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Je serai presque une flamme // Belphégor
Apollo Méliès
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Publié : Dim 9 Aoû - 17:44





Je serai presque une flamme // Belphégor
J'aurai enfin chaud, je pourrai me doucher tranquille, je veux courir sur le train.


Quoi de mieux qu'une bière, un fleuve, et la douce chaleur du soir. J’entends là qu'enfin il ne fait plus quarante degrés et que je peu respirer sans avoir à me promener tout nu. Sérieusement, j'ai changé trois fois de vêtements aujourd'hui, et j'ai fini par retirer définitivement mon tee-shirt quand Primrose m'a regardé, un peu déconfite parce que mon haut collait plus à ma peau que si j'avais mis un chandail en taille XS. Enfin maintenant il fait bon, c'est le plus important. Le vent a tendance à chasser un peu la chaleur quand la nuit tombe, et alors on a l'impression que toute la flore de Nouvelle-Orléans ose regarder le ciel sans avoir peur de se brûler les yeux. C'est aussi le moment où les animaux montrent le bout de leur nez. C'est tout de même impressionnant le nombre de chauves-souris qu'il y a dans cette partie du monde. On les voix passer comme des furies aux dessus des rivières et du fleuve pour manger les petits insectes tout juste sortis des larves.


Il y a aussi ce phénomène absolument magique, lorsque les derniers rayon du soleil disparaissent à l'Ouest, on voit toutes les lucioles s'allumer comme les fenêtres d'une grande ville. Sauf qu'elles sont en mouvement, et que du coup j'ai plus l'impression de voir le cirque lorsqu'il change de ville, mais à plus milliers de mètre plus haut. C'est niais hein, mais faut dire que j'en ai besoin, je crois. Cet endroit est un tel regroupement d'ondes de tendresse et d'ouverture, on a l'impression que tout nous ouvre les bras et que la ville va nous garder pour toujours. Même la musique locale donne envie de rester, c'est pas le cas partout. Si je jure que les musiques de Californie ne m'ont pas trop attiré ! En même temps, l'endroit lui même ne m'a pas attiré. Ici c'est différent parce que tout est calme, beau, lumineux, festif aussi. On peut à la fois se reposer et profiter.


Alors voilà, j'aime me reposer après une journée de travail assez compliquée, et j'aime aussi profiter. Je suis assis dans l'herbe, juste sur le bord du fleuve, je regarde les ondes que produisent les fêtards de la nuit sur l'eau. Peut être même un crocodile attend qu'un oiseau passe. De toute manière j'imagine que c'est pas à cause des poissons que la nage ici est interdite. D'ailleurs, chose bizarre à souligner : je n'ai pas encore été agressé ce soir. Que ce soit par un être vivant, une plante, des intempéries ou qu'en sais-je. Je ne vais pas m'en plaindre, mais c'est étrange.


Je regarde ma bière comme si c'était elle qui comptait m'attaquer d'ici deux minutes, avant de me dire que mourir grâce à une bière, ce doit être une bonne chose. Je m'allonge un peu, ayant posé la bouteille en verre à côté, je suis complètement claqué, néanmoins si je vais me coucher maintenant, je ne m'endormirai pas. Il y a encore trop d'agitation, et il n'est pas si tard. En vrai je m'ennuie comme un rat mort, et je ne refusera pas de la compagnie. Autre que des lucioles et des chauves-souris. Même juste pour parler un peu. Je suis comme un lapin moi... Je peux mourir de solitude. Oui, les lapins ça meurt de solitude.


C'est lorsque j'ai ce genre de pensée que la bouteille se rappelle à moi. Elle a raison, mieux se préoccuper d'autre chose, comme par exemple du fait qu'elle est quasiment vide et que je vais devoir retrouver mon décapsuleur pour en ouvrir une autre. Peut être qu'avec de la chance, elle finira pas me parler. Une fois que j'en serai à ma cinquième ou sixième. Non ce serait vraiment triste à voir. Le palefrenier complètement cramé qui discute avec sa bouteille de bière vide. Pitié, que quelqu'un vienne me sortir de cet état. Juste pour pas finir cette soirée tout seul avec les roseaux. Parce que c'est vraiment digne d'un dessin animé de finir à parler avec des animaux et des plantes ! Ou alors à s'endormir sur l'herbe, chopper un rhume, se faire piquer par un moustique, chopper une maladie plus grave, puis mourir. C'est pas très excitant comme possibilité.


Lorsque j'entends le bruit de pas derrière moi j'ai l'impression que je me fait des idées, mais il faut croire que parfois les prières sont entendu. Il y a bien quelqu'un qui arrive, mais je ne vois pas qui c'est. Surprise pour le Méliès.
 
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Publié : Lun 10 Aoû - 0:31


Je serai presque une flamme.

BELLO


Et quelle surprise ! Même moi je n’y croyais pas. Enfin si, là pour le coup, j’étais un peu obligé d’y croire, mais on me l’aurait dit dans un moment de sobriété, je n’aurais pas eu le cœur à croire à cette histoire et pourtant… Mais faisons une petite ellipse.

Travaillant la nuit, pour moi, l'astre lunaire est comme le soleil pour les autres membres du cirque. Je suis un être nocturne et malheureusement, les êtres diurnes, je ne suis pas souvent amené à les croiser, sauf à ces moments de transition rares, où ce n'est plus vraiment le soir ou pas vraiment le matin… Dans la logique des choses, la journée c'est ma nuit. Je suis sensé dormir pendant ces douze heures d'ensoleillement. Oui, je dis bien sensé, car la nuit précédente, ce client était encore venu me trouver. Visiblement, ma compagnie lui complait, car il a trouvé en moi, le réceptacle parfait de ses envies lugubres et sadomasochiste. Je ne suis pas contre ce genre de pratique, mais je dois avouer qu'en général, je suis de l'autre côté du fouet et que ce n'est pas moi qui porte les menottes. Mais lorsque le client paye pour mon service alors, ses moindres désirs se voient exhaussé, car je sais parfaitement ce qu'il faut faire pour leur donner cet extase qu'ils recherchent en venant me voir, rien qu'en lisant dans leurs âmes… Bref, pour cinq heures de plaisir intense, il m'offrit 1000 dollars. Ce qui est plus que prévu, mais vu le service, je pense les avoir amplement mérité… Enchaîné, puis bourré pour éviter de sentir la douleur, ligoté et torturé bref… un épisode que je ne compte pas décrire ici.

Je sortis de la tente des Freaks, titubant, voyant flou, le monde au ralenti autour de moi. L'aube était déjà là et je sentais les rayons du soleil, douloureux sur ma peau qui était en train de brûler. Je regardai mes bras qui étaient déjà en train de rougir et de former des plaques, quand je remarquai tant bien que mal, les picotements autour de mes poignets et sur mes avants-bras. L'homme, d'un beau costume vêtu, passa à côté de moi comme si rien ne s'était passé. Je le regardai partir en tenant debout aussi droit que la tour de Pise. Mon instinct et mon inconscient prirent la relève et je partis me réfugier dans ma caravane. Là, dans l'obscurité rassurante, illuminée par de la lumière artificielle et tamisée, je passai ma tête dans de l'eau froide, histoire de me remettre les idées en place. Bon, je n'avais pas encore l'esprit clair et me regardai dans le miroir. J'enlevai mes rangers hautes et mon pantalon large noir, me retrouvant entièrement nu. Dans mon reflet, je ciblai les zones douloureuses : mes poignets ensanglantés, mes avants-bras écorchés, mon torse griffé, mon sexe éprouvé et mes chevilles marquées. J'avais fière allure dans ce miroir ! Détournant mon regard de cette folle réalité qui n'avait pas encore été très acceptée par mon esprit distrait, je tombai sur une bouteille de schnaps. . Je la prise, dévissai le goulot, bu une grande gorgée de secours, en espérant que cela allait adoucir la douleur de ce que je m'apprêtais à faire… Fronçant les sourcils, grimaçant à la fureur de cet alcool qui me brûlait de l'intérieur, cette gorgée me fit ressentir tout le trajet qu'elle utilisa pour arriver dans mon estomac et le faire brûler davantage. Une fois cette gorgée arrivée à destination, mon regard devint davantage plus flou et c'est cet instant là, que je choisi pour accomplir cet acte de pure barbarie. Je versai le contenu de ma bouteille sur les poignets, sur mes avants-bras, sur mes chevilles et je passai mes mains sur mon torse, histoire de désinfecter tout ça. Ça me brûlait, pire que le soleil ! J'étais dingue de faire ça, mais il fallait que je désinfecte rapidement mes plaies, comparé aux autres êtres-humains, je sais que ma peau est plus fragile et que si je n'agis pas de cette façon, j'arrive à choper ces putains de bactéries. Je deviens alors plus fragile et plus sensible… Pas le temps de jouer avec du désinfectant. L'alcool est beaucoup plus efficace !

J'attendis que le plus gros de la douleur parte, en émettant même pas un grognement de souffrance. Je repensais à ce qu'il s'était passé dans cette tente et cela ne valait même pas la peine ! Je posai la bouteille et ramassai mon pantalon. De ma poche, je sortis ces fameux dollars et soudain, cette douleur me paraissait déjà que secondaire et superflue !

En ce jour, je n'avais pas réussi à dormir, trop occupé à faire la fête toute la journée, avec quelques Freaks qui étaient comme moi, des prostitués – nocturnes. Je payai mes tournées un peu partout en ville, totalement encapuchonné pour qu'on évite de remarquer mes tatouages et pour que le soleil évite de perpétuer ses marques sur ma peau encrée. Nous avions bu, nous avions rit, nous avions vomis, nous avions rit à nouveau… Bref, nous nous sommes bien éclatés ! On avait fait la fête comme il se devait, même si les regards autour de nous, étaient relativement étonnés et choqués que des gens, en pleine journée, se bourre la tronche de cette façon… Rhalala… ces êtres diurnes ! Jamais ils ne comprendront … !

Il commençait à se faire tard… ou tôt, selon le point de vue. Ça allait faire vingt-quatre heures que je n'avais pas dormi et la fatigue commençait à se faire ressentir. Nous quittions le bar, en payant tout et en n'ayant rien cassé et en récoltant tout de même des insultes et des habituels commentaires diffamatoires… Mais ce n'est pas grave ! De toute façon, on ne s'en souviendra même pas. Arrivés aux caravanes et aux tentes, le soleil était en train de se coucher. La lumière orange, laissa place à cette ambiance plus bleutée, annonçant l'arrivée de la nuit et annonçant surtout que je devais me bouger pour aller bosser… Mais j'en étais tout bonnement incapable !

En passant devant le fleuve, je remarquai un groupe de lucioles ce qui me fit marrer. Une bouteille de whisky américain dégelasse à la main, je remarquai quelqu'un couché dans l'herbe quand je m'avançai près de ces bestioles qui étaient en train de m'hypnotiser, l'esprit léger. Détourné de mes copines lumineuses avec qui je voulais jouer, je remarquai que c'était lui… Mon copain nympho', le seul autre : comme moi, du cirque…

Un sourire léger et amusé aux lèvres, je vins me pencher un peu maladroitement au-dessus de lui, un visage un peu malsain et lui dit sans réfléchir : « Aplô ?! Mais… qu'est-ce que tu fais là t'seul ?! » Dis-je dans un anglais parfait et digne d'une construction de phrase, des plus grands écrivains ! Mais, ne me sentant pas trop stable, penché de cette façon au-dessus de lui, je me laissai basculer en arrière pour m'asseoir en tailleur et ajouter en levant ma bouteille : « C'est la fête enfin ! Tiens !  Tu dois boire ! » ajoutai-je, amicalement en lui tendant cette bouteille de whisky américain pas cher… Aujourd'hui, j'avais cette drôle d'envie qu'il soit mon ami, pour continuer de faire la fête avec moi !





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Publié : Lun 10 Aoû - 3:22





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« Aplô ?! Mais… qu'est-ce que tu fais là t'seul ?! »


Ca c'est la voix de Belphégor. En même temps vu l'heure, ça n'aurait pas pu être n'importe qui du cirque. Il y en a certains, c'est pire que des petits vieux, c'est violent. Repas à dix-huit heure trente, dodo en suivant sans même avoir pris le temps d'aller chercher quelqu'un pour passer la nuit avec. Personnellement je ne suis de moins en moins capable de dormir seul. Mais aussi de moins en moins capable de dormir en compagnie. Alors du coup je ne suis pas seul et je ne dors. C'est ma logique à moi.


Le tatoué me regarde d'au dessus mais il a tellement la tête du mec qui a déjà vomis plusieurs fois son whisky dont il hume à plusieurs mètres que je ne fais pas trop confiance à sa position. Ni à la mienne en fait. L'un de nous deux va devoir bouger là. Finalement il décide de s’asseoir, j'ai l'impression qu'il ne tient plus vraiment debout en fait. Il me fait penser à ces balises dans l'océan qui tanguent et ne savent faire que ça. Leur clochettes alertant les marins. Belphégor n'a pas de clochette, mais bon j'ai l'impression d'entendre les rouages de son cerveau s'activer pour essayer de former des phrase cohérentes. A moins que ce soit ceux du mien qui en chient pour le comprendre.


