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C'est pour ça qu'il n'y a plus de licorne ! ~ Apollo Méliès
Apollo Méliès
♦ I'm in the dark ♦
Apollo Méliès
AVATAR : Mika
PSEUDO : Lustucru
CREDITS : Edward Khan
TICKETS : 4136
MEMBRE : 29/07/2015


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Sujet : C'est pour ça qu'il n'y a plus de licorne ! ~ Apollo Méliès   C'est pour ça qu'il n'y a plus de licorne ! ~ Apollo Méliès Empty
Publié : Jeu 30 Juil - 0:52


    
If it's the end of the world let's party, like it's the end of the world let's party : wrap your arms around everybody, if we're all gonna die let's party ~

    

Apollo Méliès


    
Tout cul tendu mérite son dû

    

NOM ▽ Méliès, comme le cinéaste. Je suis très fier de porter ce nom quoique pas vraiment sûr d'avoir des liens avec l'homme en question. De toute manière c'est pas comme si j'allais le rencontrer un jour.
PRÉNOMS ▽ Apollo, mon père a trouvé ça à la dernière minute, avant d'aller à la mairie me recenser. A la base il était prévu que l'on m'appelle Blaise, qui est finalement devenu mon deuxième prénom sur la carte d'identité.  
SURNOM(S) ▽ "Robin la malchance" pour le commun des mortels, "mon coeur" pour ma mère, "Dieu" pour mon frère et "Hey toi !" pour les inconnus. 
ÂGE ▽ 29 ans, jusqu'au 18 août... Pourquoi la trentaine se rapproche-t-elle si vite !
LIEU DE NAISSANCE ▽ France, j'en suis tellement fier d'ailleurs. Quel plus beau pays, plus appétissant et plus sexy que la France. Et quelle belle langue aussi, autant dans la musique que dans la poésie.  
ORIGINES ▽ Euh... J'ai jamais demandé, mais j'ai cru comprendre que j'avais une très ancienne ancêtre qui était espagnole du côté de ma mère. On va dire françaises hein... 
ORIENTATION SEXUELLE ▽ Homosexuel. Je l'ai toujours été, et je n'ai jamais douté. Quoique ce fut bien entendu plus dur à accepter. 
STATUT CIVIL ▽ OPEN bien entendu, les relations d'amour c'est pas pour moi, je préfère de loin changer chaque matin de partenaire ! J'y suis habitué maintenant, je suis un célibataire endurci.
MÉTIER ET/OU ÉTUDES ▽ Palefrenier depuis le début, et au cirque je suis aussi assistant de la dresseuse équestre. On sait jamais si l'un de ses canasson décide d'un coup de ne plus l'écouté, absorbé par les lumières du show.  
GROUPE ▽ Umbrella of funambule 

Je suis extrêmement malchanceux ▽ D'ailleurs ça m'a forgé une résistance aux coups et aux maladies. ▽ Mon héros d'enfance c'est Robin des bois.  ▽ C'est pour lui ressembler que je me suis mis au tir à l'arc et à l'équitation. ▽ J'ai une haine pure et dure pour la drogue, n'importe laquelle, en tabac ou en poudre, dans une seringue ou une tasse, je déteste la dépendance.  J'ai une phobie incontrôlable des cochons, truies et autres porcs. ▽ Je ne sais pas d'où ça me vient, mais même un déguisement avec un masque de cochon peut me faire perdre mes moyens. ▽ En parlant de déguisements, j'adore ça, je n'ai pas peur du ridicule et dès qu'il y a une perruque ou un accessoire, je l'essaie. ▽ Je n'ai pas peur des basses températures, au contraire, j'ai tendance à avoir tout le temps trop chaud et à vite retirer mon tee-shirt. ▽ Bon faut dire que je m'échauffe rapidement dès qu'il y a un homme pas trop mal dans les parage. ▽ Je suis piètre danseur et piètre orateur mais lorsqu'il s'agit de faire du gringue je ne suis pas le plus nul. ▽ Je suis un éternel soumis. Je veux dire, je n'ai jamais essayé d'"avoir le rôle de l'homme" comme on dit, dans une relation, j'en ai jamais eu le désir.  J'aime bien pousser la chansonnette aussi, surtout sous la douche, mais en revanche pour ce qui est de jouer un instrument, j'ai jamais bien réussi. Quoique je dois savoir faire quelques mélodies au piano. ▽ J'adore la musique, c'est important pour moi de pouvoir en écouter le plus souvent possible, peut être parce que le silence m'effraie. ▽ Je peux dépenser facilement les trois quart de mon salaire mensuel à m'acheter des chaussures, des fringues ou des déguisements, je suis complètement inconscient de la valeur de l'argent. ▽ Je suis un grand gabarie avec mes 1 m 95 mais je suis tellement maigre et peu musclé que je ressemble plus à un roseau qu'à une armoire à glace. ▽ Je suis un véritable serial-câlineur. Super tactile et super attentionné envers les personnes que je considère comme des amis. Mais c'est moi donc soit on si fait soit on s'en va.




  

Karma


  

Je suis quelqu'un qu'on pourrait facilement qualifier d'affectueux et marrant. Les inconnus me trouvent souriant et sympathique au premier abord, quoique fatigant. Comme ami je suis généreux et patient. Je sais me taire quand il le faut et même si je suis un peu lourd parfois, un peu bavard et très agaçant. Et un peu trop franc aussi, mais bon, c'est pas forcément un mal. Les gens qui ne m'apprécie pas, je ne leur parle pas. Je peux être froid et parfois même imprévisible dans les cas désespérés. En terme d'amour c'est encore plus compliqué, j'ai tendance à être très peureux, voire irresponsable, et je préfère être prévenant dans mon côté désintéressé pour les relation plus longues que quelques heures. Dans mon travail je suis professionnel et perfectionniste. Au cirque je suis mauvais danseur mais bon metteur d'ambiance. Comme partout, je traîne derrière moi une réputation de libertin pour rester poli. Ce dernier point est faux, j'aime bien être vulgaire, autant dans mes remarque que parfois dans ma manière d'être. Je ne suis pas très intelligent, mais je sais aussi faire entendre le fond de ma pensée.  


