sourire, ça me fait plaisir qu'il pense à moi, et qu'il me propose ça. Même si je ne sais pas trop s'il est sincère ou s'il tente de ne pas trop laisser à l'abandon notre amitié.

« Bonne idée, j'espère surtout que les films sont en version originale, parce que je ne maîtrise pas suffisamment bien l'islandais ! Et j'espère aussi qu'on ne se retrouvera pas enfermé toute une nuit là dedans. »

Je ris, c'est une blague, mais je suis presque sérieux, la dernière fois on avait dû se cacher dans un représentation à taille humaine de la vie des indiens d’Amérique. On avait réellement dormi dans un tipi, en espérant que l'alarme ne se déclencherait pas. Enfin dormi, c'est un grand mot, on avait couru partout, cherché une sorti, fui les gardes et enfin on s'était posés. Et on avait bien ri. En y repensant, ça s'était bien passé. Pas de crise, pas de gêne, rien, juste un bon moment avec deux amis un peu paumés mais très amusés.
Nous voilà arrivés devant sa caravane, je le laisse ouvrir avant de rentrer lorsqu'il me le propose.
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Publié : Mer 25 Oct - 15:08



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La pensée de se retrouver enfermé avec Apollo dans le cinéma me fait rire, me ramène à l’une de nos dernières sorties, au musée. La visite la plus immersive que j’ai faite de toute ma vie, très interactif ! Mais aussi tellement drôle ! Je garde le souvenir ému d’une chute monumentale dans un couloir un peu trop lisse qui nous avait laissé, le palefrenier et moi, enchevêtrés et morts de rire. C’est un peu étrange à dire mais il faudrait qu’on remette ça.

Si jamais ça arrivait, on trouverait le moyen d’entrer dans la cabine de projection et on passerait la nuit à regarder des films. En plus, on pourrait se poser dans de confortables fauteuils cette fois-ci. Allons nous faire enfermer !

J’esquisse un geste comme pour me précipiter, sourit au jeune homme près de moi (ce qui me demande de lever la tête, je ne m’y ferai jamais à son gabarit de girafe) et ouvre la porte de ma caravane qui évidemment, est plutôt bien rangée. Je me demande d’ailleurs comment la partie magicien bordélique arrive à cohabiter avec le jeune homme maniaque. Mais je crois que mon existence toute entière est une question de cohabitation hasardeuse. Je dépose doucement mon chapeau sur une tête de mannequin prévue à cet effet, repousse du bout du pied une canne sous mon lit, me tourne vers Apollo.

Bienvenue dans mon antre, gare où tu t’assois.

Tous mes accessoires ne sont pas des diables bondissants de leur boite mais il est déjà arrivé que je marche par inadvertance sur l’un d’eux et que ça me fasse le même genre de sensation que quand un parent marche sur un LEGO en pleine nuit. Depuis, j’ai appris à ranger et à savoir où poser le pied sans risque mais ce n’est pas le cas de mes très rares invités alors je préfère conseiller la vigilance. D’ailleurs, je parle de rares invités mais il me semble qu’Apollo est le premier à visiter ma caravane.

Je sais que nous venons de prendre un bon goûter mais au cas où tu aurais encore faim, tu veux quelque chose ?

Je lui désigne le contenu de mes placards et d’un coffret spécial, l’enfant en moi ne manque jamais de garnir ma caravane de diverses friandises et autres cochonneries que j’élimine en courant, tirant et en manquant de me tuer. Sûr que ça peut sembler étrange de voir autant d’horreurs de la diététique chez quelqu’un qui passe son temps dénudé mais qu’importe !
-c’est certain que si tu étais du genre à faire attention à toi ou à l’opinion des autres, ça se saurait.
-Exactement mais par contre, je suis avec un ami donc retourne dans un coin de ma tête où je ne peux pas t’entendre.

Après avoir offert de quoi rassasier Apollo, je l’invite à s’installer sur mon lit, m’allonge à demi à côté de lui, peut-être un peu fatigué par cette longue journée qui a abouti sur un échec. Le fait que mon ami soit là compense cette déception professionnelle et je me laisse aller à sourire à réfléchissant, une idée au bord des lèvres sans vraiment savoir comment la poser. Dans la chaleur de la cafétéria puis de la caravane, les cheveux du palefrenier reprennent de leur vigueur et de leur volume habituel, moussant et bataillant sur sa tête comme une auréole anarchique et sombre, c’est un peu comme les cheveux crépus, quand on en a pas, on a envie de jouer avec. Je me doute que c’est absolument horripilant et je présente toutes mes excuses à ceux que j’ai importunés. Regardant les prunelles chocolat de mon hôte, je m’étire en exposant ma requête.

Est-ce que tu voudrais bien m’apprendre à utiliser ta langue un de ces quatre ?

C’est une idée qui a germé dans mon esprit au fil des dernières années et je profite d’avoir le principal intéressé sous la main pour lui faire part de ma demande. Je sais que c’est un peu particulier, ce n’est probablement pas son genre de se donner comme ça, vu son travail, son temps doit être précieux mais…j’ose néanmoins. En plus, de ce que j’ai pu en voir, c’est une très belle langue.

J’aimerais bien apprendre le français et je me suis dit que tu pourrais m’aider. Tu pourras même te moquer de moi en me faisant dire des bêtises à la place de mots sérieux.

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Publié : Lun 30 Oct - 13:00





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Edward et moi en mode la cité de la peur ? Pourquoi pas, ce film est hilarant. Avec un peu de chance on dansera la Carioca. Je ris en y pensant, ça serait certainement fabuleux. Mais pas le temps de penser à une rencontre qui n'aura peut être pas lieu si on s'en fit au nombre de fois où j'ai vu mon ami dans l'année. Pensons plutôt présent et cette caravane à la décoration... particulière. Mais c'est quand même rangé. Un bazar organisé. Pleins de trucs qui n'auraient rien à faire en temps normal dans une chambre, mais une cohésion réelle entre tous ses meubles et toutes ses babioles. Enfin apparemment il faut quand même faire attention à où l'on marche et où l'on s'assoit.

Je regarde Edward amusé, lui aussi il a une collection de type grignotage caché dans ses étagères. On se ressemble vraiment lui et moi. Deux grosse bouffe qui ont même des réserves secrètes. Heureusement pour ma part que je fais un boulot sportif et qui dépense bien, ça me permet de pouvoir me faire plaisir autant que je veux en cédant à la tentation du kinder et autres conneries de type gâteaux et chocolat. Néanmoins, j'ai bien mangé, et même si tout ce qu'il a donne très envie, je ne vais pas me faire un deuxième goûté !

« T'inquiète pas, je suis pas affamé, et il faut bien résister à la gourmandise de temps en temps sinon c'est impossible de se tenir en forme ! »

Remarque il n'est pas très épais non plus. Pas le même type de gabarit que moi, mais pas un gramme de graisse pour autant. C'est comme si son corps transformait tout naturellement en muscle et en fessier. Non parce que bon, si on devait faire un concours du plus beau fessier à travers le cirque, je pense que tout le monde serait d'accord pour dire qu'il s'agit du sien. Et je pense ça de manière tout à fait dénuée d'intérêt. Et puis malgré tout, magicien est un boulot emplit de stresse et de geste que le corps ne fait pas forcément ailleurs, donc pas étonnant qu'il se muscle et perde ses calories aussi bien. D'ailleurs la position d'Adonis fatigué qu'il adopte me fait rire, vraiment éreintant d'être magicien.