J'avais décidé de me calmer. On m'avait plusieurs fois fait la remarque. Je buvais trop, donc je baisais trop, donc je recommencer à boire pour continuer. Sur le coup je ne m'étais certainement pas arrêté, et ça ne m'avait certainement pas empêché de trouver un partenaire. Mais j'y avait repensé après, et c'est vrai que les apéritif, c'était un peu tous les soirs, c'était aussi un peu beaucoup de verres, voire de bouteilles, et c'était certainement pas bon pour moi. Bien que j'ai rarement la gueule de bois au final, pour quelques bières franchement. Je suis peut être l'un de ceux qui s'échauffe le plus vite, mais pas l'un de ceux qui se réveille avec un tambour dans le crâne. Généralement en tout cas.


Je crois qu'il me propose de faire la fête ou un truc du genre. Il a l'air étrangement joyeux, lui qui habituellement est si réservé et solitaire. Seuls ceux qu'il considère comme pouvant le comprendre font réellement parti de son entourage. C'est à dire les nocturnes, les freaks, et les introspectifs puissante deux cent pour cent. Pas moi en sommes. Je suis un palefrenier qui travaille avec le cirque de la mi-journée, et qui en plus ne veut absolument pas se poser cinq minutes pour réfléchir sur sa propre vie. Néanmoins, quand je le fait, je ressemble à n'importe quel humain qui se demande où il a bien pu merder. Dans mon cas c'est pas ce qu'il y a de plus dur à faire. Mais je n'aime pas y penser, je préfère être un parfait imbécile, mais heureux. Du moins me le faire croire assez longtemps pour que j'oublie le reste. C'est pareil avec ma façon de voir le sexe.


Il a ce truc qui fait que n'importe quand je peux venir le voir, et il est comme moi. Toujours prêt. C'est bizarre comme nos envie jamais ne s'atténuent et nous ne restons jamais repus bien longtemps. C'est gênant, c'est encombrant et même parfois ça me désespère et lui au moins il me comprend. J'étais venu, j'étais pas entré dans sa tente de prostitué, mais je l'avais appelé pour qu'il sorte. Et il savait pourquoi. De toute manière je m'étais assuré qu'il n'avait personne, que je ne le dérangerais pas, et qu'au contraire, on se verrai chacun comme le sauveur de l'autre dans notre quête d'assouvissement. Et comme toute les fois d'avant et toute les fois d'après, il m'avait ce jour là donné la satisfaction d'oublier l'espace de quelques minutes absolument tout. Même mon nom, mais de toute manière, c'est certainement pas ce qui me perturbe le plus dans ma vie.


« Merci, c'est sympa, tu veux rester un peu ? Je regardais les lucioles, il fait bon ce soir » je lui demande en souriant alors que je prends la bouteille pour constatée avec joie qu'elle est encore presque pleine. J'en bois une gorgée qui m'arrache gentiment le fond de la gorge avant de me plaire à me dire qu'heureusement je ne suis pas un fin palais de ce genre d'alcool parce que si même moi je le trouve pas spécialement bon, Jack serait complètement dépité. Mais le but ici n'est pas de goûter le meilleur whisky de tous les temps, c'est de se bourrer la gueule pour mieux pouvoir s'amuser après. En espérant que je ne tomberai pas dans une phase : alcool triste.

« Tu travailles pas ce soir ? » à question débile, réponse débile, je sais, mais j'essaie juste d’entretenir la conversation. Je ne suis pas psychologue, mais je suis patient, enfin, pour le moment. Il a l'air crevé, et complètement abattu, dur métier que celui de prostitué. C'est bien pour ça que je me suis promis de ne jamais vendre mon corps.  
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Publié : Mar 11 Aoû - 16:55


Je serai presque une flamme.

BELLO


Il accepta la bouteille que je lui tendis, en se redressant pour en boire une gorgée. J'étais content, je devais sourire bêtement, les yeux à moitiés fermés ou totalement ouverts, le fixant dans cet instant où mon esprit essayait d'analyser la situation, mais la seule chose qui ressortit de mon analyse c'était, la grimace qu'il avait faite en buvant une gorgée de ce whisky dégelasse. Je poussai un petit soupire amusé, constatant que lui aussi ne le trouva pas bon… C'était aussi le message sous-entend : ‘hey ! On peut se jeter la tronche avec ça ! c'est pas cher et pas bon ! …' Mais au moins, en buvant une gorgée de ma bouteille, je remarquai également qu'il venait d'accepter de faire la fête avec moi. D'autant plus lorsqu'il m'avait demandé de rester avec lui… Il était en train de regarder les lucioles en me faisant un petit constat sur la température de la soirée, qui me passa bien loin au-dessus de la tête ! Franchement, aujourd'hui qu'il pleuve  qu'il vente ou qu'il neige, je n'en avais strictement rien à faire puisque c'était jour de fête !!

« Tu travailles pas ce soir ? » me demanda-t-il. J'haussai les épaules en rigolant un petit peu et en répondant alors : « Nan ! Ce soir c'est la fête ! » Dis-je à nouveau en lui donnant une tape amicale sur son genoux et récupérant la bouteille de ses mains pour en boire deux grosses gorgées de suite.
Toussotant après, je me permis de m'exprimer : « C'est vraiment pas bon… ! » Puis, dans un élan de conscience, je regardai Apollo droit dans les yeux avec un air de malice les faisant briller et je lui demandai : « Est-ce que tu connais le Schnaps ? » demandai-je d'un air intéressé. Évidemment, s'il me restait une bouteille dans ma caravane quelque part, il était clair que je comptais bien inviter mon Popol' pour qu'il vienne boire avec moi.

Puis, dans un instant d'innocence, je tendis à nouveau la bouteille de whisky à mon partenaire de fête et je retroussai une de mes manches pour me gratter l'avant bras inconsciemment. Évidemment, je venais de découvrir ce que j'avais caché : les marques de cette nuit de gain ! Comme dirait le fameux dicton : No Pain – No Gain ! C'était vraiment ça. On était réellement dans ce genre de situation.
En me grattant, j'avais ouvert une petite plaie qui me fit un peu saigner et qui attira mon attention, sur le coup. « … et merde… » Lâchai-je dans un moment de distraction. Puis, je vins porter mon poignet à ma bouche, en baissant les yeux comme si Apollo ne pouvait pas me voir si je ne le regardais pas… Léchant ainsi le peu de sang qui coulait, cela donnait un goût un peu amer au parfum de whisky que j'avais en bouche… Rhalala… Si seulement j'avais du Schnaps pour rincer ma bouche … ?! C'est vraiment dommage qu'on ne soit pas dans ma caravane… !





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Publié : Mar 11 Aoû - 18:34





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J'aurai enfin chaud, je pourrai me doucher tranquille, je veux courir sur le train.


J'avais pris une petite douche, histoire de ne pas sentir littéralement le poney, et j'étais retourné dans ma chambre pour me changer. Ma chambre c'était comme un mélange entre la caverne d'Ali Baba et une brocante bien française. Beaucoup de tissus, des meubles inutiles, des trucs et des bidules achetés dans le monde entier. Pas de grosses choses mais des petits machins pas chers, trouvés sur les petits marchés. J'avais réussi à atteindre mon lit, un canapé clic-clac toujours ouvert, sur lequel un plaid très coloré avait été posé là pour le rendre attirant. Puis j'avais ouvert mes tiroirs, et sortis mes habits pour la soirée. Je n'avais pas envie de rigoler avec plein de monde ce soir, et pas non plus plus envie de retourner auprès des chevaux. C'est donc avec un pantalon, trop court puisque je suis trop grand, et une chemise, trop courte elle aussi lorsque je lève les bras, que je me préparais à affronter le grand extérieur. Mais bon, je n'aurais pas tenu sans prendre avec moi un pack de bière aussi. Pas de chaussure, malgré le fait que j'adore ça, j'allais rester dans l'herbe, et pieds nus c'est chatouillant et agréable.


Non décidément, son whisky, même pour moi, est carrément dégueulasse. Lui aussi le dit, à voix haute, et je ris doucement pour lui dire que je partage son avis. Néanmoins on boit quand même, parce que le but principale de ce genre de boisson n'est pas le goûts, mais bel et bien notre état lorsqu'on l'aura vidée. Ainsi je commence à me préparer mentalement à devoir avaler encore des gorgées de ce truc absolument immonde. Jusqu'à ce qu'il me sorte le mot magique, celui qui te pose une crème, puis un pansement, et te sauve la vie. Ou au moins la soirée. « Schnaps. » C'est toujours très dur à dire, surtout avec la fatigue et les bières dans le nez. Ainsi qu'un mauvais goût au fond de la gorge. J'ai l'impression qu'il vient avoir l'illumination, et je n'arrive pas à deviner s'il m'en propose ou s'il cherche simplement à me faire rêver. Mais vue la petite étincelle soudaine qui vient de s'allumer dans ses yeux, je préfère me dire que peut être qu'on va pouvoir se faire un bain de bouche à base de quelque chose de bon. Enfin..


J'avais repéré le coin depuis un moment, c'était un endroit magnifique et aussi. Assez reculé pour pas qu'on puisse venir m'emmerder, mais pas loin de tout, histoire qu'on me retrouve si je m'endormais là par inadvertance. Il suffisait de marcher quelques minutes à traverse le cirque, puis de longer le fleuve jusqu'à cet endroit perdu de tout. Le but était à la base de n'être rejoint par personne. Et l'endroit m'avait paru être bien pour ça. Sauf si la seule personne qui pouvait me retrouver s'avérer être bien imbibé, avoir un nez qui flaire assez bien les phéromones et vouloir trouver quelqu'un pour faire la fête. C'est fou comme vouloir absolument quelque chose nous mène imperceptiblement à elle. Belphégor m'était apparu, juste quand moi aussi je commençais à changer d'avis et vouloir voir quelqu'un.


Je récupère la bouteille pour boire encore, essayant de m'assurer moi même que c'est autre chose que je bois. Mais bon, ça marche pas bien. Heureusement que c'est toujours plus alcoolisé que mes petites bières. Malgré le fait qu'elles soient meilleures. Cruel dilemme. Mais il s'évapore bien vite lorsque j'entraperçois le sang couler le long du poignet de Belphégor. Et ce n'est pas dû à un bouton de moustique qu'il a gratté un peu fort. On ne porte pas à sa bouche un bouton infecté. Et on ne se cache pas non plus d'en avoir. « Pourquoi tu es blessé ? » je demande alors qu'il jure. Il a l'air de vouloir complètement disparaître de ma vue, et en même temps il ne me répond pas, le bras coincé entre ses lèvres. J'ai envie de jurer, je n'aime pas la vue. Le voir blessé et souffrant, ça me rappelle bien trop ce que j'évite depuis toujours en m'éloignant de ceux que j'aime. Je me lève un peu remonté et lui tend la main. « Vient, on va chez toi. On va soigner ça. » je ne m'improviserai pas infirmier, mais au moins, il risquera moins de chopper mal qu'en étant dehors, près de fleuve. Je lui redonne la bouteille et reprend mes bières, il est venu pour faire la fête, soit, on la continuera à l'intérieur. « Et puis on pourra trouver quelque chose de meilleur à boire ? » J'ai récupéré mon sourire, je ne suis pas sûr qu'il apprécie que je le couve comme une mère poule. Et ce n'est pas réellement mon intention.  
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Sujet : Re: Je serai presque une flamme // Belphégor   Je serai presque une flamme // Belphégor Empty
Publié : Mer 12 Aoû - 17:37


Je serai presque une flamme.

BELLO


« Pourquoi tu es blessé ? » entendis-je de la bouche d’Apollo… Je ne relève pas le regard. Trop occupé a essayé de faire arrêter cette fichue hémorragie ! De toute façon, je ne parle pas la bouche pleine… Mais ça ne me fait pas mal. Je pense que cette idée de douleur et de souffrance doit être loin de moi, vu mon corps. Je me suis entièrement fait tatoué alors, ce n’est pas une égratignure qui saigne qui va réveiller en moi, cette douleur affreuse ! Non… La souffrance et l’abnégation, je connais… j’ai connu pire étant enfant à cause de ma maladie. Envieux d’être un peu comme ces autres enfants, jouant au soleil dans le sable de la plaine de jeux, ma  peau était devenue si rouge, que je devais me gratter jusqu’au sang pour ressentir ne serais-ce qu’une once de soulagement… Mais ça, il n’y a que moi qui je le sais. De plus, à part Nathan, personne ne sait que je suis malade… D’ailleurs, c’est en partie ça qui nourris des rumeurs… Certains membres du cirque me voient comme un ‘vampire’ ou un monstre, puisque je vis la nuit et que je me débrouille pour toujours rester dans l’ombre et totalement couvert, si jamais je dois sortir en journée… Le soleil, ça me fait brûler et ce n’est pas des blagues ! Sauf que je n’en mourrai pas… Enfin, je crois.