  

Show


  

Je connais les principaux shows du cirque depuis que je suis jeune, mais je ne suis ni bon viseur au couteau, ni magicien, ni même un excellent dompteur de fauves, mais bon, comme partout où il y a des chevaux il faut au moins un palefrenier. Et pour une voltigeuse équestre qui a décidé de créer un show et de dresser ses chevaux seule, il faut un assistant, histoire qu'on ne la retrouve pas un jour piétinée. Du coup mon travail c'est de veiller à la sécurité des chevaux et de leur petite maîtresse. Même si je me demande si ce n'est pas à cause de ma malchance que ça risque d'arriver. M'enfin, on verra bien, de toute manière un cirque sans drama c'est comme une glace sans chantilly, c'est fade. Sinon j'aime me balader ailleurs entre les chapiteaux et les roulottes ; le freak show m'attire énormément, de même que les villes dans lesquelles s'arrêtent le cirque.


  

  

  

Bonjour ! Moi c'est Lé*, sur la toile on me connait sous le pseudo de Lustucru. J'ai 18 ans et je vis à quelque part entre Bordeaux et Arcachon. J'ai trouvé le forum via Bazzart et je le trouve SUPERBEMENT BEAU et accueillant ! Pour finir je dirai : Il me tarde d'être dans la famille  :slurp:


Pour le bottin :
Code:
[color=#A30300][b]MIKA[/b][/color] - apollo méliès

  
  


Dernière édition par Apollo Méliès le Mer 2 Sep - 13:59, édité 11 fois
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Publié : Jeu 30 Juil - 0:52


  
Wake up in the morning, stumble on my life, mmm a little bit of heaven with a little bit of hell.

  

Histoire


  
This is the way you left me i'm not pretending. No hope no love no glory, no happy ending


Shame, such a beautiful, beautiful young life.~ 
Je suis né le 8 août 1986, en France, dans un hôpital à dix minutes d'un appartement que louaient mes parents. Nous habitions à Paris à ce moment là, mais je ne m'en rappelle pas, on a déménagé juste après dans un petit village à plusieurs heures de la capitale. Ma mère venait de recevoir son doctorat, et mon père s'était trouvé un post de professeur d'anglais dans une ville pas trop éloignée. Du coup, ils ont acheté une petite maison et j'ai pu grandir dans un cadre calme et aimant. Pendant les premières années de ma vie j'ai donc oscillé entre une enfance agréable dans un foyer chaleureux, entouré de parents parfois un peu trop câlins et des maladies et des accidents. Parce que deux jours après ma naissance j'ai été atteint d'une forte fièvre qui a beaucoup inquiétée les médecins. Et mes parents. Puis quelques mois plus tard c'était les accidents qui ont commencé à s’enchaîner. Lorsque j'ai eu quasiment quatre ans, on est parti, ma mère mon père et moi pour des recherches anthropologique dans l'Himalaya, le premier vrai travail de ma mère. Alors on est arrivé dans un petit village, non sans avoir eu un accident qui me fit garder ma cheville immobilisée pendant deux semaines et ensuite on y a passé presque deux ans et j'avais pleins d'amis. Dont une chèvre que nous avait prêtée un monsieur pour avoir du lait. Mais un matin mes parents m'ont dit qu'il fallait rentrer, parce que sinon maman ne pourrait plus prendre l'avion. J'ai beaucoup pleurer de perdre ainsi tous mes amis, et j'ai haï mes parents de m'offrir le cadeau le plus nul du monde : un petit frère ou une petite sœur. Je préférais avoir un chien. Et mon souhait fut exaucé, quelques mois avant la naissance de la chose qui allait me pourrir la vie, mes parents m'ont donné un chiot. Un petit prince pedigree golden retriever appelé Lord Matthew Tree of Winter. Je l'ai tout simplement appelé Matthew, et dès que j'ai commencer à jouer avec j'ai compris qu'il serait mon nouvel et seul ami pour longtemps. Puis l'autre là est né. Un garçon, encore, et mes parents l'ont appelé Mathias. Je l'ai regardé dans son berceau avec de sales envie de meurtre. Est-ce ça prend du temps de balancer un gosse par le balcon ? Trois minutes apparemment, mais j'ai pas essayé. Petit à petit, alors que je j'avais commencé l'école primaire, je me suis rendu compte que mes parents était de plus en plus désespérés par les accidents qui me tombaient dessus. Tandis qu'avec Mathias tout se passait si bien ! Je ne comprenais pas pourquoi ou que j'aille et quoique je fasse il m'arrivais toujours quelque chose qui m'amenait ensuite à l'hôpital. En plus à l'école je préférais rester seul, et je n'avais pas d'ami, de toute manière les autres élèves étaient stupides et méchants. Vers la cm1 mes parents m'ont demandé de choisir une activité sportive ou culturelle, quelque chose qui m'intéressait et qui me déconnecterait un peu de la maison et de l'école. J'ai choisi l'équitation et j'ai commencé à apprendre à faire du cheval. L'année suivante il m'en ont demandé une deuxième, ce fut le tir à l'arc. Ainsi je me rapprochais de mon héro d'enfance, Robin des bois. Avec la malchance toujours présente en bonus. 