Pour ma part je m'assoit simplement, en ayant vérifié que je n'allais me planter un clou ou quelque autre dangerosité dans le postérieur. Mais non, son lit est clean, et très confortable. On y dormirait vraiment bien ! Décidément, très chanceux le Daniel, un bon matelas, et un Edward en rab. Je regarde ce dernier qui donne l'impression d'avoir quelque chose à dire. Et deux seconde plus tard il me formule une demande particulière, d'une manière encore plus particulière. On premier réflexe est de comprendre ce qu'il dit en retournant les mots et en en changeant d'autre. Ok, il veut apprendre le français c'est ça ? J'ai bien envie de lui proposer d'utiliser correctement la sienne, de langue, avant de s’intéresse à celle des autre, mais je pense qu'il l'a un peu fait exprès. Moqueur le Edward. J'aime bien. Heureusement, il reprend lui même où il en était en reformulant sa demande.

« Je suis pas professeur, mais je peux bien essayer, un peu de français dans tes spectacles ferait tomber ton public sous ton charme. »

C'est vrai que pour les autres pays, le français est la langue la plus sexy. Pour nous c'est l'italien, pour moi j'ai pas de préférence, les mots doux sont toujours chantants, et les gros mots toujours affreux. Enfin, quelques soient les raisons d'Edward à vouloir parler français, je peux bien lui apporter ce que je peux. Même s'il ne maîtrisera pas la langue en se voyant si peu.

« Alors on pourrait commencer par savoir ce que tu sais dire, et que tu comprends aussi »

Le début de tout, généralement ce sont les banalités, bonjour, au revoir, merci, putain, merde, je t'aime, et voulez vous coucher avec moi ce soir. J'adore les bases de la langue française vues par les étrangers. Enfin c'est pareil pour n'importe quelle langue de n'importe quel pays. Demandez à un français de parler japonais il vous dira, Arigato et Yamete kudasai. C'est pas beaucoup plus sexy. L'italien ça donne, Ciao et Buena notte. Le russe c'est Lioubov et Vodka. Enfin bref, on a compris le principe.

« Et au fait, je serais payé combien pour mes services ? » je demande en riant, je ne suis pas sérieux, sa simple compagnie suffit, et puis ça nous donne une occupation rigolote !
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Publié : Mer 1 Nov - 11:01



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Le visage d’Apollo se fige un peu et je comprends que ma formulation ambiguë a bien fonctionné, j’adore le déstabiliser, probablement pour me venger d’avoir foiré mon tour. Oui, je maintiens que mon échec est entièrement de la faute de Sir Pas de chance, c’est la seule explication possible. Moi, échouer ? Jamais. Du moins pas sans aide extérieure.
-mais je suis là pour t’aider, moi.
-M’aider à tout rater, oui. Retourne dans ta chambre.
En plus, ce n’est pas comme si je n’avais aucune preuve de sa malchance légendaire ! Toutes nos entrevues ont comporté un moment gênant ou imprévu, il n’y a qu’à penser à la sortie à la fête foraine !  Même si nous avons réussi à en rire. Comme ils diraient dans les dessins-animés pour gamines « notre amitié est plus forte que le reste », la preuve, nous n’avons jamais eu besoin de reparler du presque baiser que je lui ai donné.

Apollo voit juste dans mes intentions, le français a tendance à faire se pâmer tout le monde (moi le premier, je l’avoue sans honte) et une petite touche entre deux numéros permettrait d’augmenter ma popularité. Je vise encore et toujours le rang d’artiste étoile, il faut en passer par tous les moyens (sauf la prostitution).
-et encore, ça dépend qui tu dois soudoyer.
- …
-tu as beaucoup plus de scrupules que ton autre toi mais pas de beaucoup sur ce point.
- Tu plaisantes j’espère ? Tu connais mon point de vue vieux jeu sur ce genre de choses, la nymphomanie, les orgies….
-c’est vrai que tu es un tantinet arriéré dans ce domaine, l’éducation frigide anglaise sans doute.
Bref ! Revenons à Apollo et à sa réponse à ma requête, je me demande s’il va tenter le coup d’ailleurs, ce serait amusant qu’il devienne mon professeur, je le sens investi et du genre à plus plaisanter que travailler. Il me demande d’énumérer les termes français que je connais, ce qui va révéler au monde entier que je me suis arrêté aux clichés. Pas la baguette, le béret et l’accordéon, pas à ce point-là quand même mais pas loin.

Ce que je sais dire ? Ne te moque pas, ce sont de gros clichés. Je connais le nom de certains plats comme crème brûlée ou rôti. Sinon….voulez-vous coucher avec moi ce soir ? Ne te moque pas j’ai dit! Bonsoir, fessée, effrayant, amor …euh non…amour ? Tu es très sexy.

Je fais la grimace devant mon accent qui doit être exécrable en plus de mon vocabulaire limité à la gastronomie et quelques expressions entendues ou utilisées dans des situations intimes. Pour cacher mon embarras, je me redresse pour me retrouver près d’Apollo, sourit en passant une main dans mes cheveux.

Suis-je un cas désespéré ?

Quelque part, je ne suis pas trop gêné d’afficher ainsi mon ignorance vu les circonstances, ça faisait longtemps que le palefrenier et moi n’avions pas pu nous retrouver en tête à tête et je profite de l’instant, quitte à avoir l’air un peu ridicule, parce que je sais combien ces moments sont rares. Pourtant, on vit et travaille au même endroit, ça ne devrait pas être si compliqué ! Et pourtant… Le jeune homme plaisante sur ses honoraires et je fais mine de réfléchir sérieusement.

Je ne sais pas….vous acceptez la nourriture ? Je peux cuisiner en échange. Ou autre, dites-moi votre prix monsieur Méliès, que je vois si vous êtes cher.

-tu pourrais coucher avec lui, je sens qu’il est du genre à dire « oh oui » dans toutes les langues.
-Arrête un peu tes allusions déplacées, il est amical pas obsédé. Tu as des preuves qu’il couche à droite et à gauche ?
-et toi, tu en as qu’il ne le fait pas dessus et dessous ?
-De toute façon, la question ne se pose pas alors remballe tes remarques perverses, je discute avec un ami.
-je ne cesserai jamais de te le répéter mais je suis ta conscience alors je ne fais que signaler ce qu’une partie de ton cerveau pense. Et plus…que tu ne serais pas contre coucher avec lui....