Apollo se relève un peu vite à mon goût et me tend la main en me disant : « Vient, on va chez toi. On va soigner ça. » Chez moi ? … Heu… à part de l’alcool, je n’ai rien à taper sur ces écorchures… Ha ? Quoi qu’il doit me rester un vieux t-shirt que je peux déchirer pour m’improviser un pansement ou une compresse… Mais je ne suis pas apte à trop réfléchir dans cet état là donc, sans réfléchir et sans protester en disant simplement : « T’en fais pas ce n’est rien ! » j’attrape sa main et me relève assez maladroitement, gardant mon poignet dans la bouche. Une fois debout, je le regardai les yeux à moitié fermés et il me dit : « Et puis on pourra trouver quelque chose de meilleur à boire ? » ça, c’était certain ! Ce n’est pas chez un allemand que tu vas trouver de la piquette à boire… Surtout moi ! Niveau alcool j’étais toujours parfaitement fourni. J’aime ce qui est bon, et le Schnaps que je bois, m’est directement importé d’Allemagne et la Vodka, de Pologne. J’aime la Vodka Russe également, mais j’ai une préférence pour celle du pays voisin… Chacun ses goûts après tout ! À sa réflexion, malgré ma bouche occupée, mes traits s’étirèrent, laissant deviner que j’étais en train de sourire approuvant alors ses mots. En effet, j’étais d’accord avec lui ! Chez moi, j’avais donc ces trésors, ces merveilles de dégustation…

Je lui tenais l’épaule et le bras de ma main libre pour pouvoir marcher plus ou moins droit… à un moment donné, je l’arrêtai et lui pris la bouteille de whisky des mains pour la jeter, d’un geste pas trop réfléchis, mais visant juste, une poubelle-tonneau non loin de nous et j’ajoutai en écartant un peu mon bras de ma bouche : « Cette merde était trop dégueue de toute façon… » Je le rattrapai et approchai un peu trop mon visage du sien pour lui murmurer une chose top secret défense : «  … et puis, j’ai beaucoup mieux ! » Lui dis-je. En même temps, ce n’était pas bien difficile… ! Mon nouveau copain de fête, je voulais qu’il s’amuse. Même si à la base, nous étions partis pour me soigner, en sachant que j’avais bien meilleur à boire dans ma caravane, je n’allais certainement pas me charger de ce truc pas cher qui risquait bien de nous retourner l’estomac, plus que de nous faire tourner la tête…

Le chemin jusque chez moi ne fut pas de tout repos. Je tanguais, n’arrivant pas à avancer droit, Apollo avait du souffrir et bien se payer ma tête. En tout cas moi, je rigolais légèrement, en prenant conscience de l’état dans lequel j’étais…

Arrivé à ma caravane, je n’arrivai pas à ouvrir ma caravane… C’était mon Popol’ qui du le faire à ma place. Mais une fois ouverte, comme un grand seigneur, je l’invitai à entrer le premier avec une révérence médiévale et un peu bidon… J’étais enjoué, ce n’était pas totalement ma faute si je faisais des bêtises de ce genre…
Ce qui était bien avec lui, c’est que je n’avais pas besoin de lui dire : « fais comme chez toi » il connaissait les lieux… J’enlevai mon bras de ma bouche et analysai… Mouais. Ça pouvait aller. Je partis en direction d’une petite armoire où étais pliés soigneusement quelques t-shirts. J’en attrapai un au hasard et le déchirai en lambeaux pour le taper à côté de moi. J’enlevai alors mon pull à capuche, laissant alors le spectacle libre des stigmates de ma nuit à mille balles… J’envoyai mon pull je ne sais pas trop où et je pris un lambeau de t-shirt pour l’appuyer sur mon poignet, appuyé contre un bête meuble… J’en avais presque oublié sa présence !!



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Publié : Mer 12 Aoû - 21:50





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J'aurai enfin chaud, je pourrai me doucher tranquille, je veux courir sur le train.


Je ne pensais pas qu'il accepterai mon invitation, et plutôt qu'il ignorerait superbement ma main en me disant « occupe toi de ton cul ». Mais il était apparemment tellement déchiré qu'il ne releva même pas ma question concernant le comment du pourquoi. D'ailleurs j'avais fait en sorte qu'il ne m'en tienne pas rigueur. Ma curiosité ne plaît malheureusement pas à tout le monde. Plus souvent au filles qu'aux garçons d'ailleurs ; elle aiment bien me raconter leurs peines d'amour et d'amitié, même si j'ai jamais trop compris pourquoi elles avaient cette tendance à s'accrocher à l'histoire du prince charmant. On a pourtant bien compris qu'il n'existait que dans nos rêves.

J'ai l'impression qu'il compte réellement sur moi et ma force de mouche pour l'aider à marcher jusqu'à sa roulotte. D'un côté ça me fait marrer, j'ai l'impression d'être un super-héro un peu handicapé par une substance nocive, mais qui ne lâchera de toute manière pas la personne qu'il a décidé de sauver. Bon, je doute que Belphégor ai vraiment besoin de moi pour survivre mais j'aime bien me faire ce genre d'histoire dans ma tête, au moins personne pour me dire que c'est pas vrai. Ou alors on est un peu comme Batman et Robin qui ressortent d'un combat qu'on a gagné de justesse, fatigués, un peu sonnés, blessé même pour ma chauve souris à côté. Je ne peux m'empêcher de rire en me disant qu'une chauve souris de cette taille, même ici en Nouvelle-Orléans, ce n'est pas franchement ce qui passe le plus inaperçu. Quoique nous sommes dans un cirque après tout. C'est au moins aussi expérimental et bizarre qu'une base militaire.

J'avais cru un moment au prince charmant moi aussi. Quelques mois, puis deux semaines avec bien plus d'intensité lorsque j'avais rencontré un possible prétendant à la couronne que je lui aurais offert alors. En vrai c'est typiquement le genre de type qui aurais pu me faire faire absolument n'importe quoi. Le genre à te détruire sans même que tu ne puisses t'en rendre compte. Faut croire qu'à ce moment là n'en savait rien, sûr qu'il en aurait certainement profité. Quoique peut être que si ça avait marché, son plan à base de drogues et de « s'il te plaît ne dit rien à personne. », si la jument n'était pas morte et si j'avais continué à le mater toute la journée à rougir lorsqu'il me souriait et à dire oui. A tout, et pour n'importe quoi. Malgré mon dos en compote et le bleu en forme de barre qu'on pouvait y voir lorsque j'enlevais mon tee-shirt. Est-ce que le prince charmant est violent ? Est-ce qu'il est drogué ?

Il attrape la bouteille de whisky dans mes main pour la jeter dans la poubelle, ou ce qui y ressemble le plus, qui se trouve à un mètre de nous. Il vise bien, malgré l'alcool dont il sent les effluves lorsqu'il s'approche un peu plus près encore pour me dire un truc. Il doit mal calculer les distances, ça se voit aussi à sa manière qu'il a de marcher. On dirait un mec qui porte des palmes pour la première fois, ça lui donne une dégaine hilarante. D'ailleurs je ne peux pas me retenir de rire et de lui en faire la remarque avant de l'accompagner dans cette marche qui doit faire penser à celle des oies dans les aristochats. On marche comme ça jusqu'à son coin personnel, croisant certains membres du cirque et quelques visiteurs. J'en vois un s'étouffer avec sa clope et ça me fait littéralement jubiler, bien fait, faut pas fumer, c'est tout !

Devant la porte de la roulotte, je laisse Belphégor essayer de mettre la clé dans la serrure à plusieurs reprise avant de lui proposer de le faire à sa place, le pauvre doit pas y voir bien clair. Faut dire que moi aussi je ne vois plus bien sur les côté, ça s'est bien flouté avec son whisky à la con. Heureusement, j'arrive à ouvrir les écrous et on peut entrer. D'ailleurs il m'accueille comme un gentleman le ferait pour une dame et j'hésite à lui donner ma main pour qu'il la baise, mais le risque de me prendre un gros vent est trop élevé, alors je me ravise et me contente de le remercier en gloussant comme une bourgeoise, mimant de la main le geste que je ferais si j'avais un éventail.

Je m'installe sur son matelas, le regardant farfouiller dans ses affaires, cherchant apparemment de quoi s'entourer sa blessure. Néanmoins en regardant son deuxième poignet je peux voir la même. J'imagine qu'elle ne sont pas seules, d'autres doivent avoir aussi été dessinée sur le corps de Belphégor. Est-ce qu'il accepte ce genre de traitement pour l'argent ? Je détourne les yeux lorsqu'il enlève son pull. Il ne s'est certainement pas soigné avec un gentil désinfectant qui pique pas, comme dirait les infirmière. La chair est brûlée, complètement cautérisée par quelque chose de bien plus puissant. Eau de vie ou Vodka, j'en sais rien, mais ça fait mal à voir. J'ai envie de comprendre, ou au moins de lui assurer mon soutient, mais les mots ne viennent pas. Je ne connais pas le vocabulaire approprié. Alors j'attends simplement qu'il ai fini de panser son bras, me disant que finalement ça sert à rien, puisqu'il a de bien pire cicatrices. Puis je regarde autour de moi attrape une bouteille d'alcool qui traîne là. A peine entamée, il a du s'en servir sur ses plaies. « On boit ? » je lui demande en lui tendant son désinfectant comestible.  
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Publié : Sam 15 Aoû - 17:23


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« Il s'était installé sur mon matelas, comme d'habitude en fait, bien que parfois, je ne lui laisse pas le temps de l'atteindre avant de lui sauter dessus. Littéralement. Mais aujourd'hui, je dois admettre que c'était un petit peu différent comme circonstance… En réalité, si j'avais dû me choisir un ami de fête, qui ne me lâche pas au bout de 24 heures, je ne serais surement pas allé vers lui, d'instinct… C'est vrai que lorsque je fais la fête, je demande une certaine endurance qui n'est pas donnée à tout le monde… J'en ai conscience, mais au moment où mon esprit est captif de ces spiritueux alors, cette conscience s'évapore aussi vite que toute l'eau que j'ai dans le corps… ! De faite, Apollo s'était trouvé sur mon chemin, alors que les autres Freaks rentraient chez eux pour dormir… Les faibles ! Mais bon… ils n'avaient pas autant de raisons que moi de faire la fête, je dois bien l'admettre… Sur le moment même, j'aimais le fait qu'il soit là. Avec ses petites bibines, assis sur mon matelas, j'avais presque envie de rire de cette scène plutôt improbable… !

Il attrapa une bouteille d'alcool non loin de lui, effectivement celle que j'avais utilisée pour désinfecter mes plaies. « On boit ? » Me demanda-t-il en me tendant cette dernière. Contenant mon poignet blessé dans mon lambeau de t-shirt et le compressant de mon autre main, j'affichai un sourire satisfaisant. Mon invité de hasard avait le comportement adéquat. Sa question me plaisait bien, même s'il n'aurait pas du la poser et passer à l'action directement ! Je lui fis un signe de la tête affirmatif, et me décollant du mur, je vins m'affaler à côté de lui, dans une position mi-couchée, mi-assise : bref, le torse à moitié relevé quand le reste du corps est totalement à l'horizontal, à part mes jambes qui pendaient du matelas. Au passage, je lui avais pris la bouteille pour la dévisser et en boire une longue gorgée après avoir dis spontanément sans réfléchir : « Vashe zdorov'ye ». Je la lui retendis en disant ironiquement : « je n'ai pas de verre… » Dis-je un peu désolé. En fait j'y pensais…. Il n'y avait jamais personne qui venait dans ma caravane… Je n'ai strictement rien pour recevoir ! Fallait peut-être que j'y remédie un jour… Mais en attendant, je préférai rire légèrement en me frottant la bouche de ce nectar et regarder Apollo boire à son tour, s'il voulait. J'espérais également qu'il ne soit pas narreux… En tout cas, il avait déjà bu au goulot de ma bouteille de faux whisky alors… Faire sa princesse serait certainement pas crédible !  

Étalé de cette façon, je n'avais vraiment pas honte de montrer ainsi les marques de ma nuit précédente… Malheureusement pour Apollo, je n'étais pas certain de pouvoir répondre à ses questions, s'il comptait m'en poser… J'ai l'esprit embrouillé et je crains que mon anglais ne soit pas totalement cohérent avec les mots qui se formeront dans ma tête… Inquiet de savoir ce qu'il pensait de ce nectar qui m'avait servit de désinfectant quelques heures plus tôt, je l'observai boire et lui demandai : « … Alors ? C'est bon n'est-ce pas ?! » Attendant une réplique affirmative. Tu m'étonnes ! Un Schnaps directement importé, avec une étiquette bien typique et un degré unique, qu'on ne trouve nulle part ailleurs… ! Il ne peut être QUE fantastique !!



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Publié : Sam 15 Aoû - 18:16





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J'aurai enfin chaud, je pourrai me doucher tranquille, je veux courir sur le train.