Teenage dreams in a teenage circus !~
Je suis entré au collège avec l'intention d'être à peut près apprécié. J'ai sourit tout le premier jour de cours et les suivants, mais parler avec les autres c'était encore une autre affaire. Du coup je restais un peu plus loin tandis que les petits groupes d'amis se formaient. Il y avait aussi les couples, des adolescent qui ne se connaissaient même pas et qui se mettaient à s'embrasser sous les regards presque lubriques des autres. Ça a été ma première interrogation sur moi même. Avec qui est-ce que je pourrais sortir si chacun devais se retrouver en couple ? J'ai passé plusieurs heure à décortiquer la classe entière des yeux, Mais plus ça allait plus je me rendais compte que mes regards souvent s'arrêtait sur des camarades au masculin. Le problème étant que eux aussi avaient fini par s'en rendre compte. Et c'est là qu'ont commencé les première insultes. C'était beaucoup de violence et énormément de mépris. J'ai passé plusieurs années terribles, perpétuellement moqué et traité comme une bête de foire, à cause d'une petite différence que je ne pouvais même pas contrôler. En plus je n'étais pas très intelligent en cours, je n'avais pas les meilleures notes, j'apportait toujours la malchance partout où j'allais. Si, on a évité de juste un accident de bus parce que j'ai demandé qu'on s'arrête à une aire d'autoroute, là je me suis rendu compte que j'aurais très bien pu en mourir. Finalement j'ai eu le brevet et j'ai dû me rendre à l'évidence. Pour espérer avoir une vie, il me faudrait avoir le bac.
Ma mère m'a annoncé au début des vacances d'été que j'irai faire un stage dans un cirque où elle avait un contact. Je crois qu'elle s'était rendu compte que j'étais différend et qu'à cause de ça je n'arrivais pas à me faire des amis. Alors elle voulait me faire connaitre la différence appréciée, comme ça l'est dans un cirque. Ainsi je me suis retrouvé en touche à tout dans un grand cirque, passant dans les mains de chaque artiste pour voir si j'avais un quelconque talent. Aucun, si ce n'est d'avoir appris quelques tours à mon chien et quelques morceaux faciles au piano. Sinon c'est surtout ma voix sous la douche qui a eu du succès. Mais ce n'est pas ce qui m'est arrivé de plus important auprès de ces personnages qui m'acceptaient malgré tout ce que je pouvais être, malgré l'excentricité de mes tenues, de mes paroles, de mes manières. Non, il y avait surtout un jeune homme, un très bon illusionniste qui n'en était pas moins un homme merveilleusement humain et gentil. Il savait que j'avais du mal à vivre ma sexualité, surtout auprès des autres, mais encore plus auprès de moi même. Que des questions concernant mon avenir avec quelqu'un m'inquiétait beaucoup, et il savait que ça pourrait me pourrir très longtemps si je n'arrivais pas à me défaire des idées reçues pas les années du collège. Alors à mon arrivé, il m'a proposé quelque chose. C'était bizarrement à la fois malsain et effrayant mais aussi très rassurant et me paraissant être une bonne idée. Pendant tout le mois de Juillet et celui d'août j'ai passé mes nuits auprès de lui, et chaque soir il m'enseignait, il m'apprenait, et c'était beaucoup de caresses et de baisers. Petit à petit je me faisais à cette douceur, et je commençais à demander. Il n'y avait pas de sentiment, ni de promesses futures. Mais c'était une expérience qui me redonnait confiance en moi. A la fin du stage, je connaissais, je savais ce que ça faisait que de coucher avec un homme. Et je n'avais pas honte, je n'avais plus peur des insultes. J'étais prêt à aller au lycée, malgré mes extravagances et sans me cacher derrière des accessoires que tout le monde porte. J'avais envie d'avoir un sac différent, et je n'avais plus peur de le porter, j'avais envie de mettre un collier, j'osai. J'étais très triste en disant au revoir aux membres du cirque. Et je leur devais beaucoup pour m'avoir accueilli comme ça, j'avais l'impression de pouvoir faire quelque chose, même si je n'étais ni bon magicien ni danseur très doué. J'avais au moins pris conscience que je n'étais pas repoussant, ni quelqu'un de complètement inutile. 
Je suis arrivé au lycée avec le sourire, et même si finalement il n'y avait pas tant de différence avec avant au niveau des insultes, je n'étais pas un abattu. Je gardais la tête hautes. Je continuais l'équitation, et le tir à l'arc, même si le club avait fermé concernant cette dernière activité. J'étais épanoui et malgré le fait que je n'arrêtais pas de grandir ce qui était assez emmerdant lorsqu'il fallait racheter des vêtements, je commençais à reprendre confiance en un avenir un peu moins trouble. Au moins concernant l'amour. L'amour, quel beau mot, employé sans même que l'on sache ce que ça signifie. On ne peut pas poser de définition exact là dessus. Même si petit à petit, je commençais à enfin aimer mon petit frère. En fait il avait fallu que je l'accepte, tout d'abord. Que je le regarde longtemps, très dubitatif, puis que je lui propose de venir me voir pour enfin lui autoriser un câlin. Je lui ai demandé de me pardonner trop de fois, et je lui répétais qu'il ne fallait pas qu'il m'en veuille que je ne voulais pas que le gouffre que j'avais creusé et les ponts que j'avais cassés reste comme ils l'étaient. Je lui racontais qui j'étais et il me racontait qui il était. Comme deux amis qui se rencontrent. Et petit à petit j'avais envie d'être proche de lui, de rattraper le temps perdu, alors je restais beaucoup avec lui. Et Matthew était avec nous évidemment. C'était les plus beaux moments de ma vie et ce n'était pas fini. Après les vacances de la Toussaint, j'allais toujours au centre équestre, et je prenais du temps pour m'occuper des chevaux même quand je n'avais pas cours. Je l'avais remarqué il y a un moment, mais je n'avais jamais eu le courage d'aller lui parler. Il paraissait avoir quelques années de plus que moi, sans être un adulte pour autant, mais il semblait être si sûr de lui par rapport à moi. Heureusement que maintenant je m'acceptais de le regarder sans honte. Et un jour il l'a remarqué. Il était toujours avec cette jument, il la bichonnait malgré son age avancé. D'ailleurs, personne n'avait plus le droit de la monter, trop fragile. Il s'est tourné vers moi en souriant, sûr que j'ai dû prendre la couleur d'une écrevisse bien cuite, et il m'a abordé en me demandant mon nom. Quelques semaines plus tard on s'entendait comme deux bons amis, et je savais que c'était pas ce que j'aurais réellement voulu, mais je m'en contentais. Les papillons dans mon ventres étaient toujours là, chaque fois qu'il me regardait, qu'il me parlait, ses ses sourires m'étaient adressés. Je crois qu'à ce moment