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Sujet : Re: I feel so good tonight (Apollo/Edward)   I feel so good tonight  (Apollo/Edward) Empty
Publié : Jeu 2 Nov - 19:29





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Très bien, crème brûlée est un cliché. Je ris bien, en effet des mots un peu hasardeux, et qui n'ont pas un grand intérêt sans phrase autour pour les contextualiser. Quoique très différents, il me parle de bouffe, il me parle d'amour, il me parle de sentiments, et visiblement, il sait ce que ça veut dire, puisqu'il les prononce bien, et surtout que je lui avais demander de me citer les mots qu'il comprenait. C'est assez impressionnant, même si du coup je ne sais toujours pas s'il sait simplement dire « bonjour ». Le contraire m'étonnerait, mais je suis déjà très étonné de savoir qu'il sait ce qu'est « effrayant » et qu'il arrive à le prononcer si bien. Il me tarde déjà cependant de savoir s'il y arrivera aussi bien avec « écureil ».

Non ce n'est pas un cas désespéré, c'est un enfant dissipé. C'est pas la même chose, même si l'un apporte malheureusement parfois l'autre. Dans une discipline en tout cas, personne n'est nul en tout. Je souris et je rentre dans son jeu, faisant mine de réfléchir avec une moue un peu renfrognée. Comme si je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'il venait de dire.

« Je parle français moi, pas russe tu sais. »

J'attends de voir s'il réagit, ça pourrait être drôle de le faire tourner un peu en bourrique, et puis c'est lui qui me l'a proposé après tout. En terme de vengeance je me sentirais aussi beaucoup mieux. N'oublions pas que j'ai totalement été exclu de sa vie et que c'est très douloureux ! Surtout quand il s'amuse à faire le musée des horreur sans ma compagnie. Alors que les musées et nous c'est tout de même une grande histoire d'amour !

« Non, je plaisante, c'est déjà pas mal, l'accent n'est pas catastrophique, et l'envie de faire bien y est. La persévérance et l'assiduité feront le reste. »


Je souris, on part de rien, mais avec quelque chose. C'est mieux que l'inverse. Mais si ça avait été le cas, il ne m'aurait certainement pas demandé cela comme un service. Service auquel il cherche d'ailleurs une compensation alors que je n'étais vraiment pas sérieux dans ma demande. Après s'il propose de me payer en kinder je dirais pas non. Je ne dis jamais non, encore moins quand il s'agit de chocolat. Je n'arrive pas loin de sa proposition finalement, il me parle de bouffe. On se ressemble beaucoup trop lui et moi, ça devient inquiétant. Néanmoins je ne suis pas sûr de vouloir laisser cuisiner un anglais pour moi. Oui, j'ai des préjugés, mais j'ai aussi de mauvais souvenirs, et les anglais ont une vieille réputation derrière eux. Même leurs sucreries sont des ratés.

« Je me vois dans l'obligation de refuser cette proposition, mais si tu peux m'offrir le fameux cinéma dont tu me parlais toute à l'heure, ça sera déjà suffisant pour quelques séances. » Et je parle des cours de langues bien entendu. Cinéma, pop-corn, et aventures, moi je ne demande pas beaucoup plus. Aventures, parce qu'il y en aura obligatoirement à un moment ou à un autre, c'est écrit. Je crois que nous ne nous sommes jamais vu et avons passé un moment serein, calme, sans imprévus. Je commence à me demander si lui non plus n'a pas un porte poisse où un diable sur l'épaule.

« Bon alors, commençons directement avec ce qui va t'intéresser le plus. Les spectacles j'imagine ? Et puis comme tu t’entraînes absolument tout le temps au point de ne plus avoir de temps pour toi, tu pourras vite retenir quelques mots » Comment ça, je mets beaucoup son absence sur le tapis. Oui, bah c'est sa faute. Quand j'ai des amis, j'aime passer du temps avec eux, et profiter de leur présence. C'est pas pour rien que j'ai pas un tas d'amis. J'aime pas qu'on profite de quelques faiblesses que ce soit, même si ce n'est pas voulu, ça fait un peu mal quelque part et je déteste la douleur. Peut être parce que je la supporte physiquement, mais qu'au niveau du cœur c'est toujours bien plus dur à atténuer. Ce qui fais certainement de moi un homme amer, c'est vrai.

« Ça te vas, où tu veux commencer par autre chose ? »
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Sujet : Re: I feel so good tonight (Apollo/Edward)   I feel so good tonight  (Apollo/Edward) Empty
Publié : Ven 17 Nov - 17:51



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Evidemment, il fallait s’y attendre, Apollo se moque allègrement de mon accent. Je le laisse faire sans problème, si la médiocrité des autres l’amuse…Je plaisante, évidemment, loin de me vexer, je lui lance un regard faussement noir, rien ne pourrait gâcher ma bonne humeur. Surtout que le palefrenier enchaine avec un discours qui n’est pas sans rappeler celui des enseignantes « bon travail, peut mieux faire. Continue tes efforts ».
-c’est pas grave, mon lapin, tu feras mieux la prochaine fois….
-Je n’arrive pas à savoir si tu files la comparaison ou si tu
-non, non, je me fous de ta gueule comme si tu avais eu une panne
- Merci beaucoup….
- à ton service

A vos ordres, chef.

Vu la mine peu réjouie d’Apollo, l’idée que je cuisine pour lui ne l’enchante pas, mais alors pas du tout. Cessons les préjugés, voulez-vous ? Ce n’est pas parce que j’ai des tendances pyromanes que je suis mauvais en cuisine. Au contraire, je fais d’autant plus attention à la cuisson. Non mais… En plus, je pourrais lui préparer des plats anglais, écossais, italiens….il ne sait pas ce qu’il rate. Mais bon, le cinéma, c’est bien aussi et j’accepte avec un sourire, me demandant au bout de combien de minutes notre séance se changerait en bataille de pop-corn ou en terrible mésaventure. Pas que ça me dérange mais cet homme serait capable de s’étouffer avec un grain de maïs et de finir aux urgences. Ça fait partie de son charme je suppose.
-charme ?
- De son caractère. Sa personnalité
-mouais….revois tes definitions.
Malgré tout, il me semble pouvoir affirmer qu’aucun de nous deux ne voudrait renoncer à nos sorties, elles sont rares, je le sais bien. Je vais d’autant plus m’appliquer pour éviter qu’Apollo ne manque mourir.

« Bon alors, commençons directement avec ce qui va t'intéresser le plus. Les spectacles j'imagine ? Et puis comme tu t’entraînes absolument tout le temps au point de ne plus avoir de temps pour toi, tu pourras vite retenir quelques mots »

-je veux pas dire…
-Alors ne dis pas.
-je veux pas dire mais me semble qu’il est en train de te faire un reproche sur ton caractère fantomatique là
-Mais non, pas du tout, il sait que je travaille dur et il m’encourage en m’aidant à sa façon. En plus, lui-même a beaucoup à faire dans la semaine donc il ne peut pas me reprocher de trop bosser.
C’est vrai qu’Apollo n’a pas les mêmes aspirations que moi, aucune compétition pour atteindre le rang d’étoile quand on est palefrenier. D’un autre côté, il a un des jobs les plus importants du cirque et les plus prenants, difficile de se faire porter pâle vu qu’il doit s’occuper des bêtes. Donc non, il ne peut pas avoir en tête de me faire des reproches, Bob se trompe. Comme souvent.

Oui, tout ce qui peut m’être utile pour les numéros, je prends. Qui sait ? Peut-être irons-nous en France un jour.