Bon bah on peut dire que maintenant on est définitivement bien partis pour se saouler, faire la fête, dire des choses qui n'ont ni queue ni tête, et rire pour rien. Mais vraiment pour rien, à simplement se regarder et être traversé par un ange du rire apparemment hilarant. C'était ce genre de soirée les meilleures. Être en bonne compagnie, se saouler bien comme il faut, avoir quelques heure de liberté totale et ne plus penser à ce qui fait mal.


Je le regarde prendre la bouteille, boire, et s'affaler un peu plus à côté de moi. Dans un sens ou dans l'autre, c'est pas ce qu'il y a de plus important. Puis, après avoir dit un truc complètement hors de ma langue ou d'une autre que je maîtrise il me la rend. Je crois qu'il veut que je goûte l'alcool de son pays, et que je lui en dise des nouvelles. Enfin il parle à quelqu'un qui arrive à se saouler à coup de verres de vin blanc, alors je ne promets pas de pouvoir lui répondre après. Je la prends et me relève pour éviter de boire la tasse. Je jure que boire de l'eau couché, c'est douloureux, alors quelque chose avec un degrés assez élevé, j'ai pas franchement envie d'essayer.
J'inspecte la bouteille, et je crois qu'il est désolé de ne pas pouvoir m'offrir de verre. Est-ce que ça veut dire qu'il pense que je ne vais pas vouloir lui céder le relais une fois ma gorgée avalée ou pense-t-il sérieusement que je vais être assez con pour refuser de partager le goulot avec lui. « Franchement, c'est le dernier de mes problème si c'en est un. Je la connais ta bave, faut pas t'inquiéter. » Voilà, comme ça il n'a plus à se poser trop de question ni à demander pardon pour ce genre de bêtises.


Je lui adresse un sourire sincère et amusé, parce que la situation a vraiment quelque chose de comique. Faut dire qu'on est ensemble, pratiquement collé l'un à l'autre dans sa chambre, et que très étrangement, il ne se passe rien du tout. Faut dire qu'il a l'air tellement fatigué, et qu'il ne souhaite apparemment qu'un peu de compagnie pour boire. Et que moi si je peux l'aider, ou ne serait-ce que le soutenir, le faire sourire, rire aussi, et l'écouter s'il a besoin de parler. Bon, pas dans une langue complètement improbable et pas la plus simple à comprendre sinon je ne suis pas sûr de ne pas continuer à boire en acquiesçant sur tout ce qu'il pourra me dire. Je trinque tout seul en le regardant avant de porter la bouteille à ma bouche et laisser couler le liquide sur ma langue.


Ça réchauffe plutôt bien ça. On reconnaît vite les alcool des pays froids. Mais c'est vrai que c'est plutôt bon, ça a du goût, et c'est franchement pas déplaisant. Je me lèche les babines, pour recueillir les dernière gouttes qui s'accrochent à mes lèvres. « C'est très bon en effet, dommage que tu aies eu à le gaspiller sur tes blessures. » je en dis pas ça comme un reproche, c'est une triste constatation. Je regarde le volume restant dans le récipient et secoue un peu ce dernier, comme si ça pouvait le remplir à peine plus. Puis je hausse les épaules et en boit à nouveau, profitons en, il en reste assez « Dis moi que tu en as d'autres après. » je lui demande comme une supplication lui rendant la bouteille. C'est vrai que je serais triste qu'il ne reste que ça. Mes bières sont bonnes, mais elles ne permettent certainement pas de se saouler suffisamment.


Je le regarde de haut en bas. Ou de gauche à droite, puisqu'il est pratiquement allongé. En diagonal, voilà, comme ça on s'emmerde pas. Je trouve ça dommage ses plaies, qui se voient sur ses tatouages. Sûrement qu'en cicatrisant elle ne se verront presque plus mais tout de même, pour le moment ça déforme la peau et les dessins qui sont imprimés dessus. « Alors dis moi tout. Je suis un choix par défaut hein ? » je suis pas sûr qu'il ait entendu ce que j'ai dit, je ne sais pas même si mes pensées n'ont pas dépassées mes paroles et si un certain « ça fait pas trop mal ? » ne se serait pas glissé entre mes lèvres en même temps. Ça y est, déjà ça commence à monter, la marche n'a pas du tout aidé à éliminer les premier centilitre de boissons. Je le regarde, mais mes yeux ne doivent pas vraiment refléter l'intelligence. Ni mon sourire plaqué sur mon visage qui prouve que mes pensées ne sont plus ordonné, ni logique, et que maintenant, même un plus un je ne serais pas capable de le calculer. « Eh, j'ai une idée. On pourrait jouer ! Celui qui perd, il boit. » cette proposition sonne tellement comme une punition faite à celui qui gagne. Je sais pertinemment que très vite on pourrait faire exprès de perdre. « On joue fair-play ! » C'est bien ça, parce que c'est le genre de situation ou il n'y a vraiment rien à perdre.
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Publié : Dim 13 Sep - 17:43


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« Après un certain temps de latence, où je m’étais perdu à le contempler, réfléchissant avec un certain vide dans ses yeux et m’arrachant un sourire en coin, il me dit enfin : « Oublie ce que je viens de dire d'accord. De toute manière faut être plus que deux pour un bon jeu... Enfin on doit bien pouvoir faire quelque chose à deux, mais pas ça en tout cas. » Du coup, j’oubliai même mon léger malaise ! Super ! J’eu envie de lui répondre qu’il ne faut pas spécialement être plus de deux pour jouer à un bon jeu… J’en connais un dans lequel il est plutôt fort ! Mais alors, cela ne changerait pas de nos habitudes… Des idées lubriques revinrent dans mon esprit… Hop ! Une gorgée pour faire passer ça. Ça m’aidera surement !

Puis, « Je sais ! On pourrait faire un : actions et vérités. » Je relevai un sourcil interrogateur tout en détournant le regard pour tenter de chercher des yeux, une raison quelconque ou un argument… Finalement pourquoi pas. Actions ou vérités était quand même un jeu de base que tout le monde connait. Je ne suis pas un demeuré à ce point là, ça va ! L’honneur est sauf ! « et si on refuse de faire ou de répondre à ce que veut l'autre, on boit ! » sur ce, je levai la bouteille en signe de mon approbation. Je me redressai quelque peu et coinça alors la bouteille entre mes jambes et les siennes aussi.

« Vas-y commence, je veux une vérité ! » J’ai l’esprit assez embrouillé et je ne pense pas saisir toutes les subtilités de la langue en ce moment-même… Du coup, avec ce que j’ai compris, je baissai les yeux et me mis à réfléchir quelques secondes… D’après mes souvenirs, j’étais obligé de lui dire une vérité à mon sujet, sinon, je devais boire… Ou alors… Devais-je lui poser une question ? Je ne sais plus… De toute façon, nous allions bien y passer tous les deux !

Soudain, relevant les yeux sur lui, sérieusement floués par l’alcool, mais d’un neutre tellement lourd, que les mots qui sortirent de ma bouche auraient pu faire naître un tremblement de terre, empli de sens et en apparence totalement crédible : « J’aime être avec toi. » Je crois qu’on ne fait pas plus court ni explicite pour exprimer ce qu’on ressent en ce moment-même. Après tous, je l’avais invité à venir faire la fête avec moi et je m’attelais à essayer de m’amuser à sa façon. Je voulais, en cet instant même être plus proche de lui. Mais pas que sexuellement bizarrement… Je crois que j’ai trop bu. Si je commence à être sentimental de cette façon, à ressentir ce genre de sensation, c’est que je vais être malade. Comme si le mot amour, allait déclencher chez moi, une chaîne de vomissements… Heureusement, je n’avais pas mal au ventre et ni envie de vomir.
Je scrutai donc la réaction de mon partenaire de jeu – tant dans le sens littéral que sous-entendu, tout en ponctuant ce moment d’un : « Action. »





Dernière édition par Belphégor le Mar 6 Oct - 21:15, édité 1 fois
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Publié : Mar 15 Sep - 23:48





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J'aurai enfin chaud, je pourrai me doucher tranquille, je veux courir sur le train.


Je suis habitué maintenant à avoir des idées à la con quand je suis bourré, mais quand même, je pensais pas que ça monterait si vite son truc là. Non parce que bon, faut avouer de temps en temps, je suis pas l'homme le plus intelligent du monde, ni le plus fin, ni le plus gentil et pas celui qui tient le mieux à l'alcool. Mais j'avais bu à même quelques gorgées et j'étais déjà à proposer des plans à la con que personne n'approuvait jamais mais auxquels on me répondait gentiment un « peut-être » qui pouvait facilement être traduit par « arrête de m'emmerder avec ça et trouve quelque chose d'intéressant. ». Allez, j'avoue que j'ai jamais non plus bu en compagnie de gens qui s'intéressaient à ce que je pouvais dire ou raconter sur ma vie ou qu'en sais-je, mais tout de même, c'est la base de l'humanité la conversation non ? Non, d'accord, j'ai compris.


Je le regarde avec les yeux de l'intelligence et de la réflexion. Ou pas, étant donné que mon cerveau vient de se mettre en veille, comme ça, sans prévenir, me laissant définitivement seul avec mon idée. Expliquer un jeu. Tout un métier, c'est bien pour ça qu'il y a des personnes payées à écrire des règles. Je n'ai même pas besoin d'ouvrir la bouche pour qu'on sache pertinemment que tout ce qu'il en ressortira là, maintenant, tout de suite, c'est un long « Euuuuuuh » informe et stupide. Je dois ressembler à un chien à qui on vient de donner un ordre, qu'il ne comprend pas. Du genre, c'est quoi expliquer, ça se mange ? Je cligne des yeux alors que je me rends compte petit à petit que j'ai l'air réellement con.


« Oublie ce que je viens de dire d'accord. De toute manière faut être plus que deux pour un bon jeu... Enfin on doit bien pouvoir faire quelque chose à deux, mais pas ça en tout cas. »


Je jure que je réfléchis, plus que je ne l'ai jamais fait, vraiment. Histoire de nous trouver quelque chose à faire, qu'on soit pas trop rapidement happés par le sommeil et qu'on ne finissent pas par s'endormir comme des masses. Je le regarde, cherchant l'illumination, alors que je sais que trop bien que c'est pas l'homme en face de moi qui va me donner une idée du ciel. En plus je le connait pas tant que ça, enfin je veux dire, je le connais plus physiquement que mentalement au final. Sa bave et ses tatouages n'ont plus de secret, mais pour ce qu'il se passe dans sa tête, et ses souvenirs, c'est une autre histoire.


J'avais pas pour habitude de demander à connaître mes amants. Surtout quand je ne les rencontrais qu'un soir et que le lendemain, j'effaçais totalement jusqu'à leur nom de ma mémoire. Et je le vivais vraiment bien. Je n'ai jamais eu le besoin de revoir un amant, et heureusement parce que bon, je ne suis pas du genre à m'attacher et j'ai très peur de ceux qui ont tendance à le faire avec n'importe qui. Du coup en treize ans de libertinage, je n'avais finalement revu qu'un amant. Leo. Au cirque. Ô joie. Mais bon, ça nous empêchait heureusement pas de faire du bon travail. Entre collègue il vaut mieux.


Je cherche toujours hein, faut pas oublier que trouver une occupation reste ma priorité. Non pas que mes souvenirs ne soient pas intéressant mais je doute que Belphégor tienne à savoir le nom du chien que j'avais dans ma jeunesse. Ou de mon frère, ou du poisson rouge de la voisine que j'ai essayé de cuisiner un jour. Personne n'a jamais connu cette histoire.


« Je sais ! » Non Apollo ferme ta bouche, t'es bourré. « On pourrait faire un actions et vérités. » … Est-ce que mon inconscient est sérieux là. « et si on refuse de faire ou de répondre à ce que veut l'autre, on boit ! » décidément, même torché l'alcool m'appelle. Finalement l'idée n'est peut être pas si mauvaise que ça. En tout cas ça peut être sympa, et donner lieu à des situations ou des conversations tout aussi sympa.


« Va y commence, je veux une vérité ! »


Ce qui ne m'empêche pas de rester un petit joueur.   
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Publié : Mar 6 Oct - 21:19


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Après un certain temps de latence, où je m’étais perdu à le contempler, réfléchissant avec un certain vide dans ses yeux et m’arrachant un sourire en coin, il me dit enfin : « Oublie ce que je viens de dire d'accord. De toute manière faut être plus que deux pour un bon jeu... Enfin on doit bien pouvoir faire quelque chose à deux, mais pas ça en tout cas. » Du coup, j’oubliai même mon léger malaise ! Super !  J’eu envie de lui répondre qu’il ne faut pas spécialement être plus de deux pour jouer à un bon jeu… J’en connais un dans lequel il est plutôt fort ! Mais alors, cela ne changerait pas de nos habitudes… Des idées lubriques revinrent dans mon esprit… Hop ! Une gorgée pour faire passer ça. Ça m’aidera surement !