là je lui aurait tout pardonné. J'étais con et amoureux, pas lui, mais il me considérait comme un ami. Un ami j'en avais plus eu depuis trop longtemps. Sauf que l'idylle n'eut pas réellement le temps de durer longtemps. Une semaine après, alors que je m'occupais toujours des chevaux de l'écurie où logeait la vieille jument, je l'ai vu se ramener en courant et planquer quelque chose dans le foin de sa protégée. Un sachet blanc. Je n'ai rien dit, mais il me remarqua quand même. Il commença alors par m'agresser, mon dos a gardé un bleu pendant plusieurs semaines au niveau des reins. Cette rencontre avec la barrière ne m'empêcha tout de même pas d'éprouver de la crainte ou de la colère envers lui. Il me demanda de ne rien dire, qu'il ne fallait surtout pas qu'ils l'apprennent. Ils c'était ses parents, les propriétaires de la moitié des chevaux du centre équestre. Moi comme l'abruti que j'étais je lui ai promis de ne rien dire, même si je savais que ce que c'était, tout le monde l'aurait deviné. Mais je n'osais pas me rendre contre de l'importance de la situation. Et la dangerosité aussi. Le lendemain fut peut être le jour le plus triste de ma vie. Lorsque je suis arrivé sur place, il y avait du monde regroupé autour de l'enclos de la vieille jument. Cette dernière était allongée, incroyablement affaiblie, et un vétérinaire disant qu'il n'y avait plus rien à faire pour elle, regardant le sachet de poudre blanche à moitié mangé qu'il tenait dans sa main. Lui il était là. Il regardait impuissant la scène de sa protégée agonisante. Jusqu'à ce que celle ci expire. Alors je l'ai vu se décomposer devant moi, fondre en larmes. Et j'ai eu envie de le soutenir, alors je me suis avancé, j'ai posé ma main sur son épaule. Mais au même moment alors qu'il s'est tourné vers moi avec un regard meurtrier, j'ai compris que tout allait changer en une dizaine de seconde. Il n'en fallu pas plus pour qu'il me plaque au sol et essaie de m'étrangler en criant que c'était ma faute et qu'il m'avait vu cacher la drogue dans le box. Les adultes autour l'ont écarté de moi et la seule réaction que j'ai eu fut de fuir. J'ai couru très loin du centre équestre et je suis resté seul longtemps. Puis j'ai décidé de rentrer à la maison. Là m'y attendait la police, et mes parents complètement perdus. Je sentais la déception et l’incompréhension. Mais en fait je m'en fichais totalement, moi je ne pensais qu'à Lui. Et à ma propre tristesse, aussi égoïste soit-elle. 
Trois semaines plus tard je recommençais doucement à sourire, et à manger aussi. Mes parents savaient que je n'y étais pour rien, les résultats des dépistage avaient tous répondu la même chose : négatif, et malgré le fait que je n'avais plus le droit de mettre un pied dans le centre équestre, mon frère et mon chien me soutenaient avec amour. l'Amour. Qu'est-ce que c'est en fait ? Un sentiment bien douloureux au final. Autant ne pas aimer, c'est tout de suite plus simple. Je suis retourné au lycée et en moins d'une semaine, les rumeurs allaient bon train, et tout le monde se demandait ce qu'il s'était passé sans jamais venir me voir pour pouvoir se fixer. La version la plus drôle c'est toujours la vraie n'est-ce pas ? Et ainsi les insultes aussi ont recommencé. Alors comme ça j'avais rencontré un jeune homme qui m'aurait drogué et violé avant de m'abandonner dans un endroit sombre. Si je n'étais pas si affecté peut être que j'en aurais ri. Mais non, j'avais seulement envie qu'on me foute la paix, et que les hatters aillent voir plus loin si j'y étais. Et un jour j'ai craqué. Alors que pour la troisième fois de la journée un abruti venais me voir pour me demander si c'était bien de, je cite, "s'en prendre une dans le cul" j'ai souris et je l'ai regardé dans les yeux, lui proposant de se rejoindre dans les toilettes à la prochaine pause pour qu'il se fasse une idée de ce qu'avait pu ressentir ce fantôme de rumeur dans cette ruelle inexistante. C'est comme ça que ça a commencé. A la fin de la seconde j'avais déjà une réputation qui me traînait au cul, et c'est le cas de le dire. Je passai ainsi en première, littéraire, option musique, instrument piano, alors que je ne savais pas en jouer. Et l'année se passa exactement de la même façon que la fin de la précédente, c'était à la fois super sérieux, et complètement surréaliste. La légende urbaine de la salope du lycée n'était pas censée exister ! Et pourquoi c'était moi ? Alors que deux ans plus tôt je marchais la tête baissée en me demandant si je n'aurais jamais une relation physique avec quelqu'un. La terminale confirma les interrogations des plus hésitants, ma réputation me suivait et maintenant j'avais l'habitude de remonter à la capitale lors des vacances pour traîner dans les bars gay et oublier un peu la débilité des lycéens. Je n'étais presque jamais à la maison, au grand damne de mon frère qui ne pouvais pas me suivre, contraint d'aller chez la grand mère. Matthew aussi sentait que je changeais, et pas forcément en bien, mais ça ne l'importait pas, tant que je l'emmenais avec moi dans mes valises. J'eu tout de même mon bac au final. Sans mention mais avec un bagage solide de piano, malgré mon incapacité à lire une partition. Mais c'est à ce moment là que je commençai réellement à me demander ce que j'allais devenir. Selon mes anciens camarades de classe, c'était pas dur, une pute, mais moi je n'avais aucune envie de gagner de l'argent en vendant mon corps. Alors à la place j'ai décidé de suivre ma mère qui retournait en Himalaya pour refaire une autre recherche sur les peuplades locales. Matthew nous accompagnerait aussi. J'y suis rester neuf ou dix mois. Mais ce n'est pas sur une touche joyeuse que je suis reparti. En réalité, j'ai du affronter la pire chose de la vie : la mort. Et celle d'un être cher. Alors non ce n'est pas ma mère qui est morte, mais dans les films c'est souvent ce qui fait pleurer à la fin. Matthew voulait nous protéger de l'avalanche, et nous nous en sommes rendu compte trop tard. Il n'a pas réussi à se cacher à temps avec nous et la neige l'a emporté. L'image est restée gravée dans mon esprit et elle l'est encore. Ma malchance peut donc réellement tuer des gens auxquels je tiens. C'est avec cette pensée que je suis rentrer en France. Mais au bout de deux jours je n'en au plus pu. Je ne pouvais pas faire semblant que tout allait bien, je ne pouvais plus compter sur Mathias pour éponger ma tristesse. Lui aussi avait perdu le chien, tout le monde était triste et c'était ma faute. Et si en plus un autre accident venait à tuer mon frère ? Il fallait que je parte, que je m'éloigne, que j'aille dans un endroit où personne que j'aime ne risquerait de mourir à cause de moi. 