La formulation est un peu floue, le cirque pourrait très bien passer par la France mais c’est vrai que l’idée de vacances entre amis me ferait rire, pas moyen de s’ennuyer avec le grand bouclé au cirque alors au dehors…L’idée me plait assez et je m’amuse à imaginer cette girafe jouer les guides touristiques avec son éternelle maladresse.

Ça te plairait d’y revenir un jour ? En France.

Question un peu idiote au demeurant mais c’est vrai qu’il peut avoir envie de rentrer chez lui. Tout le monde n’a pas de mauvais souvenirs de ses jeunes années. Me rendant compte qu’avec ma chute et la longue journée, ma chemise est toute sale (et que je commence à avoir froid), je me lève doucement pour ôter mon vêtement au profit de quelque chose de moins joli mais de plus chaud, sans quitter des yeux Apollo pour bien lui montrer que je l’écoute.

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Publié : Lun 20 Nov - 20:36





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Bon eh bien à partir d'aujourd'hui, je suis professeur. Je ne suis pas certain d'avoir même une once de technique pour enseigner, mais je vais me calquer sur ce dont je me souviens des cours de mon père. Je ne l'ai jamais eu comme professeur, mais lorsqu'il m'aidait à faire mes devoirs je ne pouvais qu'avouer qu'il était vraiment pédagogue. Patient, chercher la manière de faire la plus simple pour que je comprenne. La matière importait peu, quand il a compris que je fonctionnais davantage en écoutant qu'en regardant il a arrêté de me montrer les choses pour me les expliquer l'oral. C'était suffisant, de toute façon il n'a jamais forcé mon éducation, j'étais difficile à garder en place, et mes notes restaient correctes malgré tout. Il a dû beaucoup plus s'amuser avec Mathias qui a toujours été un petit génie à l'école. Je me demande quel genre d'élève est Edward

Il a l'air sérieux, et très appliqué, quoique potentiellement dissipé et ayant une capacité à se déconcentrer assez flagrante. Mais en même temps, je ne suis avant tout son ami alors si on peut en plus s'amuser pendant les cours, ça n'en sera que plus appréciable. Et j'ai tout mon temps, il a tout le sien alors pourquoi se presser ou en demander trop. Et puis c'est pas comme si j'allais lui apprendre à dialoguer en français. Enfin sauf s'il me le demander, mais déjà accueillir son public dans la langue dite la plus sexy au monde c'est pas mal. Il aura plus de femme l'attendant à la sortie du spectacle. Et puis je dois avouer avoir un faible pour les étrangers parlant français avec leurs accents. Alors ça me fera plaisir de l'entendre s'essayer.

« Je pense qu'on ira oui, je crois que le directeur du cirque aime bien le faire aller là bas. »

Je suis si neutre, j'espère que je n'ai pas donné l'impression d'être froid comme un glaçon. Mais parler de la France c'est un peut compliqué. Pour plusieurs raison, la plus importante étant que ça me manque énormément, ma famille s'y trouve, et j'aurais bien entendu très envie de les revoir, la deuxième parce qu'il serait dangereux pour moi d'y aller, et que je ne sais pas si j'aurais alors la force. Pour y rester puis pour partir. Si je n'avais pas été forcé de fuir la France, j'y serais certainement encore à l'heure qu'il est, dans un centre équestre à m'occuper des pensionnaires, ou alors j'aurais tenté de reprendre l'équitation pour faire des championnat. Qui sait où j'en serais si je n'avais pas passé les sept dernière année en vadrouille fuyant un fantôme de mon passé qui était pourtant profondément endormi.

Malheureusement, je n'ai plus de nouvelle depuis un moment, j'imagine que Mathias a d'autres trucs à faire que de surveillé le coma d'une personne qu'il n'affectionne pas particulièrement. Et surtout il va falloir que je récupère une carte réseau pour avoir de quoi contacter mon petit frère. Pourtant il faut bien que je réponde à Edward lorsqu'il me demande ce que je pense de retourner dans mon pays natal. Est-ce qu'au final j'y serais heureux, qui sait. Qui peut deviner ça. Mais peut être que de manger du bon pain et des bon croissants serait un bon début pour apprécier mon retour.

« Je pense que revoir ma famille me ferai du bien. Il faudra m'attacher à ma caravane au moment de repartir en revanche » Je ris. L'image est comique, et plutôt réaliste.

Mais passons, Edward m'a demander de lui enseigner quelques rudiments de la langue française, et nous étions bien partis pour, alors pourquoi penser maintenant aux choses qui fâchent ? En tout cas il a intérêt à me faire rire pour que j'oublie le coup de blues qui vient de m’atterrer sur le coin de la tête. Mais je ne doute pas de son talent pour alléger la situation, j'ai pu l'expérimenter plusieurs fois déjà. Et avec un peu de chance, il n'en demandera pas plus concernant ce sujet de conversation.

« Bien, alors tente de répéter après moi. Mesdames et messieurs, bonsoir. »

Je le lui traduit ensuite pour qu'il sache ce que ça signifie, bien que je doute qu'il n'aurait pas facilement compris, on entend ce genre de salutation publique dans de nombreux films et on peut le lire dans autant d’œuvres littéraires. Suffit de s'en souvenir et de le prononcer à peu près bien. Puis le tour est joué, si je peux me permettre le jeu de mots.
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Publié : Lun 4 Déc - 15:41



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La réaction d’Apollo est plus mitigée que je ne l’aurais cru, peut-être qu’après tout, il n’a pas très envie de revoir du pays. Difficile de lui en vouloir, une bonne partie des membres du cirque fuient quelque chose ou quelqu’un alors que le palefrenier ne déroge pas à la règle n’est pas si choquant. La curiosité me titille néanmoins et je me demande ce qu’un jeune homme si simple (pas dans le sens idiot) pourrait avoir à cacher. Nos entrevues ne nous ont pas trop donné l’occasion de parler de sa famille, de son passé, de ses aventures et en cet instant, je trouve ça dommage. Qu’est-ce qui se dissimule derrière le visage enfant et les boucles folles ?

Peu importe, ne nous enfonçons pas dans des circonvolutions mentales inutiles, la vie privée d’Apollo ne regarde que lui et je n’ai pas à fouiller dans ses placards à la recherche de squelettes.
-ou de sandwichs, datant d’avant qu’il sorte dudit placard
-Toujours aussi spirituel…
-on fait ce que l’on peut. L’entraînement fait tout.
Concentrons-nous plutôt sur la leçon de français au lieu d’imaginer un passé de Cosette au français devant nous. Ce sera bien plus utile. Quoique non, pas de drame en vue puisqu’il parle de sa famille avec un sourire, ses yeux brillent, c’est mignon. Sont-ils tous comme lui : grands, maladroits et adorables ? Ce serait une étrange Famille Addams. Ca y est, mon imagination déborde et j’ai envie de rire. Heureusement, ça fait comme si je riais de sa plaisanterie, sinon, la scène aurait été bizarre.