Puis, « Je sais ! On pourrait faire un :  actions et vérités. » Je relevai un sourcil interrogateur tout en détournant le regard pour tenter de chercher des yeux, une raison quelconque ou un argument… Finalement pourquoi pas. Actions ou vérités était quand même un jeu de base que tout le monde connait. Je ne suis pas un demeuré à ce point là, ça va ! L’honneur est sauf ! « et si on refuse de faire ou de répondre à ce que veut l'autre, on boit ! » sur ce, je levai la bouteille en signe de mon approbation. Je me redressai quelque peu et coinça alors la bouteille entre mes jambes et les siennes aussi.

« Vas-y commence, je veux une vérité ! » J’ai l’esprit assez embrouillé et je ne pense pas saisir toutes les subtilités de la langue en ce moment-même… Du coup, avec ce que j’ai compris, je baissai les yeux et me mis à réfléchir quelques secondes… D’après mes souvenirs, j’étais obligé de lui dire une vérité à mon sujet, sinon, je devais boire… Ou alors… Devais-je lui poser une question ?  Je ne sais plus… De toute façon, nous allions bien y passer tous les deux !

Soudain, relevant les yeux sur lui, sérieusement floués par l’alcool, mais d’un neutre tellement lourd, que les mots qui sortirent de ma bouche auraient pu faire naître un tremblement de terre, empli de sens et en apparence totalement crédible : « J’aime être avec toi. » Je crois qu’on ne fait pas plus court ni explicite pour exprimer ce qu’on ressent en ce moment-même. Après tous, je l’avais invité à venir faire la fête avec moi et je m’attelais à essayer de m’amuser à sa façon. Je voulais, en cet instant même être plus proche de lui. Mais pas que sexuellement bizarrement… Je crois que j’ai trop bu. Si je commence à être sentimental de cette façon, à ressentir ce genre de sensation, c’est que je vais être malade. Comme si le mot amour, allait déclencher chez moi, une chaîne de vomissements…  Heureusement, je n’avais pas mal au ventre et ni envie de vomir.
Je scrutai donc la réaction de mon partenaire de jeu – tant dans le sens littéral que sous-entendu, tout en ponctuant ce moment d’un : « Action. »



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Publié : Mar 13 Oct - 0:28





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J'aurai enfin chaud, je pourrai me doucher tranquille, je veux courir sur le train.


« J’aime être avec toi. »
Un sourire fleurit sur mes lèvres, un sourire sincère un peu intimidé. Digne d’une adolescente à qui l’on dit qu’elle est jolie. Et il disparait aussitôt. On est bourré, rien de tout ce qu’on peut dire ou faire ne reflète réellement de ce que nous sommes. Après tout, hormis le sexe, on ne se connait pas. Je ne sais rien de sa vie, il ne connait pas non plus la mienne. Faut croire que j'étais juste pas assez bourré.

J’avoue, c’était mon dernier moment de lucidité. Après ça j’ai pris la bouteille avec un air désolé, et j’ai bu deux grosses gorgées destinées à monter bien vite et à juste, simplement, me rendre assez saoul pour kiffer ma soirée !

« Moi aussi, même si j’ai du mal à me l’avouer. »


De toute manière, en continuant comme ça, je ne vais pas me souvenir de ça en me réveillant le lendemain. Alors j’ai bien le droit d’avoir l’impression d’être heureux et surtout de pouvoir plaire à quelqu’un par ma simple présence, et non pas par mon corps. Ce soir c’est la soirée du bonheur, en compagnie de Belphégor qui lui aussi apparemment à bien besoin de ça. Du coup je lui tend la bouteille, mettant fin à l’idée de boire uniquement si on refuse de répondre ou de faire un gage. Mais le jeu peut continuer, pas de souci pour ça.

Action du coup. Action c’est ce qu’il veut que je fasse ou est-ce qu’il veut que je lui propose un gage ? En cas de doute, je décide d’opter pour les deux. Je ne suis pas du genre à m’attarder sur un dilemme. Un peu comme pour les mecs qui se présentent à moi dans les bars. Celui-ci ou celui-là ? Bah, les deux, ça le fera aussi bien. Du coup je réfléchis un instant à ce que je pourrais lui demander. Un truc bien con, histoire de se marrer un peu. Ah je sais !

« Essaie de mettre sa langue dans la bouteille ! J’essayais pas mal avec les bières avant, mais c’est quasiment impossible. En fait ça l’est, mais j’ai envie de te voir essayer. »

Oui, je me propose des paries stupides parfois. Mais je partage, la preuve ! C’est un peu comme se lécher le coude, ça parait physiquement impossible. En tout cas, j’ai jamais réussi à mettre entièrement ma langue dans une bouteille en verre. Je le regarde avec intérêt, attendant de voir s’il va ou non s’y essayer, la connerie doit se refléter dans mes yeux, mais je m’en fiche, faut déjà avoir une sacrée case pour faire partie d’un cirque, alors bon, c’est pas un air un peu idiot qui va effrayer mon compagnon de beuverie.

« Allez, à toi, dis-moi ce que je dois faire~ » je lui demande avec curiosité alors que je me laisse tomber sur le côté pour m’allonger à côté de lui, sans le quitter des yeux bien entendu. Je commence même à profiter du moment, faut croire que l’alcool ne redescend pas vite et s’additionne au niveau qui contrôle la bêtise dans mon cerveau. Et un peu la perception aussi. Mais heureusement, je vois toujours très bien Belphégor.

« Et aussi, merci de m’apprécier. Ou d’apprécier ma compagnie. Enfin, merci quoi d’être venu me voir. Je veux dire, de t’être arrêté, parce que tu devais certainement pas savoir que j’étais là bas à côté du fleuve. »

Je cherche mes mots, j’hésite beaucoup, mais j’ai pas l’impression d’être faux en disant ça. Le pouvoir de l’alcool c’est quelque chose de merveilleux. Ca rend euphorique, un peu con, et en plus on trouve ça génial. Surtout que j’ai la chance d’avoir un estomac en béton et de n’avoir jamais rendu. Bon par contre j’en ai bouffé des dolipranes sur les lendemains. Ca et des « t’es qui toi ? » mais c’est toujours moins douloureux qu’un mal de crâne. Bref, toujours est-il que Belphégor ne pourra de toute manière pas me demander qui je suis. Et ça, j’avoue, ça fait du bien.

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Publié : Sam 24 Oct - 15:51

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AMon compagnon de fête prit deux grandes gorgées à la suite de mon compliment et me répondit : « Moi aussi, même si j’ai du mal à me l’avouer. » Je fronçai les sourcils pendant un millième de seconde. Alors, il m’apprécie également ? Je dois admettre ne pas être habitués aux marques ni aux preuves d’affection. Le seul être humain ne m’ayant jamais aimé était ma mère… Une vieille femme inconnue était passée outre tous les préjugés sur les SDF pourris et m’avait offert un logis pendant un temps car, elle le faisait avec tous… Des prostituées allemandes et des dealers m’appréciaient, mais sans plus… J’avais leur attention et leur affection. Mais était-ce de l’amour ? … Nan. Les preuves d’amour sont si difficiles à fournir qu’elles n’en sont d’autant plus appréciées de que par leur rareté. En gros, plus c’est rare et plus on prend le temps de l’apprécier.

Dans notre situation, c’était la première fois que je me retrouvais face à la personne qui ressentait la même chose que moi. Cet appétit inassurable qui nous prend parfois au dépourvu. Il connait et il sait comment y répondre… C’est quelqu’un qui est également accros à la chaire et je me rends bien compte que je n’ai jamais pris le temps de connaître cette personne. Son histoire, sa vie… Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas obligés de nous connaitre. Savoir déjà ça l’un sur l’autre est quelque chose de tellement exclusif, qu’il nous suffi. Je ne dis pas que sa vie ne serait pas passionnante, mais je pense faire prendre la bonne décision en lui laissant le choix ou non de s’apprendre, de ma raconter sa vie. Personne ne connait la mienne dans le cirque, parce que je ne parle pas beaucoup. La seule personne qui connait quelques bribes de ma vie, c’est mon mentor… La personne qui m’a fait entrer ici et à qui je serais éternellement redevable.

« Essaie de mettre ta langue dans la bouteille ! J’essayais pas mal avec les bières avant, mais c’est quasiment impossible. En fait ça l’est, mais j’ai envie de te voir essayer. » Je souris en rigolant, sachant pertinemment que ce genre d’action faisait partie des choses impossibles à faire. Je repris donc la bouteille et y inséra le bout de ma langue, sans la forcer, ne voulant me retrouver coincer. Souriant toujours, je relevai mon regard sur Apollo et la retira aussitôt, me permettant de rire normalement, tout en essuyant la salive que j’avais autour de la bouche et du goulot.


« Allez, à toi, dis-moi ce que je dois faire~ » me demanda-t-il ensuite en se couchant à mes côtés. J’avais déjà mon idée. Il ajouta : « Et aussi, merci de m’apprécier. Ou d’apprécier ma compagnie. Enfin, merci quoi d’être venu me voir. Je veux dire, de t’être arrêté, parce que tu ne devais certainement pas savoir que j’étais là-bas à côté du fleuve. » Il hésite, il cherche ses mots. J’ai l’impression qu’il n’est pas fait pour l’alcool des pays de l’Est de l’Europe… Le froid tout ça, les gens ne sont pas forcément habitué. De faite, bien que je sois bourré, je ne suis pas totalement déchiré. Je n’en ai plus envie, parce que sa compagnie me perturbe. Mais positivement… Ma seule réaction à sa dernière phrase, fut un sourire. Ensuite, je tournai ma tête vers lui, et me coucha complètement face à lui, pour le regarder droit dans les yeux, tenant encore la bouteille droite… ou presque, à hauteur de mes genoux, le goulot vers nous. Je lui dictai alors sont action : « Arrête de parler. » Mettant peut-être ainsi fin au jeu. Ou alors, il devrait trouver le moyen de s’exprimer autrement et il n’y a personne de mieux placer que lui pour savoir avec quel langage il faut me parler pour se faire comprendre…



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Publié : Dim 25 Oct - 14:51





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J'aurai enfin chaud, je pourrai me doucher tranquille, je veux courir sur le train.


Donc fermer ma bouche hein. Apparemment je parle trop. Peut être parce que je suis beurré comme un p'tit LU. Faut dire que depuis tout à l'heure je fait un peu n'importe quoi et surtout je dis pas mal de merde. Entre jouons, puis si on perd on boit, si on boit on perd, et si on gagne on perd et on boit aussi. Bref, je suis bel et bien complètement torché et je comprends que Belphégor en ait franchement marre de m'entendre dire n'importe quoi sans interruption. Du coup maintenant qu'il m'a officiellement et on ne peut plus clairement demander de me taire, je me retrouve à devoir le regarder. Sans rien dire bien entendu, parce que sinon je risquerais de recommencer. Je cligne des yeux, je souris, mes joues doivent être bien rosies, preuve indéniable que son schnaps c'est pas une petite pute. C'est l'alcool des prolétaires du dimanche. Celui qui réchauffe quand la journée à été froide et dure. Je crois que je souris encore plus bêtement. Mais soit, de toute manière il en a déjà vu d'autres des gens bourrés et heureux. En revanche il doit pas se douter que c'est parce que depuis que j'ai arrêté de parler, je le détaille et le regarde en profitant de sa beauté.

Parce que même si à la base il est franchement pas dégueulasse et qu'il n'a rien à envier à personne, alors sous le coup de l'alcool il ressemble à une divinité. Genre Baron Samedi. En plus on est dans la bonne ville pour l'y comparer. Enfin bon, comme il me regardait, ben moi aussi, et du coup j'avais littéralement plongé dans ses yeux verts. Les yeux vert, c'est un peu un mythe aujourd'hui puisque le gêne ne permet pas une transmission complète, du coup ils sont d'autant plus appréciables. Mais si ce n'est que ça, non même le reste de son visage est beau. Et pas uniquement grâces aux tatouages, qui lui donne un certains cachet. Les traits naturels de son visage sont magnifique, envoûtant et terriblement attirant. Décidément, cet homme sait se faire remarquer, et il sait en jouer.

La dernière en date où on m'avait demandé de la fermer on avait continué la phrase pour y ajouter avec toute la finesse du monde « contente toi d'écarter les cuisses » ce à quoi j'avais grogné mais que bon, comme d'habitude, je m'étais résigné sans tenter de résister. Faut dire que bon, j'avais commencé à parler pour ne rien dire et que monsieur n'était du genre patient à aimer les conversation longue et sobre. Il avait une idée en tête et c'était pas parler chiffon. Mais c'était pas rare que ça arrive, puisque je suis un grand bavard et que mes partenaire, généralement, préfèrent finir vite fait leurs affaires et non pas entamer une partie d'échecs. Du coup la situation me paraissait assez habituelle pour que je ne m'en formalise pas trop.