You think that love's a joke !~
L'Angleterre, un pays où je n'étais jamais allé, mais qui heureusement parlait une langue que je maîtrisais comme la mienne. Grâce à mon père qui avait au moins réussi à m'apprendre ça. Ainsi je me retrouvai à Londres sans foyer ni métier. J'ai traîner pendant trois jour dans des hôtel, utilisant mon argent de poche, puis j'ai commencé à me prendre en main et à chercher un endroit pour travailler. J'ai automatiquement été voir près des habitations riches, me proposer pour soigner les chevaux de leurs écuries. Il ne me fallu pas longtemps pour trouver quelqu'un qui avait possiblement besoin de mes services. Un couple qui avait un peu de mal à tout faire dans leur grande maison, et qui avait une petite filles qui demandait un cheval depuis plusieurs noël mais qu'ils ne pouvaient offrir à cause des soins à y apporter. Je proposai de ne pas prendre beaucoup de l'heure mais d'avoir un lieu où dormir en échange. j'avais surtout besoin d'un endroit pour dormir, et d'un tout petit peu d'argent de poche. J'ai passé plusieurs mois comme ça, couvé par cette gentille famille, et un jour j'ai vu une annonce de colocation sur un site de logement. Je m'y suis présenté par dépit, sans m'attendre à un résultat très satisfaisant mais me répétant que si je n'essayais pas, une chose était sûr, je n'aurais rien. Le mois d'après j'emménageais avec un étudiant super chiant et coincé. Toujours en train de bosser, n'aimant pas le bruit, le truc qui me faisais chier, mais au moins j'avais une chambre et une loyer à moi. Finalement j'ai commencé à me proposer en tant que palefrenier un peu partout et je travaillais pour plusieurs familles par jours. Et le mieux dans tout ça c'est que petit à petit je ne faisais plus les frais de la malchances. En tout cas il me semblait qu'elle était moins présentes. Bien sûr elle n'avait pas totalement disparu, mais les accidents avaient tendance à s'éloigner. Jusqu'au jour où on m'a appelé à l'appartement pour me demander d'aller à l'hôpital, mon colocataire ayant apparemment eu une crise cardiaque. Je ne l'aimais pas trop mais j'étais pas un connard, et en plus il n'avait jamais eu de mots ou de violence envers moi, j'aurais été incorrect en le laissant là bas. Ce jour là on appris ensemble qu'il avait une maladie, et qu'il pouvais mourir à peu près n'importe quand. Puis je lui racontai un peu ma vie, et il s'ouvrit un peu plus sur la sienne. Il n'avait pas l'air très triste, mais il ne montrait pas trop sa tristesse, c'est la fierté de l'homme ça. Il n'a jamais souhaité rentrer chez lui pour y couler des jours paisibles ou se morfondre, il voulait finir ses masters, trouver un métier, vivre comme tout le monde, et j'étais admiratif de cette force de caractère. Alors il me redonna sans le savoir un peu d'espoir concernant le futur. Palefrenier pour des familles c'était bien, mais ce n'était pas une vie. Une vie ça se forgeait à deux, ou même à plus, avec une maison acheté, un chien. Quelque chose de simple et de joyeux.
J'avais un peu plus de vingt-trois ans que je décidai de rentrer chez moi voir ma famille, passer peut être un ans ou deux avec eux. Mon colocataire avec qui maintenant je m'entendais très bien essayais de m'assurais que tout se passerais bien, que la malchance si elle existe n'est là que pour que l'on flirte avec elle lorsqu'elle cherche à nous enterrer. Il était bien plus touché que moi par ça, il avait les jours comptés sur un algorithme trop compliqué pour les humains et il continuait à sourire et vivre comme un jeune adulte. Alors je suis rentré à la maison, où j'ai passé plusieurs jours à rester avec mon frère, le câlinant, lui répétant trop de fois qu'il m'avait manqué. Maman aussi était rentré, avant moi bien entendu, et papa avait pris un coup de vieux, mais ça lui allait bien. J'étais alors très heureux de tous les retrouver et de pouvoir leur parler dans ma langue maternelle, et non dans cet anglais si classe et bourgeois à la fois. Je suis resté à la maison pendant de longs mois. Maman et papa ne me demandaient rien, ni de travailler ni de les aider, même si je le faisait quand même dans le deuxième cas. J'apprenais que Mathias avait une copine à l'école, et qu'ils étaient apparemment très amoureux, mais aussi que c'était déjà la troisième pour qui il avait dit ça. Tout se passa très bien jusqu'à un beau jour où j'étais à la terrasse d'un café, en train d'envoyer un texto pour demander des nouvelles à mon colocataire. Je sirotais un thé un peu fade à mon goût mais bon, le chocolat qu'ils avaient mis en accompagnement était réellement une tuerie. Il n'y avait pas de vent, et beaucoup de monde, mais je ne sais pas pourquoi un frisson m'a arrêté dans mon message, et je me suis soudainement senti observé. Mon doigt a ripé et j'ai envoyé le sms sans l'avoir fini, tandis que je relevai la tête pour savoir qu'est-ce qui avait bien pu mettre ainsi mes sens en alerte. La question était mal posée, c'était pas quoi, mais bien qui. Il ne fallu pas deux seconde pour que je le reconnaisse, Lui et son sourire aussi faux que les seins d'une actrice porno. Il avait l'air fier de m'avoir laissé dans la merde, fier d'être un connard de la pire espèce. Je n'ai même pas voulu m'attarder sur lui, j'ai détourné les yeux, récupéré mon sac, mis mon portable dans ma poche et l'addition sur la table et je suis parti. Le problème c'est qu'il n'avait apparemment pas envie de me laisser fuir comme un lapin après un coup de feu. Je n'ai pas eu le temps d'aller assez loin, il m'a attrapé le bras avec force et m'a amené ailleurs, loin des regards. Je me rappelle lui avoir demandé trop sèchement de me lâcher, la peur se reflétant dans ma voix. Oui j'avais peur de Lui, je ne sais pas ce qu'il voulait, ni s'il savait ce qui s'était passé après qu'il m'est trahi, mais je n'avais pas envie d'avoir à soutenir son regard. Il n'en a pas eu cure et n'a pas bougé. Sa voix tranchante tandis qu'il m'annonçait qu'il savait très bien ce que j'avais fait et ce que j'étais devenu grâce ou à cause de lui et je sentais les larmes monter trop vite, bien trop vite alors que mon cœur s'affolait. Il semblait tellement amusé de la situation et moi j'étais si désespéré. Il s'amusa à me raconter les rumeurs qu'il avait lui même entendu, et à trouver ça tellement drôle qu'on puisse pensé qu'il n'avait ne serait-ce que songé à me toucher, alors que je n'étais ni attirant ni intéressant. Il trouvait ça hilarant que j'ai pu l'aimer au point d'avoir besoin de coucher à droite à gauche pour l'oublier, et moi j'avais présentement juste très envie de le faire taire, puisque je n'avais plus la capacité de fuir. J'ai bien essayer de me défaire de la pression qu'il infligeait à mon bras, mais il avait beaucoup plus de force que moi. Alors j'ai simplement abandonné. Je pensais qu'il repartirait une fois qu'il aurait dit ce qu'il avait à dire, que je ne le reverrai alors plus jamais, et qu'il serait pleinement satisfait de m'avoir arracher le cœur de cette manière. Sauf qu'il resta là, même après avoir fini de parler. Il semblait attendre quelque chose. Ou perdu dans ses pensées. Comme s'il était bloqué sur autre chose, mon poignet toujours entre ses doigts. C'est à ce moment là que je me rendis compte que quelque chose n'allait pas. Il se tenait la tête de sa main libre comme s'il avait