Apollo se glisse dans son rôle de professeur et je m’installe comme un enfant sage, les jambes en tailleur sur le lit et les mains posées sur mes genoux, un sourire amusé aux lèvres. C’est plus fort que moi, tout ceci me semble une sorte de plaisanterie agréable, rien que parce que nous sommes face à face. Ça ne peut que dégénérer. Mais quand ? Ah…cette sensation d’être installé sur une bombe sans connaître le compte à rebours…

Mesdames et messsieurs, bonsuar. Euh non, bonsoir.

Je comprends la réplique, elle est plutôt connue mais le « Bonsoir » a été laborieux et je fronce le nez de mécontentement. Oui, j’ai été élevé dans le principe d’excellence alors quand je rate, j’ai tendance à légèrement bouder. En plus, ce n’est pas un mot très compliqué. « Bonsoir » Il faut juste arrondir lentement la bouche. Je crois. Pourquoi on s’est lancé là-dedans déjà ? Je répète sagement pour que ce soit parfait.

Mesdames et messieurs, bonsoir. Bienvenue au Noah’s Ark Circus ?

Oui, je l’admets, j’ai voulu faire du zèle en rajoutant un petit bout. Mais l’essentiel, c’est que ça fonctionne, non ? Allez….je suis enthousiaste ! D’ailleurs, je me demande si Apollo connaît beaucoup de langues. Il n’a pas l’air d’un polyglotte mais ce ne serait pas la première fois qu’il me surprend.

Sinon, si je suis trop mauvais, tu te cacheras derrière le rideau pendant mes numéros et on fera un numéro de ventriloque. Tu parles, je remue. Oui, on va faire ça plutôt…

Je ne pense pas être une telle calamité
-et pourtant…
C’est juste que l’idée me fait rire, la voix d’Apollo collerait bizarrement avec mon physique, non ? De toute façon, j’aurais du mal à imaginer sa voix sur quelqu’un d’autre que lui.

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Publié : Lun 4 Déc - 16:48





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« Eh bah c'est pas si mal ! C'est même plutôt bien ! Je t'assure que tu fais tomber de la femme à tes pieds avec un tel accent et une telle voix ! »

Edward ne parle pas tant que ça du nez, ce qui est bien, et rare pour un anglophone. Et ses joues ne sont pas si souple, ne lui donnant pas l'accent si particulier que l'on peut retrouver aux québécois. Je dis ça parce qu'en réalité, les anglais qui apprennent le française parlent un français québécois. Comment est-ce possible ? C'est simple, mis à part cette histoire de souplesse dans les joues et de nez encombré, les québécois ont une manière de parler très anglophone. On s'en rend compte surtout de par leur tournures de phrase parfois un peu étrange. Ou alors c'est les français qui copient un peu trop les italiens. J'en sais rien, je sais juste que j'ai remarqué que, naturellement, les anglais voulant s'essayer au français formaient des phrases québécoises.

« Je n'ai pas envie de me cacher derrière le rideau, moi aussi je veux voir les tours de magie ! Et pas ceux qui ratent ! »

Je ris, le pauvre a vraiment pas eu de chance sur ce coup là. Il va devoir refaire du papillon en papier vu les dizaine qui ont brûlé dans la bataille. Tant d'heure de préparation pour un spectacle d'une quinzaine de minutes, je pense que je ne supporterais pas ce genre de travail. Au moins le mien, bien que toujours le même, n'est pas totalement annihilé par une explosion imprévue. Enfin normalement. Et je n'ai pas très envie de m'imaginer l'explosion imprévue d'un cheval alors passons à autre chose. Edward est bien installé, et surtout il n'est pas concentré du tout, je pense m'arrêter là pour la leçon de français d'aujourd'hui. Mais j'ai tout de même des devoir à lui donner. Ca pourrait être rigolo qu'il passe la semaine à chercher ce que ça veut dire :

« Je ferais parti des femmes à tes pieds si tu disais ça en arrivant, la prochaine fois, essaie de me traduire ça. »

Pas une phrase facile à comprendre n'est-ce pas. Temps compliqué, situation absurde, je lui souhaite bonne chance. Quoique j'aurais l'air fin s'il devine tout de suite ce que ça veut dire. Et cela voudrait aussi dire qu'il m'a menti qu'il parle très bien français et qu'il se moque de moi depuis un bon moment maintenant. Traître. Je ris en imaginant qu'en fait il comprendrait parfaitement et que je viendrais juste de passer pour une groupie en chaleur. Dommage. Enfin en fait j'en aurais rien à faire, je ne lui aurais pas dit même en français si cela me dérangeait.

Je quitte mon rôle de professeur, il ne me va pas, je laisse volontiers son travail à mon père. Je me rapproche pour m'asseoir à mon tour sur le lit. Je m'en étais levé pour prendre un peu plus à cœur ce que je faisais, mais maintenant nous ne sommes plus que des amis qui parle français sans se comprendre et qui avons des discussion sur des sorties qui ne se feront pas. Tout est tout à fait normal en sommes. Ne reste plus qu'à se poser des question sur le passer de l'autre et on enter dans l'originalité la plus totale. Comment ça c'est déjà fait à moitié. Ah oui c'est pas faux. Enfin je râle mais je profite vraiment de ce moment privilégier avec le magicien montant du Noah's Ark Circus. Cet homme a des fans ! Et je suis présentement dans sa caravane, sur son lit. Je me ferais haïr si cela se savait.

« Alors, comment ça se passe en ce moment les représentations ? J'ai entendu parler de toi, on dirait que tu t'améliore et que les gens viennent te voir ! A-t-on une futur étoile en puissance ? Est-ce que je discute avec le meilleur magicien du monde ? »

Vu son raté de toute à l'heure il en faudra plus pour me convaincre qu'un simple oui manquant sincèrement de modestie, mais je ne demande qu'à croire ce que je raconte. Il le mériterait plus que personne d'autre ! Juste par rapport au temps passé à faire des papillons en papier !
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Publié : Mer 6 Déc - 8:41



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Non mais oh ! Je ne te permets pas ces insinuations, désagréable personnage !

J’éclate de rire, me redresse à genoux sur le lit, et donne une petite tape sur la tête du palefrenier parce que j’ai bien senti sa pointe de défi et de moquerie en parlant des tours qui ratent. Il n’a pas raté, pas totalement, pas le reste de la journée. C’est juste que le karma démoniaque de maladresse d’Apollo a tout fait foiré. Ce qui est totalement différent. Pour rappel, Mesdames et Messieurs, tout est de sa faute à lui. Na. Oui, je vis assez mal d’avoir fait flambé mes papillons et de m’être mangé mon chapeau en pleine poire comme un savant fou de dessin-animé. Cette honte restera gravé en moi jusqu’à la fin des temps, de même que le nom de mon bourreau : Apollo.