« Je tourne sept fois ma langue dans ma bouche alors  ? »
Et comme pour me contredire moi même, et parce que j'ai de toute manière attrapé la connerie, je lui tire la langue. Histoire de lui montrer que même s'il me dit d'arrêter de parler je peux tout de même l'emmerder en lui prouvant que j'en ai une. Je la fait gigoter aussi, le mettant sans parler au défi de pouvoir l'attraper.
« Un nouveau jeu ça te dit. Essaie d'attraper ma langue si tu veux que je me taise~ »
Je lui souris et je me redresse juste à peine, maintenant avec un air de défi et l'envie irrépressible de jouer. Je me lèche les lèvres pour les humidifier, et aussi pour le narguer un peu. Mais maintenant il va falloir que je trouve quelque chose d'absolument chiant à dire. Ou a chantonner. Genre, les musiques comptines pour enfant dans ma langue natale.
« Il était une dame tartine, qui vivait dans un grand palais... »
Oui, dans mes souvenirs il n'y a pas plus énervant que cette chanson. Alors soit, il veut que je me taise, je vais lui offrir le contraire absolu.
« Il était tout de nougatine, le parquet était en croqué... »
Je lui adresse un sourire, avant de me rendre compte que je me suis bien rapproché de lui. Néanmoins je suis dans une position qui ne me permettra qu'un maladroit recul si jamais j'essaie de me relever sans son aide. Alors je ne montre pas trop ma surprise, et met en avant mon amusement tandis que j'attrape la bouteille qu'il tenait pour en boire une gorgé en me contorsionnant un peu le cou. Et peut être bien que j'en mets à côté, mais j'imagine que ça ne le gênera pas plus que ça.
« Je continue ? » je demande sans savoir si je parle de la chanson, de la boisson, ou de mon rapprochement. Je lui laisse choisir ça et la réponse à apporter.
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Publié : Mar 3 Nov - 11:45


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Visiblement, il perdit son action sans plus attendre ! En effet, il ne lui fallut pas moins de quelques secondes pour craquer et me dire : « Je tourne sept fois ma langue dans ma bouche alors  ? » sur le coup, je voulu simplement lui répondre : « Non, dans la mienne. » Ce qui a de bien avec le Schnaps, c’est que cela donne un goût délicieusement parfumé.  Scientifiquement parlant, nous n’avons guère cette espèce d’alène de chacal du lendemain de veille… Sauf si on vomi. Là je dois bien admettre qu’il est très difficile d’avoir une odeur attirante après un tel acte.
Il me tira la langue, comme pour me mettre au défi. Enfin… Je devinai surtout qu’il était incapable de rester sans parler et qu’il voulait me provoquer en faisant parfaitement tout le contraire de ce que je venais de lui demander… Décidément, il n’avait rien compris. Mais son attitude me fit tout de même sourire ! Pas grave… Je vais arrêter d’être subtile. Nous ne sommes pas en état pour comprendre les sous-entendus de l’autre.

« Un nouveau jeu ça te dit. Essaie d'attraper ma langue si tu veux que je me taise~ » Je levai les yeux vers le ciel. Enfin… vers mon plafond. Il se redressa et se lécha les lèvres se préparant à changer, avec un regard narquois… D’accord… Je me redressai également quand il commença à chanter une comptine en français. Bon, j’admets connaître pas mal de langues différentes mais c’est surtout pour saisir toutes les précisions et les détails des différentes cultures qu’elles représentent. De fait, lorsqu’il chanta sa comptine, je ne pus m’empêcher de remarquer automatiquement des fautes… Ou alors, c’est un problème de version, qui sait ?! Après tout, nous sommes trop bourrés pour savoir qui a tort ou a raison.  « Il était une dame tartine, qui vivait dans un grand palais...  Il était tout de nougatine, le parquet était en croqué... » Il s’était fortement rapproché de moi, me narguant. Je voulais rire, souriant car je n’avais pas du tout cette version là en tête… J’ai beau être allemand et américain par ma mère, je connaissais cette comptine. Il but une nouvelle gorgée de la bouteille qu’il me prit des mains. Il en met un peu à côté, et je vois le surplus couler sur le coin de ses lèvres, coulant sur le côté de son menton. Pourquoi gâcher un tel nectar ?! Il me demanda s’il pouvait continuer et, toujours en regardant ses lèvres, je lui répondis dans un français plutôt maladroit à cause de mon état : « Son lit de biscuits… C'est fort bon la nuit… » Et ce sous-entendu révélé, je pris sa tête entre mes mains et lécha le surplus de Schnaps qui s’était évadé de sa bouche, remontant de son menton jusqu’à ses lèvres. Le goût de cet alcool enivrant plus l’odeur et le parfum naturel de mon invité, il n’y eu qu’un battement de cœur entre la seconde où j’eu terminé de le re-léché et le regardant une dernière fois avant de lui manger les lèvres et de l’embrasser pour saisir les vapeurs d’alcool qu’il maintenait emprisonné.

Je me décollai de lui quelques secondes plus tard, plongeant mon regard sérieux dans le sien et lui dit : « Tu chantes faux. Il fallait que je t’arrête. » Dis-je en lâchant son visage et en souriant enfin.



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Publié : Lun 9 Nov - 17:31





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J'ai sûrement le regard vide de l'homme qui n'a plus toutes ses capacités cognitives. Faut dire que le schnaps c'est bon, mais ça évince les neurones. Et puis il a ce pouvoir magique, celui qui fait tout oublier en une fractions de secondes au moment même où sa peau entre en contact avec la mienne. Je souris, lui qui voulait passer une soirée un temps soit peu soft, il avait apparemment bien vite changé d'avis. Pour le coup, une chose est sûre, je ne parle plus. Je ne chante plus non plus, parce que c'est vrai que la qualité de ma comptine était à revoir. Je me mordille la lippe alors que je suis maintenant pratiquement couché sur lui et que l'on peut sentir chacun le souffle de l'autre rendu encore plus chaud par l'alcool

« t'es sûr que t'en a pas laissé ? » je demande en parlant du filet liquide qui avait glissé sur mon menton, tout en sachant pertinemment que non, il n'en a pas laissé un millième. Je lève un peu la tête lui offrant ainsi ma gorge « Je crois que je sens une goutte dévaler sur mon cou » je murmure en ronronnant doucement.

Au même temps je glisse l'une de mes mains entre nos deux corps pour aller retracer du doigts les lignes de ses os et de ses muscles. Un peu comme un encouragement, bien qu'il n'en ai typiquement pas besoin. C'est pour ça que j'apprécie réellement Belphégor ; avec lui, les choses sont si simples, et il n'y a que très rarement des moments de flottements ou des anges qui passent. On ne parle pas beaucoup habituellement, mais nos gestes sont fluides, et on ne se trompe pas sur les attentes de l'autre. Aujourd'hui c'était différent jusque là, mais malgré tout, la soirée fut agréable. Belphégor est une personne extraordinaire, au physique peu commun, parfois dérangeant pour certaines personnes, mais bien plus humain et empathique que la majorité des gens que j'ai pu rencontrer jusque là.

Je me sens pris d'un frisson, je ne sais pas si c'est à cause d'un courant d'air ou si c'est parce que la pensé qui me traverse me donne encore plus envie de lui. De toute manière, s'il ne me lèche pas, c'est moi qui le ferait. Et même s'il le fait d'ailleurs, fallait pas me lancer sur ce chemin là. Ma main baladeuse se promène toujours, elle est arrivé en bas de ses côtes, elle passe à son ventre. J'adore le corps de cet homme, il est intrigant aussi bien grâce à ses tatouages, qu'à sa forme original. On sent bien chaque os, chaque muscles, chaque petite tension se trouvant sous sa peau rien qu'en l'effleurant. Comme si les dessins d'encre qu'il avait fait faire servaient à cacher cette nudité. Il est intelligent, il ne montre pas ce à quoi il pense lorsqu'on est simplement debout devant lui, mais son corps s'exprime beaucoup plus dès qu'on s'en rapproche suffisamment. Et si on l'écoute sans rien dire, avec un respect infini, il nous le rend bien. Je le sais, je suis pareil. On se ressemble beaucoup avec Belphégor finalement, et je suis parfois triste de le voir comme ce soir, aussi peu respecté par ses clients. N'importe quel travail devrait être respecté, le mien non plus, les autres ne le trouvent pas glorieux, et pourtant je ne le changerais pour rien au monde. De son côté, s'il fait parti du freak show alors qu'il pourrait être mannequin, j'imagine qu'il y a une raison, et qu'on n'a pas le droit de cracher dessus.

Il devrait être traité comme un messie, au lieu de ça, les gens se servent de lui comme d'un essuie-tout. Ca me débecte. Puisse-t-il utiliser son don pour me faire oublier cette vilaine pensée, je le lui rendrais au centuple.
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Publié : Mar 23 Aoû - 17:43


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Venant de lui débarrasser de ce dernier filet de liquide précieux, il vint poser sa tête contre moi, m’offrant ainsi sa gorge, sa nuque en pâture en me disant : « t'es sûr que t'en a pas laissé ? Je crois que je sens une goutte dévaler sur mon cou. » Me confia-t-il sur un ton coquin, laissant clairement paraître son désire, son envie que je continue à montrer mon affection troublée envers lui… C’est plus fort que moi, je souriais à sa réflexion. Les effets de l’alcool tendant mes muscles, sans que je ne puisse les contrôler. Cela aurait prouvé à ce qui en doute encore, que je suis bel et bien humain !

J’attrapai à nouveau son visage d’une main, caressant alors sa joue de la pulpe de ma paume et vint glisser mes lèvres et le bout de mon nez dans son cou, dans sa nuque, sur sa gorge. J’étais content qu’il soit là. Je l’appréciais énormément tant nous nous ressemblions au fond. Mais il devait surement le savoir, je ne suis pas du genre démonstratif. Une affection au cirque, vaut mieux pour elle qu’elle reste secrète, bien qu’il y ait plus d’histoires secrètes que ce que l’on pense… Les portes sont closes après tout, et il est difficile de voir au travers ! Ses mains étaient autonomes et s’amusaient à dessiner chacun des contours des lignes de mes tatouages. Par moment, ça me chatouillait et mes muscles se crispèrent. Oui, il y a des endroits comme ça, où il ne vaut mieux pas passer. Et à travers notre baiser, je le sentais sourire, comme s’il le faisait exprès…

Caressant ainsi sa peau du bout de mes lèvres, je remontai jusqu’à son visage, pour capturer son regard une dernière fois avant de l’embrasser à nouveau. Mais délicatement. Comme si je réalisai enfin la chance que j’avais de l’avoir à mes côtés. Dans un mouvement plutôt lent, je vins l’allonger convenablement sur ma couchette, le surplombant ainsi, le dominant, sans pour autant avoir mis fin à ce baiser lancinant et langoureux. Je tenais son visage. Caressais ses cheveux. Les traits de son visage étaient si doux, si simple, si joyeux. Il était en train de m’émerveiller, alors que j’avais les yeux fermés. Pourquoi est-ce sous l’effet de l’alcool que l’on ressent ces choses ?! C’est si honteux…

Je décollai un instant mes lèvres des siennes, pour le regarder, un sourire en coin. « Qu’est-ce que tu fais là… » lui demandais-je dans un murmure au parfum de schnaps, sans lui demander réellement, sur le ton d’une constatation évidente… Ce n’est pas que je n’avais pas d’estime de moi, c’est juste que j’étais en train de me dire qu’il méritait mieux que cette histoire. Même si on se complétait, même si on assouvissait l’appétit l’un de l’autre quand ça n’allait pas, j’eu une once de conscience en me disant qu’il méritait d’avoir quelqu’un de plus sérieux que ça…




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Publié : Sam 27 Aoû - 1:05





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Belphégor sourit. C'est ça que j'apprécie chez lui, cette manière d'accueillir ma différence parce que lui aussi la subit d'une certaine manière. Je sens sa main contre ma joue puis la froideur de son nez contre mon cou. L'alcool n'ayant pas réussi à réchauffer cette extrémité là de son corps. Je ris doucement à la chatouille que cela me procure, mais en réalité j'en profite à trois cent pour cent. Il se promène, explore silencieusement ma nuque, ma pomme d'Adam, descend jusqu'à mes clavicules avant de remonter sans jamais décoller ses lèvres de ma peau. Il suis ma jugulaire, embrasse cet endroit si sensible juste en dessous du lobe de l'oreille, au niveau de la jonction des deux mâchoires. Je crois que je soupire de bien être, les yeux fermé, connaissant suffisamment son corps pour pouvoir le visualiser sans difficulté.

Finalement il se décolle, ce qui me force à ouvrir les yeux. J'ai le regard voilé et pétillant à la fois, deux réaction dues au désir, la courbe de mes lèvres s'étire, je lui souris en constatant que le vrai lui est bien plus beau que celui que je voyais quelque secondes avant, son image tout de même déformée par l'alcool. Nous nous regardons, et en l'espace d'un temps de musique nous nous racontons silencieusement des histoires fantastiques. Cette compréhension de l'autre alors que nous ne savons rien de son passé ou même de sa vie en dehors de nos petites rencontres. Je me rends compte de ce que nous perdons à chaque fois à éviter de s'intéresser mutuellement. J'aimerais lui demander pourquoi ce tatouage à cet endroit, ou s'il a déjà eu un animal de compagnie. Mais ici, au cirque, on ne parle pas de passé, généralement on essaie même de le laisser de côté.