une migraine. Je n'allais sûrement pas lui demander s'il allait bien, et en plus ça me donnait une opportunité de lui échapper. Je n'ai jamais eu de force et si on doit me comparer à un meuble de la maison, je suis davantage le porte manteau que l'armoire, mais j'avais oublié que dans mon sac, il y avait une encyclopédie que je comptais offrir à Mathias. Oui il est très culture général lui. Alors quand je l'ai frappé avec, la force lui a tapé la tête contre le mur et il est tombé évanoui, lâchant ma main en même temps. Je ne savait pas que ce genre d'accident pouvait réellement arriver. Je pensais que c'était que dans les films. L'accumulation d'un mal de crane à un choc qui fait tomber une personne dans le coma, c'est pour un épisode de Dr House non ? Bon c'est pas ce que j'ai pensé sur le coup, je me suis plutôt inquiété de le voir tomber directement dans les pommes. Lui qui paraissait si résistant était maintenant totalement endormi, et il respirait très faiblement. J'ai automatiquement appelé les pompiers, et la seconde d'après c'est mon colocataire qui me rappelait pour la troisième fois, inquiet que je n'ai pas fini mon message. Lorsque les résultats son tombés, j'ai appris que la drogue qu'il prenait plus l'énervement ou l'excitation je ne saurais le dire, plus le coup lui ont provoqué un coma. Et qu'il était maintenant impossible de savoir quand est-ce qu'il se réveillerait. Je suis rentré à la maison, j'ai pleuré ma nature destructrice, j'ai serré fort dans mes bras mon petit frère et j'ai décidé que je ne resterait pas, que si jamais Il en venait à se réveiller, il ne faudrait pas qu'il sache où je me trouve. Il fallait que je reste le moins longtemps possible au même endroit pour ne pas avoir le temps de me faire des amis où d'avoir des proches, et ne pas attirer alors sur eux la malchance. Et en même temps, il fallait que je survive aussi. Mon colocataire m'a dit que je pourrais voyer, m'arrêter gagner des sous en travaillant en tant que palefrenier, repartir dès que j'aurais assez pour un billet d'avion. Il semblait que c'était une bonne idée. Je suis parti le lendemain du jour où les parents riches du comateux sont venu me rendre des comptes, je ne les ai pas écouté, je ne voulait pas avoir à crier sur le nom de leur fils chéri, junkie et connard fini, qui n'était pas en état de se défendre dans son lit d'hôpital. 
Je suis allé en Espagne, c'était pas loin, je connaissait rien au pays, sauf quelques mots heureusement, et apparemment là bas il y avait de magnifique paysages, surtout en Andalousie. Et c'était vrai, en plus ce sont de grand cavalier et des chevaux ils en ont beaucoup dont il faut s'occuper. J'y suis rester bien quatre long mois avant de me rendre compte que malgré les légendes, ils sont un peu coincé, surtout dans le désert, et je suis pas franchement fan de l'amour avec les cactus. Alors j'ai décidé d'aller ailleurs. J'ai survolé rapidement l'Italie, pas franchement un grand fan, pour aller quelques temps en Norvège. La température là bas me rappelait l'Himalaya, et en plus c'était tout bonnement magnifique. Part contre apprendre la langue n'était pas dans mes projets, bien que je sache dire des insultes et quelques politesses. C'est le minimum au bout de trois mois. Oui seulement, parce qu'en fait, j'avais vraiment besoin d'un mélange de froid et de chaud dans une langue que je maîtrisais comme la mienne. Je disparu pour survoler le globe et me retrouver en Australie et en Nouvelle Zélande. Ils n'ont pas beaucoup de chevaux là bas mais les lapins pullulent. Heureusement je me suis trouver des riches propriétaire pour m'installer sept mois et pouvoir voir les plus beaux paysages du monde. Ce qui m'a rappelé que le Népal c'était aussi franchement magnifique, et qui m'a donné envie d'y retourner. Je n'ai tenu qu'un petit mois, mais l'air frais m'a fait du bien. J'avais l'impression d'être à nouveau presque bien dans ma vie, et j'avais alors envie de voir ma famille histoire de leur raconter ce que j'avais vu pendant l'année et demi où j'étais parti. Puis, après avoir passé du bon temps avec eux, je suis retourné voir mon colocataire, avec qui j'avais gardé le contact, lui envoyant les plus belles photos que je pouvais faire, et je suis rester avec lui cinq mois. Il m'a parlé de l’Islande sur la fin de mon séjour, et m'a dit qu'il faudrait que j'aille un peu voir vers l'Ouest. Je l'ai écouté et suis parti m'occuper des chevaux ET des moutons en Islande, pendant trois mois. Ensuite j'ai continué ma route jusqu'au Quebec. Ah, l'accent du Quebec, l'un des plus beaux. Et drôle aussi. J'y suis arrivé avec le cœur léger et les étoile de l’Islande plein les yeux. J'y suis resté six mois et j'y ai rencontré quelqu'un. En fait même si je ne croyais plus vraiment en l'amour, la vie à deux en revanche me tentais toujours. Il avait l'air gentil, quoiqu'un peu coincé, mais c'était peut être la façon dont j'aimais me moquer de son accent, et j'ai essayer de me donner une chance. Sauf que j'avais oublié qu'une vie à deux, c'est seulement à deux, et pas avec lui par-ci et lui par-là et oh lui aussi il a l'air d'être un bon coup. Alors quatre mois après il a abandonné. Je ne lui en ai pas voulu, de toute manière je me rendais compte que je ne l'aimais pas. Je me suis alors mis dans la tête que je découvrirais le Canada et les Etats-Unis pendant cinq mois. J'ai marché, fait du stop, pris l'avion mais surtout le train et j'ai finis pas me dire que c'était vraiment des pays bizarres. Sauf que j'arrivais sur la fin de mes économies et que je n'avais pas envie de m'acheter un Ranch au milieu de nulle part pour y vivre seul. L'ennui total en sommes. Et je me voyais mal passer un été entier à garder les moutons pour trouver le grand amour, ça n'arrive que dans les films ça aussi. En plus ça finit mal.
Un jour où j'avais compris que je n'aurais de toute manière pas assez d'argent pour retourner en France ou simplement passer l'atlantique j'ai vu une affiche pour un cirque. Impossible de me rappeler si c'était lui ou non dans lequel j'étais aller faire mon stage, mais une douce chaleur m'envahit sur l'instant en me rappelant à quel point je m'y était senti bien. Je participai en tant que spectateur à l'une de leur représentation et je reconnaissais ce show qui me plaisait tant, cette atmosphère à la fois malsaine et rassurante, cette famille. Le lendemain je me présentait à l'homme qui recrute en tant que palefrenier. Il accepta de me prendre, et petit à petit de commençai à m'inclure dans la grande famille du cirque, à rencontrer les étoiles et les freaks du Noa's Ark Circus, J'y passai un an entier jusqu'à me proposer à la dresseuse de chevaux en tant qu'assistant, et encore un an après nous en sommes là. 
J'ai presque vingt-neuf ans, je me balade avec le cirque depuis deux ans. Et je m'y sens particulièrement bien. Chez moi, non, chez moi c'est en France avec ma famille, mais dans un endroit où je m'accepte, et où je m'épanoui. Avec petit à petit des amitiés qui se forme, et aussi des rencontres insolites. C'est niais hein ? Mais je crois que j'en avais bien besoin depuis le temps. Ah, et la malchance et toujours belle et bien là hein, faut pas croire que ça part un jour c'te connerie. 
This is the hardest story, that i've ever told, I feel as if I'm wasted ans I'm wasted everyday