« Je ferais parti des femmes à tes pieds si tu disais ça en arrivant, la prochaine fois, essaie de me traduire ça. »

« Jeféré parti défam atépier situ dizéssa ennarrivan » …Quoi ?! J’arrondis des yeux choqués en essayant désespérément de faire la lumière sur cette phrase qui sonne à mon oreille comme un étrange charabia. Défam, ça ressemble à une note de musique ou à un mot latin mais ça semblerait étrange qu’Apollo emploie un tel vocabulaire au milieu de notre conversation. Surtout si je dois le traduire. Ma tête de poisson s’étant mangé la vitre de l’aquarium doit être risible et je vois dans le regard du palefrenier qu’il est content de sa blague. Mi-figue, mi-raisin, je lui demande de me l’écrire sur un papier pour ne pas me tromper dans les mots. Juste la phonétique, ce serait un enfer. Surtout que je me rends vite compte que j’aurais découpé les syllabes au mauvais endroit. Pff….Apollo va me tenir éveillé pendant plusieurs nuits avec ça…

Bien, monsieur le professeur sadique. Je suis sûr que c’est un vers super compliqué d’un poète français. Je te hais d’avance pour le casse-tête.

Au fond, ça me fait plus sourire qu’autre chose. Je laisse un peu de place au jeune homme sur mon lit, résiste à l’envie aussi soudaine qu’inexpliquée de le prendre contre moi, et sourit, étonné, en l’entendant parler de mes progrès. Je n’avais pas l’impression de faire beaucoup de bruit et que mon ami palefrenier m’en parle me semble très étrange. Mais en même temps, plus prometteur, ça veut dire que j’ai mes chances pour devenir une Etoile. Croisons les doigts.
-oui, tu peux croiser tout le reste aussi, ça n’arrivera jamais. Tu es beaucoup trop tarte et maladroit
-C’est totalement faux. Déjà parce que personne ne peut savoir que je suis tarte quand je fais mes numéros. Ensuite, je suis plutôt habile, ton argument ne tient pas la route
-j’avoue, j’avais juste envie de mettre mon grain de sel, pour éviter que tu penses que j’allais te laisser tranquille ne serait-ce qu’un peu.
-J’admets avoir caressé cet espoir un maigre instant…
-tu vois, ne te berce pas de douces illusions. Un autre, meilleur que toi, te chipera la place d’Etoile de la magie sous ton nez, tout comme Apollo n’a entendu parler de toi que par mégarde. Reste dans le monde réel Edward.

Le meilleur magicien du monde, je ne pense pas non, tu as bien vu mon échec cuisant tout à l’heure. J’ai encore beaucoup à faire, c’est loin d’être parfait. Par contre, j’ai bien l’intention de continuer mes progrès pour devenir une Etoile, et pour se faire, je vais te réduire en esclavage pour devenir bilingue en français et charmer le public. Mouhahaha

Je pars dans un faux rire de méchant, ravi de lui avoir sorti autre chose que ce qu’une voix dans ma tête me soufflait. J’y crois en plus, tel un héros de shonen, j’ai bien l’intention de m’améliorer encore et encore jusqu’à devenir le meilleur du cirque. Personne ne pourra me doubler. Mais bon, c’est vrai que mes rêves de grandeurs ont tendance à partir en fumée noire et en copeaux de papier calciné alors ne prenons pas trop la grosse tête.

Si je fais mes preuves et monte en grade, tu viendras me voir ?

Je le regarde avec un sourire, je vous jure que les yeux de chien battu n’étaient pas calculés ! Mais c’est vrai que malgré le risque qu’il fasse totalement capoter mon show, j’aimerais bien voir la tête d’Apollo dans les gradins (on ne verrait que lui à tous les coups, sauf s’il se penche beaucoup en avant), ça ferait un visage amical. Et puis, je me doute qu’avec nos boulots respectifs, on n’a pas trop d’occasions de se voir alors ça ferait un peu comme si on se voyait, non ? Nan, je sais, c’est pourri mais tant pis. Je me rapproche un peu comme un conspirateur, soudain curieux et saisissant l’occasion de poser quelques questions au jeune homme sur sa vie privée. Fufufu, j’adore poser des questions, indiscrètes ou parfaitement passables d’ailleurs.

Au fait Apollo, palefrenier a toujours la seule vocation de tes rêves ou est-ce que tu avais d’autres ambitions ? Tu as des talents cachés ?

J'essaie de l'imaginer en contorsionniste mais je n'ai pas l'impression qu'il soit très souple, loin de là. Il me fait plus penser à un clown, le genre joyeux et pas flippant (pitié, pas flippant) qui distribue des ballons et fait sourire les enfants. Quoique, un vrai costume de scène lui irait bien, il doit bien porter les couleurs vives voire les paillettes vu ses vêtements habituels.

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Publié : Mer 6 Déc - 14:11





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“Presti”, comme dans presto, rapide. “Digit”, comme dans “doigt”. La prestidigitation, l’art de mouvoir rapidement ses doigts.

Je me fais taper sur la tête comme un animal que l'on gronde, mais je l'ai pas volé, donc je ne vais pas m'en plaindre. Edward à l'air d'être très mal à l'aise par rapport à ce tour raté, et ça peut se comprendre quand on vise l'excellence. Je ris doucement, je ne veux pas qu'il pense que je me moque de lui, j'en suis bien loin ! Il m'intrigue et me fascine au plus haut point, et je le respecte énormément. La preuve nous sommes amis et rare sont mes amis que je n'ai pas mis dans mon lit à cause d'un instant d'inattention. Au moins ne pas le voir à du bon, je suis sûr de pas faire de conneries.

Il me remets un carnet de notes, j'aimerais bien le lire mais je doute qu'il me laisse faire, au lieu de ça je réécris ma phrase en essayant de m'appliquer pour que ce soit lisible. Heureusement, si nous ne partageons pas la même langue nous avons au moins le même alphabet. Je prends le parti de tout écrire en minuscules détachées pour qu'on ne puisse pas se tromper sur une seule lettre. Puis je lui rend le petit calepin en lui souriant, et surtout en précisant qu'aller voir un francophone pour se faire traduire la phrase est de la triche et que c'est pas digne de lui. Même si au fond je suis sûr qu'il est capable de trouver un moyen encore plus farfelu. J'espère d'ailleurs qu'il ne va pas non plus trop se creuser les méninge, le but n'est pas qu'il me déteste !

Il relit la phrase trois ou quatre fois, je crois qu'il n'imaginais pas les mots comme ça. L'écrit est souvent plus facile à appréhender que l'oral alors je pense qu'il a déjà un peu mieux saisit la consistance de la phrase en repérant quelques mots. Peut être « femme » ou « pieds » même si je ne peux pas en être sûr. Encore moins quand il m'affirme penser qu'il s'agit d'une citation philosophique ou poétique. Je ris à nouveau.

« Cette phrase est de moi, et je ne pense pas être un poète ou un philosophe »


C'est sur cette information que se termine le cours. Nous parlons alors plutôt de ses rêves de grandeurs en tant que magicien, et de sa place d'étoile qui l'attend au sommet. C'est beaux d'être si ambitieux Et d'avoir de tels projets de méchant de Ken le survivant. Quoique être son esclave pourrait avoir un côté très excitant. J'imagine que c'est moi qui deviendrais par la même son assistant. Même si j'imagine que pour passer dans une trappe ou se faire petit il vaut mieux avoir une femme à ce rôle là. Au pire il me demandera de refaire les papillons. Même si c'est une très mauvaise idée. Et puis il se calme en me demandant de venir le voir le jour où il deviendra la star du cirque. Bien sûr, je lui ai dit que je ferais même parti de ses groupie le jour où il accueillera la foule en français. Bon il ne le sais pas encore mais c'est acquis, cet homme m'a dans la poche.