Alors à la place je préfère penser futur. Pas forcément lointain. Le futur ça peut être ce baiser que nous allons partager, ou encore cette nuit, ou les suivantes, notre relation qui semble-t-il commence à évoluer. Je le sens m'allonger sur son matelas et s'imposer au dessus de moi de la plus simple des manières. Sans brusquerie, sans paroles, mon consentement il sait qu'il l'a, nos lèvres en mouvements les siennes contre les miennes et nos langues se cherchant avec finesse. On est loin là de ces baisers d'inconnus qui ne veulent que leur propre plaisir et cherche à montrer leur supériorité. Ici il n'y a pas de dominant, il n'y pas de mâle bramant et bavant, sentant fort et voulant jouer à être King Kong. Il y a Belphégor, la finesse, la raffinerie, une légère touche de tendresse, ses mains me caressant avec une douceur infinie et son corps au dessus du mien étant là une source de sûreté.

Se séparant à nouveau de moi il me demande soudainement ce que je fais là. Je ne comprends pas sa question, est-ce qu'il parle de ma position géographique, à savoir qu'est-ce que je fais dans son lit, ou bien de ce que je suis en train de faire, c'est à dire promener mes mains sur son corps pour en profiter au maximum ? Aucun des deux je le sais bien. Quelque chose a changé ce soir entre nous. L'alcool et ses blessure ayant ouverts des portes jusqu'alors fermées à double tour. Je lui souris, en prenant cet air de celui qui n'en sait pas plus que n'importe qui.

« Je ne sais pas, j'avais pas spécialement envie de toi ce soir. Enfin si bien sûr, tout le temps, mais je ne sais pas, aujourd'hui j'ai envie... de te connaître. Te voir comme ça, et ne pas m'y intéressé, ou ne pas compatir, ça m'aurait peut être donné l'impression d'être comme eux. » Comme tous ces enfoirés qui abusent de toi sous prétexte qu'ils te donnent de l'argent. « J'ai envie de ne plus être seulement celui qui a besoin de toi, et celui dont tu as besoin, j'ai envie de pouvoir aussi te laisser la possibilité de compter sur moi... avec d'autres paroles que celles du sexe. Ça nous ferait une bonne thérapie tu ne penses pas ? »

Je ris doucement, j'espère que je ne l'ai pas brusqué, ou que je ne lui ai pas fait peur. Mais je tiens beaucoup à ce que nous discutions à nouveau comme ce soir, à d'autres occasions, avec ou sans alcool, avec ou sans blessures, même si à chaque fois aucun de nous ne pourra retenir longtemps le manque qui nous ronge, le désir affluant, au moins je serai là pour autre chose, je l'apprécie tellement que maintenant, si nous devions continuer comme ça, je n'en dormirais certainement plus la nuit.

« Mais on arrête pas notre relation hein ! Je te sais tellement doué que ça me frustrerait de ne plus rien faire avec toi ! »

Et c'est avec un sourire en coin que je l'attire à nouveau vers moi pour l'embrasser tout en lui murmurant « On se rattrapera si ce que je t'ai dis t'as refroidi » tout en attrapant la bouteille pas encore tout à fait vide pour la lui tendre.
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Publié : Dim 15 Oct - 15:55

Le corps de Belphé posé contre le sien, fournis une pression rassurance. Une pression de présence et non de domination. Ils sont là l’un pour l’autre en ce moment même et ils partagent ce moment à deux.

Et alors que le tatoué met fin à ce baiser trop langoureux, il lui pose alors la question du pourquoi. Pourquoi est-il là. Que cherche-t-il réellement en venant ici, dans son intimité. Dans sa vraie intimité. Pas celle qu’il partage avec ses clients. Pas celle-là, mais la vraie. Celle que personne ne connait. Celle qui est presque légendaire, puisque tout le monde pense qu’elle n’existe pas. Après tout, comment un prostitué pourrait-il avoir une véritable intimité en sachant qu’il couche avec n’importe qui ?! Ce serait très mal le connaître… Belphé ne partage pas sa véritable intimité. Il entre dans celle des autres, certes. Il en profite, certes. Mais jamais quelqu’un n’est entré aussi loin. Jamais quelqu’un n’avait réussi à pénétrer aussi profondément dans son cercle personnel… À part ce palefrenier. À part cet être à l’appétit sexuel plus élevé que la normale…  Mais pourquoi lui ? Mais pourquoi maintenant ? … Qu’a-t-il fait ? Comment a-t-il fait ? Qui est-il réellement ? … Belphé ne comprend pas… Il ne comprend plus… L’effet de l’alcool ne lui permet plus d’avoir l’esprit lucide et des pensées logiques, malgré son habitude… La fatigue, les bières, le schnaps, les clopes,… Apollo… !

D’ailleurs, ce dernier répondit en souriant un peu innocemment :

« Je ne sais pas, j'avais pas spécialement envie de toi ce soir. Enfin si bien sûr, tout le temps, mais je ne sais pas, aujourd'hui j'ai envie... de te connaître. Te voir comme ça, et ne pas m'y intéressé, ou ne pas compatir, ça m'aurait peut être donné l'impression d'être comme eux.  J'ai envie de ne plus être seulement celui qui a besoin de toi, et celui dont tu as besoin, j'ai envie de pouvoir aussi te laisser la possibilité de compter sur moi... avec d'autres paroles que celles du sexe. Ça nous ferait une bonne thérapie tu ne penses pas ? »

* Il parle déjà comme si nous étions un vieux couple…* Pensa-t-il… Le tatoué cligna des yeux et soupira un instant… son esprit était enfermé dans les méandres de la fatigue et de l’alcool… Même s’il était encore bel et bien conscient de ce qu’il se passait, il n’arrive pas à se projeter et à se comporter comme il se comporte avec lui d’habitude. Il n’arrive pas, il n’arrive plus à être distant. Cette distance saine qui s’était instaurée entre les deux. Ils ont besoin l’un de l’autre et ça s’arrêtait là. Ils savaient qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre, sans forcément se connaitre plus que ça… Voilà maintenant quelques années que cette relation dure et aujourd’hui, la vision de Bel change vis-à-vis de lui… Il se laisse à penser qu’il mérite mieux. Qu’il mérite quelqu’un de non seulement compréhensif mais également de quelqu’un qui pense à lui. Qu’il le comble comme il le devrait. Pas quelqu’un comme Bel… Ou alors, pas quelqu’un comme lui avant ce moment. Car il s’en veut. Il commence à s’en vouloir de ne pas être la personne qui pourrait partager sa vie. Il commence à s’en vouloir de ne pas être capable de lui apporter ce qu’il est en droit d’attendre de leur relation fusionnelle… Il se met à sa place. Jamais il ne penserait à lui… Jamais quelqu’un de sensé ne voudrait d’un exhibitionniste-prostitué comme compagnon de vie et ça, il le sait plus que quiconque !

Apollo ajouta ensuite :

« Mais on arrête pas notre relation hein ! Je te sais tellement doué que ça me frustrerait de ne plus rien faire avec toi ! »

Bel replongea à nouveau son regard dans celui d’Apollo en esquissant un nouveau sourire sincère. Il était amusé par la spontanéité et le naturel de son amant. Belphé compris alors qu’il l’appréciait tant pour ses capacités – sinon il ne reviendrait pas aussi souvent, remarque – que pour sa personne. N’était-ce donc pas là une déclaration ? Une prise de conscience de la part du petit palefrenier ? N’était-il pas simplement en train de lui faire comprendre qu’il l’aimait ? Qu’il l’aimait d’un amour gêné et timide ? Mais d’un amour peut-être sincère ?
Il se laissa embrasser à nouveau. Et il lui murmura :

« On se rattrapera si ce que je t'ai dis t'as refroidi »

Puis il attrapa la bouteille qui n’était pas tout à fait vide… Bel caressa alors la joue d’Apollo, lui remettant ses cheveux en arrière… Il le regarda. Il le contemplait… Ses yeux brillèrent. Son sourire était en train de s’effacer petit à petit… Ses blessures picotaient encore un petit peu… Son esprit s’endormait…

« Je t’aime… Apollo… »

Lui dit-il dans un murmure, front contre front. Les yeux fermés. Son accent ressortant, prouvant la fatigue. Mais malgré tout, malgré lui et malgré sa situation, il sera satisfaire son appétit. Il est là pour ça. Alors il le fera pour lui.

Bel l’aime. Il aime ce qu’il est. Il aime ce qu’il représente. Sa personnalité. Son caractère. Son physique. Sa personne. Ce qu’il dégage. Son esprit. Son innocence. Sa pudeur. Son appétit. Ses secrets. Sa nature. Ses mimiques. Ses habitudes. Son odeur. Sa peau. Son parfum. Ses membres. Chaque parcelle de son être…

Ces mots sont sans doute mal placés ou mal choisis. Mais c’est ce qu’il ressent pour lui. Malheureusement, il sait qu’il n’est pas la personne qu’il lui faut. Mais il s’en fout. En ce moment même, il sait qu’il est là parce qu’il a besoin de lui. Qu’il veut le connaître. Au-delà de ces lubriques habitudes… Et pourtant… Et pourtant, malgré sa réponse à la question de Bel, aussi bien attentionné soit-il, Bel s’exécute. Il le caresse et commence à explorer son corps avec ses doigts et ses paumes. Il touche son envie apparente. Comme d’habitude. Pour assouvir son appétit et pour lui prouver d’autre part, que ce n’est pas le moment pour ça. Qu’il n’est pas l’homme qu’il doit apprendre à connaître, mais qu’il est et qu’il restera celui qui le comprend et celui qu’il pourra venir voir quand il en aura envie et besoin !
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Publié : Mer 18 Oct - 14:58





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J'aurai enfin chaud, je pourrai me doucher tranquille, je veux courir sur le train.

« Je t'aime... Apollo... »

Mon cœur rate un battement. Je ne m'attendais pas à ça.

Belphégor n'a pas pour habitude de lancer des mots en l'air, d'ailleurs il choisit minutieusement chacune de ses paroles, il réfléchit beaucoup et il ne parle pas tant que ce n'est pas utile. Il maîtrise plusieurs langages et connaît l'importance de la parole. Je ne l'ai jamais entendu dire quelque chose de stupide, et encore moins de maladroit. Pourtant entendre de telles paroles venant me perturbe énormément. Premièrement parce que je n'arrive pas à savoir s'il est conscient de ce qu'il dit où bien si c'est l'alcool et la fatigue qui parlent pour lui, et deuxièmement parce que je n'étais pas prêt à entendre ça.

Son front contre le mien, il ne voit pas les larmes qui coulent de mes yeux. Je ne comprends pas pourquoi je pleure, habituellement l'alcool m'empêche complètement de pleurer. Et je ne suis pas triste. Je mettrais ça sur le compte de la fatigue et si on me demande, ce sont les nerfs qui ont lâchés.

« Donc c'est ça. Je te suffis pas. Dix jours, c'est le temps que tu as tenu avant d'aller voir ailleurs.
-Non, j'ai tenu 18 heures. Je t'apprécie énormément, et je sais que tu as mis beaucoup d'espoir sur cette relation...
-Oui c'est vrai. J'aurais aimé pouvoir être la bonne personne, réussir à t'aider. Je comprends que c'est pas le cas.
-Désolé, mais je n'ai pas envie de changer pour le moment... Je suis fragile et ma stabilité ne repose sur rien d'autre que le sexe.
-Est-ce qu'au moins tu vas te rappeler de moi... Alors que tu ne me regarde même pas en face !
-Je pense que oui, je me rappellerai que je ne retenterais pas le coup. La vie en couple n'est pas faite pour moi, l'amour non plus.
-Je suis pas sûr que tu sois capable d'amour.
-Je pense que mon amour est bien différent de celui que tu attends. »
Je m'en rappelle tu vois. Je me souviens que cette relation m'a beaucoup aidé à lever le pied. De nombreuse fois, à pouvoir approcher les gens sans me soucier de ce qu'ils attendraient de moi. Des amis, des amants, mais pas un couple, ni même de promesses. Je ne suis pas fidèle, je pense à moi, et je pense à lui. Je pense aussi à ma famille, le reste ce sont des personnes qui malheureusement devront se serrer pour partager la même place dans mon cœur. C'est le plus gros souci d'un cœur gelé, il n'est pas malléable.


A quel moment est-ce que Belphégor a fait s’effondrer les barrières. Comment y est-il parvenu.