  
  


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Publié : Jeu 30 Juil - 0:57

Bienvenue officiellement mon petit fangirl yip :strip: rainbow
Je l'ai déjà dis, mais excellent choix de nom (Méliès quoi bave ), puis il m'a l'air d'avoir une bonne tête :yy: Si tu as d'autres questions, n'hésite pas keu
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Publié : Jeu 30 Juil - 0:58

Bienvenue par iciiiii huhu huhu Bon courage pour ta fiche, en espérant que tu te plairas parmi nous plup
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Publié : Jeu 30 Juil - 1:23

Bienvenue parmi nous keu ! & Bonne chance pour ta fiche !
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Publié : Jeu 30 Juil - 1:41

Adalrik (dieu que ce nom est dur à écrire  han ) : Merci beaucoup pour l'accueil dans les "invités" Mmoui Méliès, ça m'est venu alors que je regardais Hugo Cabret, c'est jamais parti mdr 

Nathan : J'espère aussi ! What a Face En tout cas vous m'avez tous l'air très sympathiques ! :minihert: 

Vladislav (Sévère concurrente au concours de noms difficiles à écrire sourcil ) Merci beaucoup :slurp: 
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Publié : Jeu 30 Juil - 2:25

Bienvenue dans l'asile! lolo

Bonne continuation pour ta fiche. :minihert:
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Publié : Jeu 30 Juil - 5:12

Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche.