« Bien sûr, je viendrai le plus souvent possible ! »


En espérant que tout n'explose pas à nouveau. Mais en même temps il manipule des objets dangereux, c'est lui qui joue littéralement avec le feu, pas moi ! Mais c'est ce qui fait la beauté du spectacle. Les paillettes qui volent, les effets pyrotechniques et tout le reste. Et puis lui bien entendu. Quel cirque ne rêverait pas d'un magicien aussi beau qu doué. En tout cas si moi j'étais le directeur, je laisserait la prochaine place libre en tant qu'étoile à Edward Khan et ses tours aussi surprenant que potentiellement mortels. Je souris, il me tarde de voir son nouveau spectacle, sa nouvelle tenue aussi, et puis le reste, la musique les décors. Le combo gagnant grâce à ce metteur en scène qui lui accapare tout son temps. Comment lui en vouloir après !

Et puis la conversation prend un sens inattendu. Je pensais continuer à parler de puis, je ne sais pas vraiment pour quoi dire, mais on aurait trouvé. A quel moment elle a dévier pour que j'en vienne à parler à nouveau de ma vie. Je n'aime pas ça, elle n'est pas intéressante et elle m'appartient. Je ferais une très mauvaise idole je pense. Enfin bon, autant répondre à mon ami qui me demande quels sont mes talents cachés et mon rêve de gosse évaporé par ma condition de palefrenier. Il devrait se douter, on en a pas déjà parlé ? Il m'a bien vu faire du rodéo sur un taureaux mécanique et je lui ai bien dit que j'étais bon en équitation non ? C'est pas dur de faire un rapprochement avec ça.

« Quand j'étais plus jeune, j'étais bien parti pour faire de la compétition en équitation. Parmi les meilleurs j'entends. Ceux qui en vivent. Ça s'est pas fait, tu l'auras deviné. Du coup si j'ai un talent caché ça doit être de chevaucher plutôt très bien. Même si tu as déjà pu le constater il y a un bon moment maintenant ! »

Déjà plus d'un an, voire deux je sais plus. C'est impressionnant. Enfin je l'ai presque plus vu après ça. Tu m'étonne qu'on a des trucs à se dire...
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Sujet : Re: I feel so good tonight (Apollo/Edward)   I feel so good tonight  (Apollo/Edward) Empty
Publié : Dim 17 Déc - 15:16



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Constater les talents d’Apollo sur un cheval ? Malgré nos multiples tentatives pour nous voir, il ne me semble pas avoir jamais eu l’occasion de voir le jeune homme monter l’un des animaux dont il s’occupe. Pourtant, rien qu’à voir la façon dont il panse ses bêtes et dont il les regarde, on sent qu’il adore son travail. Cependant, ça reste de l’ordre de l’imaginaire, quand aurais-je pu assister à une démonstration de son talent caché ?
Suis-je bête ? Comment Ai-je pu oublier l’épisode du taureau mécanique ? Un grand moment d’émotion, ça aussi. Oui… Le souvenir du jeune homme en train de se faire balloter pendant de longues secondes me revient en mémoire et j’arrondis les yeux tandis que l’image se précise.

Mais oui ! Et c’était d’ailleurs très impressionnant ! Vu ton gabarit, je ne pensais pas que tu avais une telle force dans les cuisses.

Je ris en tapotant l’une des coupables en repensant à la sortie à la fête foraine, au début plus favorablement qu’à la fin. Je crois qu’il vaut mieux oublier ce qui s’est passé une fois dans le train fantôme. C’était une belle journée mine de rien. Songeur, je m’allonge à moitié sur le palefrenier (j’ai envie de l’embêter, c’est mon côté chat qui ressort) en le regardant.

Il faudra que tu me fasses une autre démonstration de ce talent. J’adorerais te voir sur un cheval.

Les chevaux du cirque sont dressés pour les numéros alors nous ne pourrions pas vraiment les emprunter pour une balade mais ce serait un beau projet que de partir faire un peu d’équitation avec le français. Si l’idée lui plaît, évidemment. C’est un peu étrange mais chevaucher avec Apollo serait une sortie comme une autre et ça lui correspondrait peut-être.

Mais d’abord, il y a cette proposition de cinéma que je n’oublie pas. Peut-être que si promenade équestre il y a, nous attendrons l’arrivée des beaux jours. Histoire de ne pas se retrouver coincés en pleine nuit dans le froid de l’hiver. Gardons ce genre de plan foireux pour le printemps.
-dommage, j’imaginais déjà les gros titres : deux circassiens, retrouvés gelés dans les bois.
- Ce que tu peux être bête !
-ça vous donnerait des surnoms amusants : Apollo, le surgeleur, ça sonne bien
-Je ne relèverai même pas.

Je regarde le visage d'Apollo dans le jour qui décline et je me rend compte qu'il m'a manqué. C'est tout de même extrêmement idiot que deux personnes vivant au même endroit se soient si peu vu. Surtout que je suis sûr que c'est de la faute du palefrenier. C'est évident d'ailleurs, ça ne peut être que lui. Je plaisante évidemment, mais c'est vrai qu'il faut que ça change.

Cinéma, démonstration d’équitation….On ferait mieux de le noter dans nos agendas et de nous donner des rendez-vous fixes, des semaines à l’avance. Comme ça, pas moyen de se louper. Ça évitera que nos sorties soient annuelles.

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♦ I'm in the dark ♦
Apollo Méliès
AVATAR : Mika
PSEUDO : Lustucru
CREDITS : Edward Khan
TICKETS : 4136
MEMBRE : 29/07/2015


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Sujet : Re: I feel so good tonight (Apollo/Edward)   I feel so good tonight  (Apollo/Edward) Empty
Publié : Mar 19 Déc - 17:43





I feel so good tonight // Edward Khan
“Presti”, comme dans presto, rapide. “Digit”, comme dans “doigt”. La prestidigitation, l’art de mouvoir rapidement ses doigts.

Edward a oublié notre première sortie ? Alors qu'on en a pas fait tant que ça depuis. Je suis presque triste de constater le vide dans son regard quand je lui parle de la chevauchée du taureau mécanique. Pourtant c'était bien son idée, je l'avais fait pour lui après qu'il me l'ait demandé. Mais finalement au bout d'une intense réflexion où il n'ose pas me demander de quoi je lui parle, il comprend et semble se souvenir. J'ai envie de me frapper le front avec ma main de manière à provoquer au choix un bruit de slap très caractéristique de mon état ou alors oublier moi aussi, réussir à m’assommer dans un geste improbable et avoir juste l'air très bête. Du coup pas de facepalm pour moi. Je vais attendre simplement ce qu'il va me dire.