« Tu as un cœur de pierre tu sais.
-De pierre... Non, son état actuel est bien plus vicieux que ça. Mais il est tout aussi froid et coupant. Et bien plus fragile aussi.
-Ce n'est pas parce qu'une personne te l'a brisé qu'il faut t'interdire d'accepter les autres.
-Personne n'a brisé mon cœur, même si ça aurait été bien plus simple ainsi.
-Oh je t'en prie, ça se voit que tu as été déçu ! Je suis pas un connard, et je suis patient ! Et je t'aime !
-Comment tu peux le savoir ?
-Mais c'est mécanique ! Je veux t'aider, je veux te soutenir, quand tu vas mal je vais mal !
-Ça, ça s'appelle de la pitié, pas de l'amour.
-Tu es juste incapable d'accepter que quelqu'un puisse t'aimer. C'est bien ce que je dit tu as un cœur de pierre.
-Si tu veux oui, j'ai un cœur de pierre... Merci de ton aide, je vais y aller maintenant. »


Un frisson me prend tandis que la peur commence à s’emparer de moi. Je suis mis à nu, et totalement ouvert. Je dois me calmer, je ne dois pas laisser un souvenir prendre le dessus sur moi. Et pourtant cette situation est bien différente. Belphégor... Il est différent. Il n'attend rien. Il n'a rien attendu, il a défoncé les mur de la prison, il a fait des trous dedans sans qu'aucun système d'alarme ne le remarque. Et maintenant il est dans ma cellule, avec moi, et son sourire si humain.

« Comment... »

Extérieurement, malgré les larmes, je reste cet homme, qui, sous son amant, soupire et apprécie. En redemande et cherche à lui rendre ses attentions. Celui qui l'embrasse, cherche le contact et se colle le plus possible contre lui, en exprimant son désir tremblant. Intérieurement, je suis coincé, recroquevillé, tremblant de peur, acculé contre le mur de ma cellule où est apparu de la plus simple des manière cet homme si particulier. Il a passé toutes les défense avec une telle discrétion qu'il m'a été impossible de le voir arriver. Et maintenant, si je ne le dégage pas, il pourrait devenir destructeur. Il suffirait que l'envie lui en prenne et... Ce serait catastrophique.

« Belphégor... Non. c'est quoi ton vrai prénom »

Trois ans. C'est à peut prêt le nombre d'années qu'on se connais, autant qu'on couche ensemble sans raison autre qu'un désir mutuel et impersonnel à la fois. Et nous ne nous connaissons même pas. Trois ans à s'observer de très près et de très loin à la fois et autant de temps à partager ce que ne partage pas les simples connaissances. Nous avons sauté beaucoup d'étapes, et j'ai l'impression que ça nous rattrape. Comment peut on côtoyer une personne aussi longtemps et n'en savoir pas plus. Je découvre sa caravane, ses blessures, et la place qu'il s'est faite dans mon cœur. Je jure intérieurement, j'ai baissé ma garde ! Est-ce qu'il l'a fait exprès ? Je ne pense pas. Je n'arrive même pas à savoir si ce qu'il a dit était ce qu'il pensait. L'alcool, la fatigue, et le reste. Je vais utiliser la même excuse sur moi. Comme dernière protection.

« Est-ce que l'homme qui dort dans cette caravane le jour venu a envie de moi comme celui qui travaille au freak show toute la nuit, est-ce qu'il est d'accord pour me recevoir comme autre chose qu'un client, qu'une... simple visite de courtoisie lubrique. »

Et est-ce qu'il m'acceptera à nouveau, est-ce que je reverrai ce sourire, est-ce que j'entendrai à nouveau ces mots. Qui sait. Peut être l'alcool effacera tout ça comme on se réveille d'un songe.
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Sujet : Re: Je serai presque une flamme // Belphégor   Je serai presque une flamme // Belphégor Empty
Publié : Dim 22 Oct - 16:39

Belphégor le sent tout d’un coup perdu. Son corps s’est crispé à l’intérieur, alors qu’il continue à l’emplir de caresses… Ces mots. Ce sont bel et bien ces mots-là qui sont déclencheurs. Pourtant, Belphé sait pertinemment qu’il a déjà dû les entendre. Il le sait, sans qu’on le lui dise. Ces mots sont si faciles à dire… Pourtant ces mots ont un impact différent selon la personne qui les émette et selon la personne qui les réceptionne… Les mots sont puissants. Les mots sont des armes … !

« Comment… » demanda-t-il dans un murmure.

Le tatoué le sent fermé à l’intérieur, mais ouvert à l’extérieur. Son désir et bel et bien présent. Bel a atteint un point sensible… Il le sent blessé alors qu’il ne l’avait jamais senti aussi ‘faible’. La corde sensible ayant été touchée du bout de doigt, elle vibre. Elle donne un signal d’alerte. Un signal de replis… Le signal qui annonce les limites proches. Trop proches… Tellement proches, qu’il n’y a plus qu’un seul pas à faire pour les dépasser. Bel n’a plus qu’à enjamber une mince barrière…

« Belphégor... Non. C’est quoi ton vrai prénom » lui demanda-t-il ensuite.

Bel ne répond toujours pas… La réponse est trop évidente pour lui. * C’est le prénom que je me suis choisi. C’est le prénom qui me représente le mieux… C’est le prénom que je me suis déduis suite à mon histoire, suite aux rumeurs sur moi… C’est le prénom biblique qui m’a été attribué par mon père… Il me pensait mort. Démon, ayant brûlé sa demeure. Ressuscité des enfers pour le nuire… Il est mon vrai prénom. Il est ma réelle représentation. Je suis véritablement né ce jour-là. Celui qu’on appelait Nathaniel Petritsch était seulement l’enfant. L’identité du corps que l’on m’avait attribué. Mais pour me jouer des êtres humains, je m’en suis choisi un autre qui m’était tout justement attribué, indirectement. Celui du démon revenant des bas-fonds, provoqué par la folie humaine, dans le but de se venger d’eux et de les faire plonger à sa place… Belphégor. *

Cela faisait trois ans que les deux protagonistes se fréquentaient. Sans forcément se connaitre. Sans forcément se parler. Ils se comprenaient et c’était l’essentiel de leur relation. Ils s’entraidaient. L’un venait voir l’autre pour assouvir son appétit insatiable en échange d’un œil et d’une présence qui se voulait réconfortante et surtout humaine. Un lien avec le cirque diurne. Un lien et un pied dans la deuxième réalité de ce monde.

« Est-ce que l'homme qui dort dans cette caravane le jour venu a envie de moi comme celui qui travaille au freak show toute la nuit, est-ce qu'il est d'accord pour me recevoir comme autre chose qu'un client, qu'une... simple visite de courtoisie lubrique. »

Belphé arrêta ses gestes pour le regarder à nouveau. Face à face. Lui, toujours au-dessus. Blessé dominant la scène.

« Rappel-toi d’où tu es… » Lui répondit-il aussi tôt. Son accent reprenant un peu le dessus, traduisant de la fatigue…

* Si tu es ici, c’est pour une raison. Personne ne peut se vanter d’avoir mis les pieds dans cet endroit intime et secret. Si tu n’avais été qu’un client à mes yeux, jamais tu n’aurais passé cette porte. Si tu n’avais été qu’un client à mes yeux, je t’aurai traqué dans tous le cirque, jour après jour, pour que tu puisses me payer ton du. Si tu n’avais été qu’un client à mes yeux, jamais tu ne serais là, en ce moment… Si tu n’avais été qu’un client, jamais je ne te traiterais comme je l’ai fais… Si tu n’avais été qu’un client à mes yeux, jamais je ne t’aurais dit ces mots… Rappel-toi d’où tu es en ce moment-même… Là est la réponse à ta fausse question. *

Bel l’embrassa alors. Le serrant contre lui. Il l’embrasse de façon sincère. Et pour une fois, il n’a pas envie de simplement satisfaire sa faim. Mais il a l’envie de partager un vrai moment avec lui. Un échange d’autant plus fort et plus intense que leurs échanges habituels…

Ils sont bourrés…

Par des gestes habiles, le tatoué arrive à glisser sa main dans le pantalon de son invité. Parce que oui, aujourd’hui, il est son invité.
Son torse griffé se colle contre celui d’Apollo qui est encore habillé. Mais néanmoins, la chaleur de son corps d’être vivant se fait ressentir. Transperce les tissus. Ses mains blessées viennent se saisir de tous les points sensibles qui sont propres à son palefrenier. Ceux qu’il connait. Ceux qu’il sait qu’ils déclenchent des sensations chez lui…

Le monstre oublie bien vite cette nuit passée à endurer les vices violents d’un homme d’affaires aux pratiques sadomasochistes. Ces vices qui auront laissé ses marques, une fois de plus… Comme les précédentes rencontres d’ailleurs. Mais il paye bien. Et le prostitué assure…

Bientôt sera venu le temps de leur instant à eux. Ce partage intime qu’ils entretiennent depuis plus de trois ans. Mais cette fois-ci, un autre stade est passé… Et ce stade est difficilement définissable pour le moment, par un esprit un peu trop embrumé et occupé à répondre à son appétit carnassier.  

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Sujet : Re: Je serai presque une flamme // Belphégor   Je serai presque une flamme // Belphégor Empty
Publié : Mer 25 Oct - 15:28





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J'aurai enfin chaud, je pourrai me doucher tranquille, je veux courir sur le train.

J'ai honte. Une honte profonde qui, malgré mes efforts pour cacher derrière une assurance et des jeux malsain, reste présente, et peut remonter si on ouvre certaines portes. Belphégot n'a pas ouvert les portes, il les a retirées de leurs gonds. Il ne s'est pas arrêté là, il a tout défoncé, et il continue de poser le C4 dans chaque pièces de la prison. C'est un héros terroriste. Oxymore qui n'est acceptée que dans ma tête. Enfin ce n'est pas comme si l'humanité était logique à la base, alors je n'ai pas peur de le voir comme ça. De ses explosions naissent des fleurs. Pourtant l'idée même qu'il détruisent la forteresse m'inflige une douleur insupportable. J'ai l'impression qu'il a prit une perceuse et creuse des trous dans mon cœur glacé pour le rafistoler.

Il ne parle plus, il n'a pas envie de me répondre, il sait que c'est la peur qui parle à ma place. Néanmoins cette réaction est la plus juste qui puisse être, et grâce à son silence, petit à petit, j'arrive à récupérer. Ses gestes me détendent, m'attirent ailleurs. De toute façon il n'y a plus de murs, je devrait bien sortir avant que tout ne s'écroule. Faible, mais sûr. Je ne tremble plus, mes larmes ont aussi disparue, et si maintenant l'alcool et l'heure bien avancée de la nuit m'empêchent d'être aussi actif que d'habitude, je ne suis plus tétanisé. Mes mains caresses ses joues, ses épaules, son torse, ses hanches, son corps en fait.

Je réponds à son baiser, j'ai compris, je ne vais plus laisser une émotions parler à ma place dans un moment aussi inapproprié. Il m'offre déjà tout ce qu'il peut m'offrir, pourquoi en demander plus. Je souris. Il a pris ma main, il m'a tiré hors de l'envers explosif qu'il a créé, qui remplace les blindage par des fleurs. Bientôt il ne restera là, à la place du bunker, qu'un parterre de jonquilles, de tulipes, et de marguerites, colorés, et ouvert. Je n'ai nulle part où me cacher, mais je n'en ai plus besoin. En tout cas tant qu'il garde ma main dans la sienne, un bazooka posé sur son épaule, prêt à détruire chaque barrière, et un sourire sur le visage, apaisant, rassurant, et si doux. Sincère.

Et tandis que nous regardons les derniers bouts de métal disparaître, je devine qu'il se servira de ce champ pour m'allonger sous lui et me prendre comme il en a l'habitude. Il n'a jamais manqué de respect, il n'a jamais manqué de rien, pourtant cette fois il y a quelque chose que je ne saurais définir. Ou alors que je ne suis pas encore prêt à avouer, que ce soit pour lui ou pour moi. J'espère surtout que parmi les pétales, il n'y aura pas de bout de verres provenant de bouteilles d'alcool briser. Mais quelque chose l'odeur enivrante du parfum de l'atmosphère m'empêche d'y voir suffisamment clair.

Je me reprend à trembler, mais cette fois ce n'est plus la peur, ce n'est plus la honte, ce n'est plus le choc. C'est Belphégor qui sait ce qu'il fait, et qui le fait très bien. En moins d'une minute de temps il m'arrache des soupires d'envie et tandis que je m'applique à le lui rendre avec la détermination d'un pain brioché, je sens que c'est bien l'une des premières fois depuis longtemps que je ne veux pas oublier. Ni mon passé, ni mon présent, et encore moins le futur. Dangereuse décision, surtout à cause de notre état, mais j'aurais presque envie de filmer la scène et de la repasser au ralenti pour ne jamais l'oublier.

Et tant pis si j'ai capitulé au moment où il aurait justement fallu solidifier la structure. J'étais fatigué, et Belphégor est bien trop puissant. Non il est pas puissant, il est présent, et c'est déjà une source de faiblesse pour moi.

Mes mains agrippent son pantalon, qui me sépare de sa personne, m'empêche de l'avoir pour moi, de profiter de lui, et de ce qu'il me donne. Je l'appelle doucement, le ramenant vers moi pour l'embrasser, puis déposer des baisers sur sa mâchoire, dans son cou, sur ces clavicules, je mordille ses épaules, ses trapèzes, une oreille, et je l'embrasse à nouveau. Et encore, sourire aux lèvres.
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