J'adore le choix d'avatar puis ton perso a l'air bien sympa et tout pour le moment, hâte d'en découvrir plus.
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Publié : Jeu 30 Juil - 7:35

J'adore déjà ton perso je crois brill Bref je ne fais que plussoyer mes collègues pour le choix d'avatar et de nom ^^

Bienvenue officiellement ici et bonne chance pour ta fiche fangirl
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Publié : Jeu 30 Juil - 9:59

Bienvenue à l'asile, maintenant que tu es entré, prépare-toi à ce qu'on ne te lâche plus gniibis

Je répète ce que les autres ont dit, ton choix d'avatar et de nom est génial ! Bon courage pour le reste de ta fiche huhu

Edit: je viens de voir que t'étais de vers Bordeaux aussi, donc doublement bienvenue fangirl


Dernière édition par Azure Astrauckas le Jeu 30 Juil - 11:55, édité 1 fois
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Publié : Jeu 30 Juil - 11:40

Bienvenue officiellement Lustucru !! yip Je me répète mais, Mika en clown, ça doit valoir le détour ! :yy: clown
J'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas en faire nierk
Sur ce, bon courage pour cette journée apparemment bien remplie et rédige-nous une belle fifiche delamortquitue !! :strip:
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Publié : Jeu 30 Juil - 11:44

Hiiiiiiiiiiii MON ESCLAVASSISTANT 8DDDDD huhu huhu huhu huhu huhu huhu toi et moi on va discuter 8D
Bref bienvenue et bon courage pour la suite èwé
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Publié : Jeu 30 Juil - 13:27

Amanita : Mercii ! What a Face je sens que je vais m'y plaire, faudra juste pas oublier les médocs  :magic:

Liam : Oh merci  brill je vais faire mon maximum pour rendre Apollo intéressant :minihert: 

Odessa : Mais vous me mettez la pression !  afraid Je vais devoir gérer sur la création là  peur

Asure : J'espère bien qu'on va plus me lâcher ! (maintenant battez vous ! ~)  pervv Et oui, Bordeaux, la ville du Lama.  hinhin

Belphégor : J'ai réussi à trouver quelques minutes pour vous répondre en speed mdr et j'ai un autre cadeau pour toi~ je te le ferai passer plus tard  nierk

Primrose : Ma maîtresse de dresseuse !  :sword:J'espère que je ne m'impose pas trop parce que je t'en ai même pas parlé en fait mmh Mais bon, je saurais te faire accepter ?  meuh
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Publié : Jeu 30 Juil - 13:38

C'est ça, Bordeaux et ses lamas en balade mdr
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Publié : Jeu 30 Juil - 13:53

Apollo Méliès a écrit:

Belphégor : J'ai réussi à trouver quelques minutes pour vous répondre en speed mdr et j'ai un autre cadeau pour toi~ je te le ferai passer plus tard  nierk

T'as réussi à transformer ma curiosité en véritable intérêt maintenant sourcil C'EST PAS MALIN !! :daah: JE VAIS SURVEILLER TA FICHE JOUR ET NUIT MAINTENANT !!!! fire
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Publié : Jeu 30 Juil - 14:04

rrrrrrrrrrr ne t'en fais pas au contraire je suis super heureuse faudra qu'on parle de tout ça par mp hehehehe hate de voiiiiiiiir finis viiiiite huhu
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Publié : Jeu 30 Juil - 16:46

Du coup j'ai eu du Mika toute la tête ce matin en bossant :hmhm:
Mais encore une fois bienvenuuuuuuuuuuuue !
Et bonne chance pour ta fiche keu
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Publié : Jeu 30 Juil - 19:25

Un français pur souche ! keur
Bienvenue parmi nous ! choupi
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Publié : Jeu 30 Juil - 23:08

Mathias : Ahahahah  crazy UNDERWATEEER ! ♫

Adèle : Oui What a Face et fier de l'être ! sourcil merci ! :minihert: 

J'ai retrouvé tes cadeaux Belphégor

Spoiler:

Comme ça tu te demandais comment il était en clown, tu as une réponse  hinhin
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Publié : Jeu 30 Juil - 23:44

Même pas c'était elle mdr

Spoiler:
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Sujet : Re: C'est pour ça qu'il n'y a plus de licorne ! ~ Apollo Méliès   C'est pour ça qu'il n'y a plus de licorne ! ~ Apollo Méliès Empty
Publié : Ven 31 Juil - 10:08

OWIIII !!! crazy fangirl yip danse
Maintenant j'imagine beaucoup mieux mdr love
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Publié : Dim 2 Aoû - 12:40

Encore bon courage pour achever ta fiche
Je vois que tu as déjà conquis tous les cœurs. keurkeur  déroule tout !
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Sujet : Re: C'est pour ça qu'il n'y a plus de licorne ! ~ Apollo Méliès   C'est pour ça qu'il n'y a plus de licorne ! ~ Apollo Méliès Empty
Publié : Dim 2 Aoû - 19:20

Voilààà je suis pas morte devant ton joli pavé hihi C'était long mais agréable à lire alors tout va bien, c'est avec plaisir que je te valide !

Félicitations

Nous te souhaitons la bienvenue sur HYSTC



Félicitations, nous t'annonçons avec grand plaisir que tu rejoins la communauté HYSTC   Pour faire des premiers pas parmi nous, voici quelques adresses qui te permettront de faciliter ton intégration et les premiers temps sur le forum. Tu peux dès à présent découvrir la partie réservée à ton personnage, là-bas tu pourras faire une demande de travail et créer ton répertoire de liens. N'hésite pas à créer tes scénarios par ici et si tu souhaites te faire parrainer c'est par . N'hésite pas à laisser un petit mot doux par ou ici.

Nous te remercions de ton inscription et nous espérons que tu vivras une grand aventure en notre compagnie  

Amuse toi bien et si tu as des questions n'hésite à envoyer un message à l'un des membres du staff    
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