Un sourire étire mes lèvres, de ma force dans les cuisses ? Non, c'est une plus une question de souplesse dans le bassin pour faire du rodéo. Et d'instinct de survie aussi. Même si mourir à cause d'un taureau mécanique serait pas franchement très prestige et plutôt honteux. J'aurais ma place dans la liste des morts les plus nulles. Après je ne compte vraiment pas mourir comme ça, et c'est pour ça que je ne travaille pas avec des fauves mais plutôt avec des chèvres. Et des chevaux. C'est pépère un cheval tant que c'est pas trop énervé, et ce ne sont pas quelques coups de sabots involontaires qui me coûteront la vie.

Edward est à la foi si distant et si tactile. Je ne sais pas trop sur quel pied danser quand il adopte une attitude étrange comme celle ci. Je mets cette réaction sur le compte de l'envie d'être pardonné pour n'avoir rien pigé à ce que je lui racontais alors que l'idée de base était la sienne. Heureusement pour lui, il continue sur sa lancé proposant de me revoir faire. Il a vraiment oublié alors. Ne me se facepalmer. Mais c'est vrai que l'idée d'aller faire une ballade en sa compagnie n'est pas désagréable. Malheureusement, nous sommes en Islande, le pays où les chevaux sont des poneys et où on ne trouve pas d'autres races. En gros je veux bien monter mais je suis quasiment sûr d'avoir l'air de rien sur un cheval Islandais.

Et puis ce n'est pas vraiment la saison pour prévoir ce genre de sortie. On se les pèlerait et on n'en retiendrait pas de bon souvenirs. Juste une douleur fulgurante dans les mains et le nez qui coule. Joie. Non vraiment, une bonne séance cinéma avec pop corn et salle chauffée c'est une bien meilleure activité pour l'hiver . Je pense qu'une sortie bar avec compétition de fléchette et de billard pourrait aussi être des plus amusant. Ou un bowling, mais il faudrait trouver plus de partenaires pour faire une vraie équipe. Pourquoi pas Max, Luka et Hope ? Et puis Daniel s'il veut le rajouter. Après tout je ne le connais pas vraiment, mais je ne doute pas que c'est quelque de bien.

Edward m'arrache un rire quand il me parle de remplir nos emplois du temps des semaines en avance pour ne pas pouvoir se louper encore plus longtemps. Pourtant pour ma part je n'ai pas un agenda si chargé, et j'ai plutôt suffisamment de temps libre pour pouvoir prévoir des trucs à la dernière minute. Edward gagne indéniablement mieux sa vie que moi, mais il a le temps de rien et il ne peut même pas voir ses amis. Enfin sauf si ces derniers sont son metteur en scène particulier. Enfin en ce qui concerne son planning de ministre, je ne compte pas mettre de date sur nos rendez vous. Qu'il se débrouille, je sais qu'il trouvera le temps s'il a envie de quelque chose.

« Bon bah disons qu'avant la fin de l'année tu vas venir me voir, et m'enlever direction le cinéma. Pas besoin de prévoir quand on est un malfrat ! Ou un magicien. »

Mesdames et messieurs, le grand et l'unique Edward Khan va faire disparaître un homme lambda pour l'emmener discrètement au cinéma ! Maintenant veuillez le laisser tranquille pour qu'il puisse le faire avant la fin du monde.
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Sujet : Re: I feel so good tonight (Apollo/Edward)   I feel so good tonight  (Apollo/Edward) Empty
Publié : Mar 9 Jan - 10:09



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Probablement que parler de nos agendas est un peu gonflé puisque c’est moi qui ne trouve jamais le temps de rien faire mais ça a au moins le mérite de fonctionner un minimum ; Apollo me donnerait presque un ordre mais j’accepte sans broncher. Va pour un cinéma, on trouvera bien quelque chose de sympa à aller voir et s’il le faut, j’emporterai de quoi tenir une nuit enfermé dans la salle de projection. Quoi ? Ça semble tout à fait logique comme plan. Ou alors, le monstre du film va sortir de l’écran et nous dévorer. Plus rien ne m’étonne quand je suis avec Apollo, plus rien.

Ce sera le plus grand numéro de disparition de ma carrière alors, je n’ai jamais fait de tour avec une girafe. Pas sûr que tu tiennes dans ma boite.

Je le taquine, évidemment, même s’il y a peut-être un tout petit, petit fond de vérité. Il est tout de même très grand, un vrai lampadaire. Quoique si on lui rabat les cheveux et qu’on lui donne des vêtements près du corps…Mais je m’égare, il ne s’agit pas réellement de faire un numéro d’évasion avec ce pauvre palefrenier que je balade. (Mais je le sens bien du genre à me balader aussi). Je lui fais un clin d’œil en riant, espérant au fond qu’il n’est pas vexé. Il doit en entendre beaucoup sur sa taille et personnellement, je ne la trouve pas disgracieuse, il a son charme ce spaghetti.

Commence à réfléchir au film parce que je t’emmène bientôt.

Comme ça au moins, je ne peux pas me défiler ou repousser l’échéance, forcé par ma propre parole à remplir mes engagements. Mais c’est pour le mieux, c’est agréable de voir mon ami, même après si longtemps.

Oh non, je n’avais pas vu l’heure….

Dommage que ça doive se finir si vite… J’ai hélas un rendez-vous que je qualifierais officiellement de « professionnel » et je ne peux pas le manquer. Surtout vu les sms que j’ai reçu, il y a de quoi être inquiet.
-comment ça la perspective de te retrouver sur scène avec deux plumes dans le derrière et une baguette ne t’enchante pas ? Impensable !
-Nan….il ne peut pas avoir à l’esprit ce genre de mise en scène. Il plaisante. Je crois…J’espère…Je prie….
-prie tout ton saoul, tu en auras besoin.

C’est réellement embêté que j’enfile une écharpe avec une mine déprimée, Apollo va croire que je le fuis alors qu’on trouve enfin un moment pour se voir. Alors que pas du tout, il faut vraiment que j’aille bosser avec Daniel sur le nouveau spectacle, rien que pour lui parler de mon tour (peut-être pas de la partie où j’ai lamentablement échoué). Je me rassure en me rappelant avoir promis une sortie ciné. Je tiendrai ma promesse, quoi qu’il arrive.

Je vais devoir te quitter, j’ai un rendez-vous pour le nouveau spectacle et si je veux pouvoir mettre en valeur tes leçons de français, il faut que j’y aille.


Pour une fois que j’ai un invité dans ma caravane, je suis à moitié obligé de le virer, quelle plaie ! Tant pis, on aura pu discuter un peu et vu comme il me sait bosseur, Apollo ne me tiendra peut-être pas trop rigueur sur ce coup-là. J’ai quand même failli mourir décapité par un chapeau à cause de lui alors il peut bien me pardonner ce départ en trombe. J’enfile mon manteau rapidement, très gêné pour le palefrenier pour ce moment bizarre. J’essaie de lui sourire pour détendre l’atmosphère avant de filer, pointe un doigt impérieux vers lui comme si je parlais d’une mission hyper importante.

Réfléchis au film surtout, je reviens te chercher sous peu.

Il ne me croira probablement pas au vu des dernières années (années, la vache !) mais tant pis. Ou plutôt, tant mieux. Ca me permettra de mieux le surprendre en venant effectivement le chercher pour un ciné. Et d'ici là, j'aurai traduit sa mystérieuse phrase en français.

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